Chapitre 4

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NARYA

La panique qui me gagne fais que je n'arrive à plus soutenir, je m'effondre au sol dans un bruit sec. Mes genoux me font mal face à l'impacte dur et froid du sol. Les larmes me montent, mais je les refoule intérieurement. Ce n'est pas le moment de pleurer.

Les interrogations fusent dans mon esprit, pourquoi ? Pourquoi ? Et encore pourquoi ? Je souffle et me dirige vers un coin de la pièce avec les dernières forces qu'il me reste.

Je comprends plus rien, mon père a une dette ok, mais je n'ai rien avoir dedans.

J'essaye de calmer ma respiration qui est devenue saccadée. Quand je remarque que la pièce est vraiment petite et très peu lumineuses, mon angoisse monte en flèche.

J'ai l'impression que l'obscurité m'engouffre dans ma peur et dans mon angoisse. Mes démons font peu à peu surface dans mon angoisse et ma peur.

Les larmes commencent à couler et ma respiration se bloque, me privant de l'accès pour que l'air rentre. Je tremble comme une feuille. La porte s'ouvre d'un bruit sec, j'entends une personne s'approcher de moi rapidement.

— Calme-toi, respire après moi, chuchote une voix d'homme. Je la connais, j'en suis sûr, mais maintenant, ce n'est pas ma priorité.

Ma respiration se fait au rythme de la sienne, elle se calme peu à peu. Quand je lève ma tête, je tombe sur le visage du chauve. Je hausse mes sourcils.

— Ça va mieux, me questionne-t-il ?

Je hoche la tête et essaye de me lever. J'ai peur, vraiment très peur. Ce n'est pas la première fois que j'avais eu affaire à des gangs de quartier ou même travailler pour eu, mais là ce n'ai plus là même chose, c'est la mafia.

Je fais peut-être la maligne avec l'autre connard, mais la vérité, c'est que j'ai peur. Peur pour moi comme pour les filles qui n'avaient absolument rien demandé à toute cette histoire.

Son regard était toujours posé sur moi avec une petite inquiétude dans le regard.

— Je veux voir les filles.

— J'allai te ramener à la chambre qui t'est dédiée, les filles sont déjà dans la leur. On passera les voir.

— Ok.

Je lève et marche derrière lui direction ma chambre et ma nouvelle vie d'ailleurs. Rien que de penser a ça, une envie de vomir me vient. Nous montons les escaliers rapidement.

On arrive dans une pièce qui s'avère être le salon. Je ne suis pas sur du terme face à la grandeur de celle-ci. Il y avait un énorme canapé en angle blanc qui devait faire facile cent fois le nôtre. Une télé grande qui doit faire la taille du mur de mon salon, est disposer sur le mur blanc du salon, une table basse en rectangle en verre est devant le canapé. De longs rideaux beiges sont disposés devant les grandes baies vitrées.

Le carrelage est fait en marbre, un tapis blanc toute aussi énorme que le salon est poser en dessous le canapé et la grande table basse. C'est vraiment magnifique et je regrette vraiment de trouver ça beau et je admets pas que l'autre connard à vraiment de bons goûts.

On se dirige vers les escaliers qui sont aussi en marbre, le garde-corps est en verre ce qui rend l'endroit encore plus distinguer.

On monte les escaliers, quand on arrive à l'étage, plusieurs portes son disposer tout le long d'un couloir peu décoré. On rentre dans l'avant-dernière pièce du couloir.

IM GONNA BE YOURS { En pause }Où les histoires vivent. Découvrez maintenant