𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗...

Chapitre 15

Je pousse légèrement la porte de mon appartement, le froid qui s'en dégage provoque de la chère de poule sur mes bras. Tout mes problèmes se dégage de cette endroit.

J'entre et allume la lumière, les faibles ampoules grésillent puis s'allument totalement. Je jette un coup d'œil rapide pour visualiser tout ce que je dois prendre, c'est à dire, pas grand chose.

— Laisse ici ce que tu n'utilisera pas. Ils seront toujours là. Souffle Tom et regardant autour de lui.

— Oui, mais le problème c'est que je n'ai pas un porte mon' illimité. Le loyer est trop cher.

— Je paierai le loyer. Il est à combien ? Il demande en prenant dans sa main des photos de Tessa et moi.

— Huit cents euros... J'avoue, honteuse.

Oui. J'ai honte de ne pas pouvoir payer une si petite somme. Mais le salaire misérable que me donne Harry ne suffit pas pour subvenir à tout mes besoins. Mais Tessa m'ai d'une grande aide avec le siens en parallèle.

— C'est tout ? S'exclame-t-il. Je me demande ce que se chien de Harry te donne... Il marmonne à la fin.

— Rien qui ne nécessite pas l'aide financière de Tess'.

Je me dirige dans ma chambre et attrape un grand sac de sport noir, qui contenait autrefois mes affaires pour le Hills. Un tremblement me prend quand je retire du sac mes tenues de « scène ». Je l'ai jette au sol sans y prêter attention. Je reviens auprès de Tom et mets tout mes vêtements dedans, ce qui est vite terminé vue le peu que j'ai. J'attrape ensuite un sac pour les affaires de Tessa et celui-ci est plein à craquer.

Je l'ai passe à Tom qui les prend, je vais ensuite dans la salle de bain et four tout dans un autre sac, je ne veux pas rester une minute de plus ici. Je fuis comme une voleuse, et sa me vas très bien. Je le referme et prends le dernier et unique sac pour mettre les effets personnels de Tess' dedans ainsi que nos photos et CD, Vinyles. L'appartement n'a plus aucune âme, mais c'est comme ça depuis un bout de temps.

Je tiens un sac dans une main et l'autre sur mon dos. De ma dernière mains libre, je prends la petite statuette que ma mère m'a offerte avant sa mort, lors de mon dernier concours...

  — Il faut se dépêcher avant que le concierge débarque !

Nous sortons en vitesse et je verrouille la porte derrière moi. Tom passe devant moi et nous rejoignons vite la voiture. Il jette les sacs dans le coffre et nous partons aussi vite que nous sommes venus.

Dans l'habitacle, je souffle d'aise. Tout est finit, une bonne fois pour toute. Et je commence à croire que le monde m'accorde enfin le bonheur, un ange tombé du ciel, Tom.

♪♪♪

Nous sommes rentrés il y a dix minutes et j'ai rangé avec l'aide de ma meilleure amie et de Tom, nos affaires. Je garde la même chambre tendis que Tessa est à l'autre bout du couloir. Près de la chambre de Bill.

Je suis assise dans mon lit quand on toque à ma porte, je laisse entendre un « entrez » et une grande silhouette apparaît dans mon champ de vision. Tom. Il approche de mon lit et s'installe au bout de ce dernier.

— Tu as besoins de quelque chose ? Je demande.

— Je suis venue pour le contrat.

J'acquiesce et il me tend une feuille regroupant toutes nos règles. Je la lit en diagonale et confirme que tout est parfait. Je lui la rends et il commence ;

— Avec le groupe, nous avons une interview demain en fin de journée. Tu devras m'y accompagner. Et si ont nous demande depuis quand nous sommes ensemble réponds « depuis quelques semaines ». Et je voulais savoir...

— Oui ?

— Le contact physique te dérange ? Il demande d'une voix plus petite.

— Du moment que tout est faux, y compris les baisers, ça me vas.

Il ricane et complète ;

— Tu vas tomber amoureuse de moi, poupée.

— Mais oui, cours toujours Kaulitz ! Maintenant dégage de ma vu !

Il lève les mains en signe de capitulation et sort de la chambre. Je souris bêtement et m'installe plus confortablement dans mon lit. S'il croit que sa arrivera, il se trompe lourdement !

Je me tourne en face de ma table de nuit. La statuette scintille garce aux rayons du soleil qui s'échappe des baies vitrées. Elle représente une petite ballerine. Pour un inconnu, seulement sa beauté lui importerait. Mais moi je vois bien plus. Un accomplissement, un souvenir d'un être chère. Tout ce qui me reste de ma carrière qui était fleurissant à l'époque. Avant d'être réduite au statut de Streep-teaseuse, j'étais une danseuse de haut niveau. J'allais bientôt partir en France pour un concours visant aux calcifications mondiales. Mais j'ai tout perdu en un claquement de doigts. La dance pour moi c'est toute ma vie, et si je n'ai pas au moins ça, qu'est-ce qu'il me reste ? Qui je suis...?