Le masque du démon : une justicière brisée

Les Larmes de Paris

~My Dad, my héros
My first love, My Forever Hero ~

Je suis dans ma chambre à Paris, dans mon appartement qui, bien que spacieux, me convient parfaitement. C'est un havre de paix, un endroit où je peux enfin respirer et me sentir chez moi. Les murs sont décorés avec goût, ornés de tableaux d'art moderne que j'ai collectés au fil des ans, et les grandes fenêtres offrent une vue imprenable sur la ville lumière, avec la Tour Eiffel majestueuse à l'horizon. Cependant, malgré le charme de mon chez-moi, la fatigue s'est accumulée.

Les derniers mois ont été un tourbillon incessant de déplacements et de missions. J'ai passé ma vie dans des avions, traversant fuseaux horaires et continents sans répit. Chaque vol, chaque atterrissage, chaque nouvelle destination ajoutait une couche supplémentaire à ma fatigue. Mon corps réclame une pause, et mon esprit est saturé des défis constants et des confrontations épuisantes.

Ce week-end de repos est une bénédiction. Pour une fois, je n'ai pas de réunions, pas de rendez-vous urgents, pas de criminels à poursuivre. Je peux enfin prendre du temps pour moi, me ressourcer et me retrouver. Mon premier plan est de dormir, de rattraper toutes ces heures de sommeil perdues. Ensuite, je prévois de courir un peu, de sentir l'air frais de Paris sur mon visage et de me détendre avec un bon film ou deux. Peut-être même trois.

J'ai une longue liste de films à regarder, des classiques que je n'ai jamais eu le temps de voir, aux nouveautés que tout le monde recommande. Un marathon de films, des moments de détente pure, voilà ce dont j'ai besoin. Une fois ressourcée, je pourrai affronter la semaine à venir avec une énergie renouvelée.

Le Lundi matin, je sais que le calme sera de courte durée. Le travail reprendra, et je serai de nouveau plongée dans l'inconnu. Chaque nouvelle mission apporte son lot de surprises, de dangers et de défis. C'est le lot de ma vie à Interpol. Je ne sais jamais à l'avance ce que je vais devoir affronter, quels nouveaux ennemis je vais devoir traquer, quelles nouvelles horreurs je vais découvrir.

Mais pour l'instant, je me concentre sur ce moment de paix. Je suis chez moi, dans mon appartement à Paris, avec tout le temps devant moi pour me reposer et me préparer pour les combats à venir.

Morphée me fait des avances et je décide de les accepter. Luttant contre la fatigue depuis des jours, je m'enfonce avec délice dans les bras du sommeil, appréciant chaque seconde de repos bien mérité. Je m'endors rapidement, bercée par le silence et la sérénité de mon appartement.

Je suis brusquement réveillée par des bruits assourdissants, une forte musique et une télévision allumée à plein volume. Le son me perce les oreilles et me tire de mon sommeil. Je jette un coup d'œil à l'horloge : 8h30. Encore épuisée, je me rends compte que je n'ai pas eu suffisamment de sommeil. Mais il y a quelqu'un chez moi, et je sais déjà qui c'est.

Je me lève en grognant légèrement et descends les escaliers pour rejoindre le salon. D'un geste agacé, j'éteins la télévision et me dirige vers la cuisine, où je trouve ma sœur, Zoé, dansant comme une folle sous une musique cubaine entraînante.

"Zoé, baisse le son, s'il te plaît !" Je dis en m'asseyant lourdement sur une chaise, espérant qu'elle m'écoute.

Mais Zoé, trop occupée à danser et à faire des crêpes, ne semble pas m'entendre. Je sens la frustration monter en moi.

"Zoé !" Je crie cette fois, le volume de la musique commençant sérieusement à m'énerver.

Elle se retourne enfin, un sourire éclatant sur le visage. "Salut Elena Alvarez ! Tu vas bien ce matin ? Je ne suis pas sourde, tu sais !?"