Recueil de One Shot Livaï

𝐋𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐧𝐞 𝐦𝐞𝐮𝐫𝐭 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 (𝐔𝐀) 𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞 𝟒

Cet OS a été co-écrit avec @JasminaStyless 

TW : Sang, Mort, Séquelles Psychologique 

PDV Livai

C'est dans le silence le plus total que je regarde Aria, le dos bien droit, s'éloigné d'un pas déterminé en direction de la sortie emportant son précieux générateur avec elle. Une petite voix au fin fond de ma tête me dit que j'ai vraiment agit comme un con mais ma fierté l'emporte tout de même. Je suis prêt à parier que d'ici dix minutes elle reviendra, toute tremblante pour que je redevienne son garde du corps personnel.

Son aura irradiante de fureur me brûle encore après son départ. Elle comprendra plus tard que si je suis aussi dur avec elle c'est pour une bonne raison. Dans ce nouveau monde nous n'avons pas le droit à l'erreur. Le copinage et la liberté c'est terminé, ici c'est la survie et le chacun pour soi qui prime.

Un bruyant soupire d'exaspération m'échappe tandis que je jette un oeil à ce que j'ai déjà pu récolter. : Quelques conserves abandonné par d'anciens visiteurs et de précieux outils. Chaque vivre que je ramasse est une bouée de sauvetage dans cet océan de ruines. L'eau, la nourriture, les médicaments tout est absolument essentiel. Je dois me concentrer sur la tâche à accomplir, même si Aria pense

pouvoir gérer tout cela seule. Une fois mon sac à dos plein à craquer, je me dirige à mon tour vers la sortie en espérant secrètement y retrouver la brune pleurant pour que je l'accompagne. Malheureusement, aucune trace d'elle à l'extérieur. Je ne peux réprimer la vague d'inquiétude qui prend place au fond de mes entrailles. Et si il lui était arrivé quelque chose ?

Bien qu'elle soit insupportable avec ses rebellions à deux balles et ces pseudo punchlines qui sont censé me toucher en plein coeur, Aria est trop bonne pour ce monde. Sa gentillesse et sa naïveté font d'elle une cible facile et c'est vraiment ça qui m'inquiète alors, rapidement je commence à la chercher des yeux d'abord dans la rue principale puis, je me dirige rapidement dans les ruelles alentours.

Soudain, au détour d'une ruelle, des éclats de voix me parviennent suivi de puissants aboiement de chien. Chorizo. Mon coeur rate un battement tandis que d'un pas pressé mais que j'espère assez discret je me rapproche de l'origine du bruit, arme à la main. De nouveau j'entends des brides de conversations, des insultes principalement accompagné de gémissement de douleur. Puis, brisant le silence, un coup de feu aussi soudain que puissant. Je sens mon sang se glacer dans mes veines, je me jete à corps perdu dans la ruelle et ce que j'y découvre me tétanise. Horrifié, je pose mon regard sur le corps de Chorizo gisant dans une marre de sang. Pas très loin, Aria est au sol mise en joug par un homme balafré. La brune est au bord de l'inconsciente, je la vois lutter pour ne pas sombrer. Le sang dégoulinant de sa tempe jusqu'au bas de sa joue fait monter en moi une vague de colère.

- Fais tes adieux salope.

Sans réfléchir, je lève mon arme en direction du balafré et tire. La balle, transperce l'air puis sa tête de part en part avant qu'il ne s'effondre avec fracas tout près de la brunette. Le pistolet qu'il tenait lui échappe dans la chute et Aria y voit une occasion de s'en saisir, ce qu'elle fait sans attendre. La femme qui se tenait tout près et que j'imagine faire parti de la même bande de pillard est pétrifié. Je lève à nouveau mon arme dans sa direction, me dévoilant complètement.

- Ecarte toi, dis-je d'une voix basse et menaçante. Immédiatement.

- Ok, du calme. La femme leva les mains en signe de reddition tout en reculant lentement pour mettre de la distance entre nous. Elle manqua d'ailleurs de butter dans le corps d'un deuxième homme.

- Dégage.

Elle ne se fait pas prier et détale en courant, disparaissant dans les ombres de la