Recueil de One Shot Livaï

𝐋𝐞 𝐩𝐫𝐢𝐱 𝐚 𝐩𝐚𝐲𝐞𝐫 - 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟏

- (T/p) ! Descend ! Le petit déjeuné est servi !

- Oui j'arrive Ada !

J'aurais tout donné pour un peu de rab dans mon lit mais malheureusement la réalité m'appelle. Le soleil n'est pas encore levé et Trost dort encore profondément lorsque je descends cet escalier pour prendre mon premier repas de la journée. J'habitais une petite maison de ville au centre de Trost près de la place de la fontaine. C'était un quartier animé bien que pauvre.Ici, les gens n'avaient pas beaucoup d'argent et la situation ne s'est pas amélioré avec la chute du mur Maria il y a quelques années. Ada s'était battue pour que nous puissions avoir ce niveau de vie, bien qu'il ne soit pas exceptionnel, c'était déjà mieux que ce que nous avions connu avant ça.

Sofia, ma petite soeur, et moi étions née dans les bas fond de la capitale. J'ai eu la "chance"de connaitre ma mère contrairement à la petite brune. Nous étions devenu une charge financière trop importante et du jour au lendemain je me suis retrouvé dans la rue avec une couverture et un bébé dans les bras. Il parait qu'un noble à proposer une place à la surface à notre génitrice qui visiblement n'a pas hésité à nous sacrifier. Heureusement, Ada nous a trouvé et nous a éduquer du mieux qu'elle pouvait. Ada était une prostitué des bas fond, ce qui lui permettait d'avoir un salaire suffisant pour nous élevé toutes les deux. Je me souviens qu'il lui arrivait souvent de sauter des repas quand l'argent manquait. C'était elle qui se sacrifiait pour nous et je lui en serai à jamais reconnaissante.

- Ada, tu ne mange pas ce matin ? demandais-je en haussant un sourcil d'étonnement.

- Je n'ai pas très faim. Dépêche toi d'avaler ton petit déjeuné, ton service commence dans trente minute et il est pas question que tu sois en retard !

- Oui oui, ça va. Je me dépêche !

Mon travail était simple, bien que physique, je nettoyais les rues de Trost. Très tôt le matin, avant même que les maraichers ne viennent poser leurs stands, je m'occupais de ramasser tout les crottins de cheval et nettoyer les rues pavé de pierre à grand coup d'eau de la rivière.C'était loin d'être un job de rêve mais ça permettait de payer les impôts toujours plus important demandé par le roi Fritz.

- Quand est-ce qu'on ira faire le marché, on commence à manquer de fruit et légume. Soulignais-je en dévorant mon petit déjeuné.

- Ne parle pas la bouche pleine, elle me frappa derrière la tête. Je te l'ai déjà dis ! On ira bientôt, j'attends la paye des derniers clients.

En remontant à la surface, Ada est devenue couturière à son compte pour subvenir au besoin de la famille. Approchant de la cinquantaine, c'était un métier usant pour elle et je m'inquiète souvent de sa santé. C'est la raison pour laquelle j'ai décide de travailler dès que les patrons voulaient bien de moi. A Trost, ils ne regardent pas vraiment la majorité d'une personne si elle montre une motivation et une détermination à toute épreuve.

***

Il était maintenant presque midi, mon ventre criait famine et les étales du marché emplit de couleur et d'odeur alléchante n'arrangeait pas ma situation. J'avais enfin terminé mon service, les rues étaient propres et mon devoir était enfin accomplit ! Mes pieds me guidèrent à travers les stands du marché pour rejoindre ma maison et aider Ada au ménage. Je sentais les regard méprisants des maraichers me brûler le dos mais, j'avais fini par avoir l'habitude. Bien que nous faisions tout pour être aimable et nous rendre utile à la vie des habitant de Trost, la seule chose que ces derniers avaient retenu c'est que nous venions des bas fond. J'avais eu droit aux insultes les plus fleuries et aux clichés les plus poussées. Nous étions porteuse de malchance ou de maladie, nous étions sale, pas éduqué et même des sauvages sanguinaire. Beaucoup m'ont balancé que je n'avais pas ma place ici et que j'aurais du rester croupir dans les bas fond jusqu'à en crevé.