7 ans de malheur ?

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On est déjà samedi ???

Le chapitre entier est du pdv d'Aventurine :) à l'origine c'était le début d'une fanfic Aventio mais je n'ai jamais eu l'inspiration nécessaire pour la continuer... Je suis contente que cela ait enfin trouvé une utilité !
"Cela" et oui le langage soutenu haha 🤓☝🏻

Spoilers MAJEURS sur Penacony :]
Genre basiquement tout ce qui est arrivé à Aventurine là bas ! :0

Chapitre à ne pas lire si vous vous sentez mal dans votre peau actuellement, ou dans un mauvais mood. Aventurine fait très clairement une crise d'angoisse (et de déréalisation ou dépersonnalisation), il mélange ce qui lui est arrivé à Penacony avec l'angoisse qu'il ressent de ne pas savoir ce qui se trame dans son dos.
Il est à un stade tellement poussé de panique que ça lui fait de la paranoïa
Bref c'est pas très fun.

Conversation privée entre Ratio et Aventurine

Ratio :
Je peux venir dans ta chambre ?

Aventurine :
Si tu veux
Je me sens observé depuis qu'on a fini nos emplettes de toute façon
Si tu croises mon stalkeur passe lui le bonjour

Ratio :
J'ai un empêchement, j'arriverai dans quinze minutes.

Cinq minutes plus tard

Aventurine :
Fais vite
J'aizbun probellm
S'ikdn

(Explication : une vaine tentative d'écrire "j'ai un problème" "s'il te plaît")

Je suis à court d'air...

Il faut que je me lève, j'ai la sensation d'étouffer... Je ne suis plus dans cette rivière sombre, je suis vivant, je dois me relever... Acheron m'a fait me souvenir du mot du docteur, quelqu'un attend mon retour, quelqu'un veut me savoir vivant.

Mes bras me font mal, mes jambes aussi, mais je pose mes mains au fond du "lit"/bain de l'hôtel de Penacony pour me pousser à me relever et extirper ma tête. Je sais qu'on ne peut pas se noyer dedans, pourtant je me sentais oppressé.

– Ah ! L'air s'engouffre dans mes poumons, c'est violent, presque aussi violent que le coup d'Acheron.

– Aventurine.

Qui m'a appelé ? Il est possible que ce soit un ennemi, il est possible que ce soit un allié, je présume que je ne peux que compter sur ma chance

Je peine à ouvrir les yeux, la lumière m'agresse la rétine.

Des bras, non des mains fortes me tirent en dehors de cette fichue baignoire pour me serrer. C'est quelqu'un de musclé avec un doux parfum à la vanille, Dr. Veritas Ratio.

Je n'étais pas dans ce lit ridicule, pourtant ? L'angoisse me donnerait à nouveau des hallucinations ?

– Une minute... Je ne peux pas-

J'inspire mais rien ne rentre dans mes poumons, j'ai le cœur qui bat vite. Vraiment vite.

– Prends le temps de te calmer.

Les larmes coulent sur mes joues, c'est d'essayer de m'adapter à la lumière qui les a fait venir. Ou l'angoisse, mais je n'ai pas envie de l'admettre.

– J'y arrive pas !

– Prends le temps de revenir à toi et laisse toi un peu de répit. Inspire trois secondes, bloque, expire trois secondes, bloque à nouveau. Répète ça jusqu'à te sentir mieux.

J'essaie d'appliquer son conseil sans succès, ma respiration est trop saccadée pour la tenir trois longues secondes.

Il met sa main devant moi, droite et les doigts écartés, il me faut signe de passer mon index le long de chacun de ses doigts, d'inspirer jusqu'à atteindre l'ongle, d'expirer au moment de redescendre au niveau de l'interdigital.

Kuru kuru DANS TES DENTS.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant