Liaisons Dangereuses à l'Élysée

Chap 5: Les Jeux Cachés de la Haute Politique: La Nuit des Démasqués

Je sors de la voiture et j'entends de la musique provenant de l'intérieur, accompagnée de bruits de bavardages et de rires. Je me dirige vers la porte d'entrée et je découvre une grande salle richement décorée, baignée dans une lumière tamisée. Des lustres en cristal étincellent au plafond, tandis que les invités, vêtus de tenues élégantes et de masques mystérieux, déambulent dans la pièce.

J'essaie de reconnaître des visages familiers derrière tous ces masques, mais la pièce, bondée et tamisée, m'empêche de distinguer qui que ce soit. Soudain, j'aperçois quelqu'un : Brigitte Macron, reconnaissable à ses cheveux blonds courts, vêtue d'une longue robe noire en soie avec une grande fente sur le côté, laissant entrevoir un bout de dentelle. Je m'approche d'elle pour la saluer, et elle me reconnaît également.

— Bonsoir, Monsieur Attal. Je vois que vous êtes vraiment venu, me dit-elle à l'oreille.

— Oui, merci de m'avoir invité. Cette soirée est vraiment somptueuse.

— Vous n'avez pas encore tout vu. Il y a de grands représentants et dirigeants tous sont des personnes influentes tachées de faire bonne impression. J'ai préparé toute sorte de surprises pour ce soir. J'ai aussi prévu une chambre pour vous, pour passer la nuit ici. Il vous suffira de passer à l'accueil, nous vous donnerons les clés. J'y ai également préparé une surprise à l'intérieur.

— Il ne fallait pas, merci beaucoup.

D'un regard malicieux et mystérieux, elle ajoute :

— Allez, profitez-en ! La soirée ne fait que commencer.

Je me dirige alors vers l'accueil. En chemin, un serveur me propose à boire, mais je continue mon chemin jusqu'à apercevoir le comptoir. Je récupère les clés et quelqu'un me tapote l'épaule, me chuchotant à l'oreille :

— Mais qui vois-je là ?

Surpris, je me retourne et tombe nez à nez avec un homme, plutôt bien vêtu, portant un costume qui met en valeur ses muscles, et un masque qui encadre bien son visage. Je dépose mes yeux sur les siens et comprends alors de qui il s'agit : le Président.

— Mon... Monsieur ?

— Cette soirée risque d'être plus pimentée, peut être réussirai-je à vous la mettre, me dit-il, nos lèvres à moins d'un centimètre l'une de l'autre, mais je me détourne et pars rapidement.

Je cherche alors le serveur, reprends deux coupes de champagne, et commence à danser, essayant d'oublier cet incident tout en discutant avec des politiciens à droite à gauche. Nous parlons des prochaines élections et de la future France souhaitée. Je sais qu'il me regarde, quelque part dans la pièce. J'essaie de me concentrer sur nos discussions, mais la musique me paraît de plus en plus forte et me donne mal à la tête.

— Un instant, désolé, je reviens.

Je me dirige alors vers les toilettes, j'ai la tête qui tourne un peu mais ça va. Pourtant, je n'ai pas beaucoup bu, cela doit être le stress. Assis sur les toilettes, je reprends mes esprits, je souffle profondément et j'entends des gens entrer.

— Alors, comment trouves-tu la soirée, mon chéri ?

— Elle est formidable, comme toi.

J'entends des bruits de baisers.

— Arrête, pas ici. Nous aurons tout le temps de nous amuser, ne t'en fais pas.

— Mais j'en ai trop envie.

— Juste cinq minutes alors, je dois annoncer la seconde partie de la soirée.

Maintenant, ce sont des bruits de gémissements que j'entends.