Pavlova part 1

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Jisung se lève ce matin là pour observer l’heure sur son réveil. Il est tôt mais il doit se préparer pour le lycée. Son téléphone vibre, un sourire né de manière involontaire quand il voit le nom de Minho apparaître sur l’écran. Il décroche et la voix nasillarde du blond le réveille un peu plus. 
-Pourquoi cet appel? demande Jisung se levant en titubant un peu, il est super tôt. 
-Le week-end a été long? Il peut clairement entendre la moquerie dans les paroles de Minho. 
-A qui la faute? J’ai passé tout ce week-end avec toi et on n’a pas joué qu’aux cartes. 
Le blond rit fièrement de la phrase de Jisung alors qu’il enfile un jogging. 
-Je ne suis pas innocent, mais dans mes souvenirs c’est toi qui m’en redemander, tu sais un peu comme la première fois quand je t'ai retrouver à moitié nu après que tu m'es aguiché en m'envoyant des sextos.
Le cadet rougit fortement avant de regarder autour de lui pour récupérer ses affaires avant de descendre pour prendre son petit déjeuner. 
-Je ne t'aguichais pas!
-Tu vas faire quelque chose aujourd’hui? décide de demander Minho pour changer le sujet.
-Lycée, tu sais quelque chose que je suis obligé de me coltiner alors que j’en ai marre.
-Tu verras quand tu auras ton diplôme et que tu seras confronté à la vie active, ça te manquera.
-Mais bordel tu n’as pas 40 piges, arrête de parler comme un vieux! S’en est trop pour Minho qui explose de rire se tenant le ventre alors qu’il s’arrête dans son mouvement. Jisung sourit lui aussi à ses conneries et regarde le sol de son couloir, il veut demander quelque chose mais il ne sait pas comment le lui demander. Dit, il commence vraiment pas sûr de lui, on est quoi toi et moi? 
-C’est-à-dire? s’arrête de bouger le blond à l'entente de sa question.
-Beh au tout début, on se déteste, mais finalement on invente un mensonge plus gros que nos culs et celui de Chan  et puis maintenant on n’est plus vraiment ennemi puisqu’on couche ensemble et potentiellement de ce que je sais c’est que les ennemis ça ne couche pas ensemble jusqu’à l'évanouissement de l’un ou de l’autre. 
Il y a un gros blanc entre eux deux, ce qui fait paniquer Jisung un peu plus, les ongles de sa mains droite presque déjà ronger par le stresse.
-J’en sais rien, je ne me suis jamais posé la question, parce que la seule personne qui s’est évanoui deux fois c’est toi, mais tu as raison il faut qu’on éclaircisse ça. 
-On devrait peut-être le faire, enfin je suppose à part si tu ne veux pas ce que je peux comprendre aussi. 
-Non absolument pas, tu as raison, on devrait mettre les choses au clair. On déjeune ensemble ce midi et on en parle? 
-Oui, à ce midi alors. 

Il regarde l’heure inquiet, il angoisse de la conversation qu’il va avoir avec le blond. Quand il marche en direction du café, il a envie de prendre ses jambes à son cou, de s'enfuir, d’annuler ou alors d’y aller mais de ne pas aborder le sujet. Il rentre et le repère immédiatement et s’assoit en face de lui, voyant comme d’habitude ce qu’il mange en temps normal en train de l’attendre juste devant lui. 
-Salut, il entame la conversation doucement alors qu’un sourire naquit sur ses lèvres par pur automatisme, ou par pur joie de le voir. Il préfère taire cette possibilité pour se voiler la face et permettre d’avoir une conversation beaucoup plus fluide et simple pour eux deux. Ils commencent à manger un peu avant qu’ils entament le sujet tranquillement.  
-Peut-être que l’on devrait arrêter les contacts trop personnels? Genre qu’on essaye d’être qu’ami, explique Jisung d’une petite voix. 
-Tu veux arrêter nos activités extra-amicales?
-Oui, on a commencé ce white lie que tout le monde ou presque à découvert mais j’ai l’impression qu’on continue de faire semblant alors que c’est inutile maintenant. 
Minho hoche la tête doucement posant sa fourchette sur la table pour le regarder directement dans les yeux Jisung. 
-C’est d’accord pour moi. On ne va pas le regretter? demande tout de même le blond comme pas sûr de son propre accord. 
-Je ne vois pas pourquoi on le regretterait, précise Jisung prenant son téléphone pour regarder l’heure. Merde! Faut que j’y aille, je suis en retard. 

White Lie, Dark Secret Où les histoires vivent. Découvrez maintenant