Une soirée virant au désastre 2/2

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Je suis resté sur le sol quelques secondes. J'étais complètement sonné. Grâce au choc je ne ressentais pas encore la douleur des blessures que je m'étais fais. Je me levis sans dire un moi et partis aux toilettes les plus proches. J'entendais derrière moi les journalistes appeler mon nom et celui de Jordan Bardella.

La première chose que je fis en arrivant dans les toilettes fus de regarder mes blessures dans le miroir. Par chance mon visage avait été épargner. Quelques minutes plus tard, j'ai décidé d'appeler  mon chauffeur pour qu'il vienne me chercher. Je dus me faire à l'idée que je devrais quitter à un moment ou à un autre les toilettes.

En sortant de ceux-ci j'ai essayé de ne pas être aperçu par les journalistes. Mais après avoir fait une dizaine de mètres j'entendis une personne crier :

- Le premier ministre est là !

J'ai continué de marché sans me retourner. Un journaliste réussit alors à me rattraper suivit d'un caméraman.

- Monsieur Attal que c'est-il passé ? Comment pouvez-vous expliquer ce qu'il vient de ce passer ?

Je ne pris pas la peine de répondre, je ne voulais pas leur donner plus d'informations pour leurs futurs articles.

Avant beaucoup de mal je réussis enfin à rentrer dans ma voiture. Et je dis à mon chauffeur de m'emmener directement chez moi. Pendant toute la durée du trajet, j'imaginais déjà le titre du journal de 13 heures du lendemain en me passant la main sur le visage.

En entrant dans mon appartement je me suis effondré sur mon lit. Je m'endormis préférant laisser une confrontation avec mes collègues et le Président pour le lendemain heureusement pour moi c'était un jour férié.

Je me suis réveiller un peu avant 13 heures. J'ai  bus un verre d'eau et j'ai reçus un appel 30 secondes après.

- Gabriel, j'ai essayé de t'appeler dès que j'ai vu les articles sur internet et sur les journaux. Me dit elle alors une collègue avec laquelle je m'entends bien.

- Oui je suis désolé. J'étais endormi. J'imagine que je suis le sujet du moment ?

-  Tu n'imagines pas, étant donné qu'ils ont tout filmés. En parlant de ça allumes ta télé. Celle-ci me dit.

- Je te dis à plus tard. J'arrive le plus tôt possible à l'Elysée.

J'ai alors allumé ma télévision, la mis sur une chaîne au hasard en m'habillant et vus comme titre : INCIDENT À UNE SOIRÉE POLITIQUE
Je vis la vidéo de moi et Bardella faisant tombé les coupes de champagne.
J'éteignis ma télévision et vis mon chauffeur m'attendre dehors.
Il m'ouvrit la porte de la voiture.

- Comment saviez vous que j'aurais besoin de vous aujourd'hui ? Je lui ai demandé confus.

- Oh, Monsieur Attal c'est votre assistant qu'il faut remercier. Il m'a appelé dès qu'il a su pour ce qu'il c'était passé hier. Il m'a répondu en regardant rapidement dans le rétroviseur.

- Est-ce que vous avez vu l'incident ?

- Pas que moi la France entière. C'est impossible de passer à côté tout les journaux en parlent. Déjà qu'ils parlaient de vous car vous êtes un jeune premier ministre alors là n'imaginez même pas.

Le reste du trajet fut silencieux. Je n'étais pas d'humeur à discuter avec lui.
Je suis rentré dans l'Elysée et j'ai rapidement fais un signe de tête à certains de mes collègues.
Je me rendis en direction de mon bureau. J'ouvris la porte de celle-ci et j'ai vus assis sur mon fauteuil le Président de la République. Je pris une grande respiration, je peux déjà dire au revoir à mon bureau. Je vis une tonne de journaux. Je n'ai même pas eu le temps de placer un mot. Que Emmanuel Macron dit en tenant un article dans ses mains :

- Désastre politique,  à une soirée politique le Premier Ministre Gabriel Attal et le Président du Rassemblement Nationale en viennent aux mains...
Et ce n'est que le premier article. Il leva ses yeux vers moi , le visage impassible avant de poser le journal sur la pile de journaux.

-Monsieur le Président... C'était un accident. Je m'excuse j'aurais dû faire plus attention. Je dis en regardant de loin les articles nerveux. Avant de me rendre compte que je m'étais retenu de respirer.
Ça ne se reproduira pas.

Emmanuel Macron se lève avant de se diriger vers moi et de poser sa main droite sur mon épaule. J'avale difficilement ma salive nerveux.

-Gabriel avez fait une erreur. Vous apprendrez de celle-ci. Mais il est important que vous continuez d'avancer. Pour le bien de LREM et de tous faites attention à vos interactions avec Jordan Bardella. Il dit tout en observant mes réactions.

Je hoche la tête en regardant un tableau dans mon bureau en réponse.

-Vous avez un débat avec monsieur Bardella ce soir sur TPMP vous feriez mieux de vous préparer. Bonne journée. N'oubliez pas ce que je vous aie dit Gabriel. Le président dit avant de quitter mon bureau.

Après qu'il soit sorti de mon bureau je me suis assis sur mon fauteuil et me suis préparé à mon débat du soir.

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⏰ Dernière mise à jour : Jul 31 ⏰

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