𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗...

Chapitre 14

- Tom Kaulitz -

Tess' entre dans la pièce aussi énergique que d'habitude, signe que sa mère doit aller bien. Quand elle aperçoit Laura, elles courent dans les bras. C'est assez mignon à voir. Un sourire béa apparaît sur mes lèvres.

  – Je suis venue récupérer le colis ! Déclare Tessa.

  – Je ne retourne pas à l'appartement, et toi non plus. Rétorque Laura, plus sérieuse.

Le regard de ma meilleure amie vague entre moi et sa meilleure amie. Alors Laura continue ;

  – Harry à était très violent cette fois, et Tom à proposer de nous accueillir pour notre sécurité.  J'espère que ça ne te dérange pas...

  – Non mais tu rigoles ! Pas du tout ! Je vais vivre avec mes frères !! Dit moi Tom, elle est au courant ?

Ma mâchoire se contracte, et elle comprend la gourde qu'elle a fait. Elle se reprend alors le plus naturellement possible.

  – C'est le plus gros séducteur de Los Angeles, fait attention à ne pas tomber dans ses filets ma petite !

Laura se tourne vers moi, un sourire provocateur et un lèvres et un sourcil levé.

  – Ah oui ?

  – Oh que oui ! Ricane Tessa.

  – Tu veux pas plutôt réveiller Bill le temps qu'ont débarrasse vos affaires avec Laura ? Je la coupe.

  – Mouais, je vous ai à l'œil ! Dit-elle en nous pointant du doigt à tour de rôle.

Elle part en courant dans les escaliers en hurlant « BILLY » à tout vas. Je secoue la tête en souriant. Laura me dit qu'il faudrait y aller avant que le concierge et amis de Harry arrive dans l'immeuble à dix heures.

Je la suis à l'extérieur de la maison et entre dans mon Range-Rover. Sur le trajet, elle est très silencieuse. Alors je demande ;

  — Je peux te poser une question ?...

  — Oui ? Elle tourne son visage dans ma direction.

  — Qu'elle est la chose la plus horrible qu'il t'es fait ?...

Elle se concentre réellement et répond d'une voix faible.

  — Autorisé mon copain d'adolescence à coucher avec moi en soirée... Et que même si je dirais sûrement non, je ne le pensais pas réellement...

Mon cœur s'arrête de battre quelques secondes. Comme il a pu faire un truc pareille à sa fille ?... Il est inhumain... Il me répugne tellement à cet instant que je pourrais faire demi tour pour le tué de mes propres mains. Il mérite de crever.

— Il c'est passé quoi du coup...? Je demande, incertain.

— Il c'est passé que mon petit copain m'a violé, Tom. Que ma première fois n'a été que souffrance et larmes de sang.

— Je suis désolé, Laura. Tu ne méritais absolument rien de tout ce qui t'es arrivé.

Elle rigole jaune en réprimant une larme.

— Pourtant je pense que j'ai eu assez de preuves par la vie pour en conclure que c'est moi le problème, et pas les autres.

— Absolument pas. Tu n'est pas fautive du malheur qui t'es tombé dessus. Mais seul ton persécuteur vas avoir le corps et la conscience salit. Vie ta vie sans te dire que c'est de ta faute, parce que le contraire est faux.

Elle détourne le regard et réprime un sanglot. J'ai horreur de voir pleurer quelqu'un qui n'a rien mérité de ce qui lui est arrivé, et particulièrement les femmes. Je pose ma main sur sa cuisse gauche.

- Laura Fisher -

Je réprime des sanglots. En parler et recevoir des conseils m'a fait du bien, mais ma douleur à réapparu. J'ai tellement mal au coeur que s'en est étouffant. Pourquoi toute la misère du monde tombe sur des personnes innocentes sont salit part la noirceur qui les a embrassés.

Une chaleur douce et protectrice me parvient. Je jette un coup d'œil sur ma cuisse. La main de Tom l'encercle doucement. Il ne me regarde pas parce qu'il est concentré sur la route, mais une petite larme coule le long de ma joue.

Mon cœur est réchauffé par la lumière au bout de mon tunnel de malheur. Il pourrait être ma rédemptions, mon sauveur. Et si j'ai simplement à jouer la femme amoureuse et présente pour son copain, je le serai. Parce que je veux avoir l'image qu'il me délivre de lui, pour l'éternité. Il n'est pas le connard sans cœur et froid que certaines femmes ont décrites. Il est...tout le contraire.

Je ferme les yeux et inspire le bonheur prochain qui me tend les bras. Tout sera...mieux. Loin de la douleur que j'ai enduré pendant des années. Je suis libre...

La voiture s'arrête et Tom me dit que nous sommes arrivés. En effet, il est garé sur le parking en bas de l'immeuble.

  — Ferme bien ta voiture. Je lui lance.

  — Pourquoi ?

  — Parce qu'ici, les gens n'ont rien d'aussi cher et ne l'auront jamais par leurs propres moyens. Je dis, plus sérieuse.

Il déglutis difficilement et verrouille la voiture en prenant les clefs avec lui. J'entre le code de l'immeuble. Pour mon plus grand malheur, un rat s'en échappe alors j'ouvre la porte. Je lâche un petit cri strident, ce qui fait bien rire le guignol derrière moi.

  — Oh la ferme ! Je raille.

Il rigole de plus belle et me suis dans les escaliers. Son rire... l'une des plus belles mélodie que je n'ai jamais entendu de ma vie...