Lorenzo
Miami : un entrepôt isolé.
Mon poing s'abattit sur la mâchoire de l'enfoiré qui nous a attaqués durant la réunion. Les manches de ma chemise retroussées, les poings immaculés d'un sang qui n'est pas le mien, je me tiens face à lui.
Attaché au plafond par les poignets, le visage en sang, le corps empli de bleu, malgré toute une journée de torture, il ne veut toujours pas cracher le morceau. Il est coriace ce fils de pute. Qui est le traître bordel ?
— Tu n'as qu'une chose à faire pour que ça s'arrête. Donne-moi un nom et j'arrête. Lui dis-je avant de lui asséner un violent coup de poing dans les côtes.
Il ne veut toujours pas parler, muet comme une carpe. Ma patience arrive à sa limite, mais soudainement j'entends la porte de l'entrepôt claquer, me signalant que O'Conner est arrivé.
Je m'éloigne donc de cet enfoiré, attrape un bout de tissu et essuie le sang sur mes phalanges. J'entendis des pas se rapprocher, je me retourne et me retrouve face à face avec Alexandre.
Il retira sa veste de costume, la dépose sur l'unique chaise de la pièce, remonte les manches de sa chemise puis s'approche lentement de l'homme.
Il lui releva la tête, le forçant à le regarder dans les yeux et enfin, il lui asséna un crochet du droit des plus brutaux. Il cracha du sang, mais aucun mot ne sortit de sa bouche.
Ce qui me mit sur les nerfs, mais Alexandre lui me semble étrangement calme. Il se dirigea vers la chaise sur laquelle sont déposées nos vestes, fouille dans les poches de la sienne et en sort son téléphone, pianote dessus puis le porte à son oreille.
- Quelles sont les chances que tu te libères et que tu viennes me rejoindre ? Commença-t-il avec une très étonnante douceur dans sa voix.
Je me demande à qui il peut bien parler.
- J'ai besoin de tes talents en interrogatoire. Reprit-il. Oui, promis. Je t'envoie l'adresse. Finit-il par dire avant de raccrocher.
Le sourire qu'il arbore ne me prédit rien de bon. Il rangea son téléphone dans la poche de sa veste puis se rapproche de moi.
- Bon, étant donné que la torture physique n'a pas l'air de marcher, on va passer à la torture psychologique. M'annonça-t-il avant de me tapoter l'épaule et d'allumer une cigarette.
Une dizaine de minutes plus tard, j'entendis la porte de l'entrepôt s'ouvrir, suivie de ce que me semble bien être des talons claquant contre le sol. Soudain, la personne à laquelle je m'attendais le moins est apparue dans mon champ de vision.
- Oh, euh, Isabella, Alexandre ne m'a pas dit que c'était toi que l'on attendait. Réussis-je à articuler malgré ma surprise.
- Oh salut toi. Bon, je dois être au bloc opératoire dans 45 minutes, donc faisons vite. Informa-t-elle.
Elle sortit un ordinateur portable de son sac, pianota sur le clavier très énergiquement, puis le tourna vers notre invité. Curieux, je me rapproche afin de voir ce qu'elle lui montre.
Je suis étonné de regarder une vidéo de sa femme enceinte ainsi que de son fils avec une arme sur chacun de leurs tempes.
- Si tu ne me dis pas maintenant qui est le fils de pute qui a vendu la mèche, les hommes vont faire sauter la cervelle de ta chère femme, mais ton fils, lui, je vais faire de lui une machine à tuer au service des O'Conner. Commença-t-elle.
Putain, elle est sans pitié.
- Il te suffit de me donner un nom et je les laisse partir, sains et saufs. Reprit la sociopathe qui se tient à ma droite.
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Broken Souls
Fiksi RemajaJe vais vous compter une partie de mon passé : A l'âge de 14 ans les filles s'intéressent aux garçons, apprennent à se maquillé, s'intéresse à la mode. Quant à moi à cette âge là, mon père m'a fait rejoindre de force le FSB. Au lieu d'apprendre à...