Chapter number twenty-one •

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Je suis aller près de la fontaine à 22h pétante. Il n'y avait vraiment personne à par un sans-abri avec son vieux chien

Après plusieurs heures à attendre dans le vide je pris mes affaires et commença à tracer ma route quand un homme mit sa main contre ma bouche dans le plus grand des calmes.
Mais je commençai à être habitué et assénai une boutade du bout du pied en arrière.
Je ne suis pas Jackie Shan mais c'est déjà ça !

Il recula d'un bond et me dévisagea du regard. Il tournait autour de moi en me scannant pensivement de haut en bas.

_- " Je sais où il est ton Jk ! Lâcha-t-il sans essayer de donner un contexte. "

J'haussai les épaules. Tous le monde à le chique pour soit disant m'indiquer où il est et je finis toujours avec des psychopathes sur les bras. Il baissa sa garde et me tandis un pendentif.

_- " Il m'a dit de te donner ça ! "

J'observai entre chien et loup le collier tout juste éclairé par la lumière pâle des lampadaires.
Il était magnifique. Il n'y avait pas d'autres mot pour décrire une telle merveille. Une fine chaîne brillante en argent surplombée par une pierre rose marbré de fil doré et turquoise.

_- " Wow ! C'est -c'est pour moi ?! Dis-je les larmes aux yeux en prenant compte qu'il était la dernière personne qu'il me restait et que je n'étais même pas foutu de dire où il était. "

_- " Il est en danger... Donc il prétend que ça peut prendre un peu de temps. Au final je pense que tu peux lui apporter un petit coup de pouce. Cracha-t-il en toussotant de temps à autres. "

Je rongeais mes ongles en réfléchissant.

_- " Comment... Comment puis-je l'aider ! Dis-je d'un ton assuré. "

Il me murmura des indications à l'oreille et j'écquarquillai les yeux de surprise.

_- " Mais mais enfin !? C'e-c'est hors de question !!! M'esclaffais-je outré en le pointant du doigt d'un air accusateur. "

Il fit un petit sourire mesquin et glissa ses mains profondément dans la poche ventrale de son sweat gris.

_- " Demain dans la nuit. 23 h dernier carat. Je compte sur toi si tu le veux entier ton amoureux... "

_- " Pourquoi tu fais tout ça pour moi ?!  Questionnais-je incrédule. "

_- " Je ne fais pas ça pour toi. J'ai mes raisons mais mon but n'est pas de vous nuire. Simplement de profiter et de tirer les marrons. C'est pas très honnête par contre c'est diablement efficace. Expliqua-t-il, magnant ces ficelles dans l'ombre. "

Il partit lentement dans un silence frissonnant puis je m'accroupis sur un trottoir, la tête enfoncée dans les genoux commençant à sangloter dans l'indifférence la plus total.















Je sursaute à cause d'une sensation humide sur ma joue. Lorsque j'ouvre mes paupières je vois un grand et magnifique ciel bleu avec quelques gouttelettes d'eau qui en tombaient.

Je souris niaisement et réalise d'un coup que j'étais en plein milieu d'un passage piéton. Je me levais lentement et de sacrémauvaise humeur et fonçai jusqu'à chez moi.

À mon arrivée, j'eus un drôle de présentiment amer. J'ouvris la porte en grand sur des déménageurs qui emballait les meubles.

_- " Circulez jeune homme vous nous empêchez de travailler ! Râla un ouvrier en essayant de passer. "

Je serrai fort les poings et les dents comme un caniche contre un doberman allemand. Aucune idée de si ça existe mais c'est la sensation que je ressens maintenant.

Je lui arrachait le gros carton des pattes et réalisai qu'il était trop lourd. Il tombait dans un fracas strident.

_- " C'était la vaisselle. "

Je lui hurlait dessus de frustration. Le pauvre... lui aussi sa journée commence très mal.
Quand soudain je sentis une sensation chaude et réconfortante. Elle ressemblais à celle que je ressentais pendant que j'étais dans les bras du beau brun.
Mais cette odeur... c'est...

_- " Désolée mon petit... Désolée... Consola la voix bienveillante de Débora derrière moi. "

Je sentis quelque-chose de mouillé sous mon nez communément appelées de la morve. Je lui sautai dans les bras dans un câlin.
Les ouvriers nous regardait avec incompréhension. Je leur tirai la langue et me pris une légère tappe derrière la tête par Débora qui arborait un sourire mince.











~À 23h~

Je met un short à paillettes bleu clair et une chemise blanche en soie. Par dessus un gros pénoir en fourrure couleur taupe.

Je marchais à pied dans la rue sous les regards très perplexes des passants. J'étais rouge pivoine et pour la première fois depuis un bail j'avais envie de m'enterrer six pieds sous terre.

Mon look fais pitier je vous l'accorde.
J'arrivais aux abords d'une startup huppée et me mêla à un groupe de ... femme de joie je suppose. Je faisais genre de les connaître et je passais dans la masse à travers les mails de la surveillance des vigiles.

Je baissais la tête au moment de passer devant eux et ça passe crème. C'est à la fois rassurant et tellement vexant.

L'intérieur demeure splendide. Je veux que se soit mon nouveau chez moi. La déco est à mi-chemin entre moderne et classe avec de magnifiques escaliers en colimaçon qui doivent mener sur un étage prometteur de pépites d'or.

Le parquet verni, les lustres de luxe, les aquariums remplis d'exotisme... Je suis au bon endroit pour jouer la prostituée de luxe pour le kidnappeur de celui que j'aime...





MaFiA ¥ TaekookOù les histoires vivent. Découvrez maintenant