Seule à Seuls [TOME 2]

Posséssif à souhait!

J'ai mis mes bras autour de son cou et il m'a porté pour m'emmener dans la chambre.

Le lendemain matin, je me suis réveillée avant Jungkook. Il était déjà neuf heures du matin et j'avais mon avion pour le Japon dans quelques heures.

J'ai caressé le visage parfait du maknae de BTS. Il dormait profondément, et j'avais passé la nuit blottie contre lui. La chaleur de son corps était la plus agréable des sensations.

Jungkook a ouvert les yeux environ dix minutes plus tard.

- Bien dormi ? lui ai-je demandé.

- Reste là encore un peu...bafouilla-t-il en me serrant de nouveau contre lui.

- Je dois me préparer pour prendre l'avion cet après-midi, alors pas longtemps.

- J'ai pas envie que tu partes. J'ai un mauvais pressentiment. Je préfère te savoir proche de moi. J'ai besoin de savoir que je suis le seul qui puisse t'avoir.

- Kooki, tu es possessif à souhait...C'en est étouffant par moment. Je t'aime, tu es le seul qui puisse avoir une relation aussi intime avec moi, cependant, je ne supporte pas d'être privée de mon amitié avec d'autres personnes sous prétexte que tu n'es plus la seule personne avec laquelle je me sens bien.

- Je sais, je sais...Mais je ne peux pas retenir ces sentiments. Je ne changerai jamais là-dessus.

Je l'ai embrassé puis je suis sortie du lit. Kooki a grogné lorsque j'ai ouvert les rideaux puis a pris son temps pour se lever, le temps que je prépare à manger pour nous deux.      Nous nous sommes assis l'un en face de l'autre autour de la table de la cuisine du grand appartement de Jungkook.

Après manger, nous nous sommes habillés puis nous avons pris la voiture. 

- Je te dépose où ? 

- Chez moi s'il te plait.

- Tu m'appelles une fois au Japon princesse. N'oublie pas qu'au moindre problème, tu peux compter sur moi. Je t'écouterai toujours. 

- Pareil pour moi. Je t'adore malgré le fait que ta plus grande qualité soit de n'avoir que des défauts.

- Hé! Tu étais innocente et romantique il n'y a pas deux secondes! Comment peux-tu me tacler comme ça ?

Je l'ai embrassé sur la joue et je suis descendue de la voiture pour me rendre dans mon appartement.

J'ai poussé la pote de l'appartement sans bruit au cas où certains membres de Stray Kids dormiraient encore. Je suis allée dans la cuisine à pas de loup pour me ervir un verre dos. Alors que je prenais quelques vitamines avec l'eau, une main s'est posée sur mon épaule, me faisant sursauter et renverser la moitié de mon verre sur mont-shirt. Je me sui retourne pour me retrouver devant Felix. 

- Je t'ai fait peur ? Pardon. Comment tu vas ? Bien dormi ?

- Ça va, c'est pas grave ça va sécher. Tout va bien pour moi, et toi ?

- Ça va. Disons que quand tu n’es pas là, j’ai l’impression que c’est une toute autre ambiance à la maison. m’a-t-il répondu.

- Ah oui ? Comment ça ?

- C’est plus...masculin on va dire...En tout cas hier soir, l’appartement était sans dessus-dessous! Bangchan et Changbin sont restés ranger pendant bien deux heures!

- Les pauvres!

- Enfin ça rappelait quand tu n’étais pas encore là. Mais moi je préfère t’avoir avec nous.

- Trop gentil mon Yonnie! Moi aussi je vous adore.

- Au fait, hier Hyunjin a retrouvé ton téléphone. Il était dans le studio de l’autre fois, sur le banc, bien visible.

- Ah oui ? Alors d’où viennent les posts ? C’est bizarre. En plus je ne pose jamais mon téléphone sur les bancs. Ou si ? ai-je pensé à voix haute.

- Ah ça, ce sont de très bonne question. Si tu veux, ton téléphone est sur la table basse.

- Merci.

Je me suis déplacée jusqu’au salon. J’ai récupéré mon téléphone et je me suis assise sur le canapé.

- Félix, tu peux m’apporter mes anti-douleurs qui sont dans le placard de droite s’il te plaît ?

Il a obéit et s’est ensuite assis à côté de moi.

- Tu as très mal ?

- Je m’habitue. Je crois qu’il y a pire.

- Tu me dis si tu as besoin de quoi que ce soit, évite de trop te déplacer.

- Merci Félix.

J’ai déverrouillé le téléphone puis j’ai vérifié les réglages. Il y avait deux empreintes digitales enregistrées au lieu d’une. J’ai pris un screenshot et j’ai supprimé l’empreinte.
Ensuite j’ai consulté mes réseaux sociaux et mes photos: rien n’avait changé mises à part les photos de moi et d’autres idols qui ont été postées mais j’étais déjà au courant. Rien de bien dramatique finalement. Espérons que rien n’est été téléchargé sur un autre appareil.

J’ai envoyé un message à ma mère puis j’ai vu que mon père m’avait contacté. J’appréhendais de l’ouvrir, comme souvent. Il allait de nouveau me demander une somme importante, sinon il n’aurait pas envoyé de message.
J’ai ouvert la conversation.

Un million ? Il me demandait sans la moindre gène un million d’euro ? J’ai faillit tourner de l’œil. Ça faisait vraiment beaucoup cette fois! Je ne pouvais pas accepter de lui verser une telle somme, surtout pour des jeux d’argent!

Je suis allée voir mon compte en banque. Je possédais tout juste 1 020 500 euros. Largement assez pour vivre, et vingt-mille euros était une sommes suffisante pour vivre si je continuais à travailler...sauf que je ne pourrais plus payer les nombreux soins de ma sœur et ma mère. Et c’était tout le problème. Je devais dire non.
J’ai décidé d’appeler mon père pour en parler de vive voix.

- Allo ? Papa ?

- Ma petite Siwoo! Comment tu vas ? Tu as vu le message que je t’ai envoyé ?

- Oui, à ce sujet...Tu ne crois pas que tu vas trop loin ? Je veux dire...un million, ce n’est pas rien!

- Mais je suis certain que tu les as.

J’ai hésité à mentir. Finalement j’ai eu une autre idée.

- Si je t’aide en te prêtant l’argent, je veux que tu me fasses un crédit.

Je me pinçais la lèvre suite à cette demande. Il allait rager.

- Comment ? Toi aussi tu veux m’endetter ? Pourquoi me faire ça ? Hein ? À moi, ton père! Pourquoi ne pourrais tu pas me donner l’argent ? Dans la vie, il faut savoir donner sans rien attendre en retour.

- Il n’y a pas que toi papa, permets-moi de te rappeler que je paye également pour les soins et une partie de la vie quotidienne de ma sœur et ma mère. En plus je possède à peine un million. Tu es en train de me demander de te verser la totalité de ma fortune.

- Tu fais du favoritisme ?

- Quoi ? Mais n...

- Tu es prête à verser tout cet argent pour ta sœur et ta mère mais pas pour ton père ?

- Ma mère et ma sœur, elles, travaillent dur de leur côté afin de pouvoir se payer le minimum vital, je ne fais que les aider! Toi, tu ne fais que jouer, tu vis dans une énorme maison qui a coûté une fortune et tu me fais payer pour des choses absolument inutiles et évitable! Le pire, c’est que tu as le culot de me demander tout ce que j’ai!