PROFRANLIE - Une Patrie, un Guide, un Remède

Prologue

PROFRANLIE

Une Patrie, un Guide, un Remède

Mes frères, mes sœurs, l'heure n'est plus au combat mais au deuil. Un homme ne pleure que lorsque sa mère meurt. Ce soir, ma mère, notre mère est la France. Notre mère à tous, à succombé d'un maux nouveau, d'une rougeole inarrêtable. La capitale a succombé à son tour, sous les feux des malades. Sous leur barricade et leurs humeurs blafardes. Ils s'appellent camarades, ils s'appellent partisans ! Ils ne s'appellent plus Allemands mais mourants !

Maintenant qu'est-ce qui fait trembler le monde ? Ceux venant des catacombes ! Les communistes enterrés par les allemands se relèvent et propagent leur peste, la peste rouge. Elle court dans toutes les terres d'europe à présent ! Dans les esprits elle se terre, dans les idées ! Chez les jeunes, les communistes, la délinquance et la violence ! Les indésirables ne sont pas morts, ils sont là pour détruire tout ce qui a été accompli.

Notre état à présent, seul enfant sain de la France se retrouve sans parents, la Profranlie s'est fermée sous mes ordres ce matin à 8 heures. L'état d'urgence est déclaré.

Désormais, tout export/import, est interdit. Les frontières ferment jusqu'à nouvel ordre. L'état va nationaliser toute presse ou entreprise afin de prévenir toute propagation de cette maladie psychique. Une grande crise justifie des grands moyens. Des grands remèdes ! Je peux vous assurer, que tous les médecins, psychiatres, réunis en Profranlie sont déjà en train d'élaborer une solution contre ces malades indésirables. Moi, et la Profranlie, vous protègerons de la Peste Rouge, de l'Insanité. Nous faisons déjà tout ce qui est en notre pouvoir.

- Lucien Arcain, 12 juin 1951