Chapitre 2

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- Tom Kaulitz -

Mon téléphone se mets à sonner dans ma poche et détourne le regard de la blonde sur le podium face à moi.

« Bill »

Merde ! Je me lève précipitamment pour sortir. Il ne faut pas qu'il entende la musique du club. Un fous à l'extérieur et sur que l'on ne peut pas entendre le Hills, je décroche.

  – Salut ! Tu es où ? Ont est dans la maison mais tu n'es pas ici.

  – Ouais, j'étais parti faire un tour en voiture en attendant votre retour.

  – Okay, ne rentre pas trop tard ! Me charie-t'il.

Je raccroche et tourne une dernière fois la tête en direction du Hills, avant d'entrer dans ma voiture et de démarrer. Laissons tomber mes envies pour ce soir.

- Laura Fisher -

Le client n'est plus là, et d'après Harry c'est ma faute. Je m'enferme dans les vestiaires et attrape mon sac de sport sur l'une des étagères. Je m'empresse de me changer, n'en pouvant plus de cette tenue indécente.

J'enfile mon bas de jogging gris et mon pull de la même couleur. J'enfile également ma paire de baskets que j'ai troqué contre mes talons de vingt centimètres de haut. Je rabats ma capuche sur ma tête et déverrouille la porte avant de sortir par la porte de service.

Dans la nuit noir de L.A, seulement quelques lampadaires éclairés la route. J'aperçois au loins mon appartement, la lumière y est allumée, signe que Tessa est rentrée.

♪♪♪

Je tape mes chaussures sur le tapis de l'entrée et les enlève. Ma meilleure amie m'accueille à bras ouverts. Je la prends dans mes bras et et dépose et petit baiser sur le bout de mon nez. Ce signe d'affection pourrait paraître ambigu pour certains, mais il prouve juste qu'au moins une personne à de l'affection pour moi.

Tessa et moi nous connaissons depuis la seconde. Elle était ma rédemptions quand je ne croyais plus en rien dans une des périodes les plus sombres de ma vie. Elle m'a apportée tellement de soutien et d'amour.

Elle se détache de moi et récupère mon sac. Comme d'habitude quand je rentre du « travaille », son regard se fait triste. Elle déteste que je fasse se boulot. Mais la danse c'est toute ma vie, alors même si je ne suis pas habillé exactement pareille que les ballerines ou bien les gymnastes, je danserai. Ignorant les pervers en manque qui se rinces l'œil en me matant.

J'économise depuis quelques années pour pouvoir ouvrir mon école de dans, comme l'a fait ma mère avant moi. La seule chose qui me différencie d'elle, c'est qu'à ma mort, je ne la léguerais pas à mon nouveau mari en pensant que je l'obtiendrait à ma majorité. Parce qu'Harry n'a rien fait de telle. Il a épousé ma mère à mes treize ans. Pour moi, il était une figure paternelle exemplaire. Mais son vrai visage c'est dévoiler à la mort de ma mère. Il a gardé pour lui l'école de danse qu'il a ensuite transformé en club de Streep-teas.

Quand j'ai eu dix huit ans, il m'a forcé à arrêter la danse classique pour m'inciter à vendre mon corps en dansant autour d'une barre en fer. Alors je garde l'espoir que je sortirai de ça. Que ma passion ne servira plus à son désir d'obtenir de l'argent.

Ma meilleure amie me sort de mes pensées en me tendant un chocolat chaud. Je la gratifie d'un sourire avant de la suivre sur le canapé. Elle a lancé une de ses séries préférées, et j'hésite à lui raconter ce qui c'est passer avec Harry quand elle me demande comment c'est passé ma soirée.

Contrairement à elle qui a un travaille respectable dans une boutique de fleurs la journée, je bosse seulement la nuit.

– Harry m'a demandé de coucher avec un client... J'avoue, honteuse.

– Tu rigoles ! J'espère que tu as refusé ! S'énerve-t-elle.

– Bien sûr. Je la rassure. Mais après ça, il m'a giflé. Il a posé la main sur moi, Tessa...

Des larmes incontrôlables me montent aux yeux en repensant à des moments des sombres de mon adolescence.

Tessa me prend dans ses bras en répétant qu'elle est là et que je suis en sécurité, chez nous. Mais pour combien de temps ?

Je vais devoir y retourner demain soir, et tout les autres jours de la semaine, je ne pas lui échapper. Il est mon maître chanteur depuis toujours. Je lui tiens tête, et je le regrette amèrement la seconde suivante.

Toutes les autres danseuses n'ont pas ce malheur. Et heureusement pour elles. Je ne souhaite à personne une peau père ignoble comme l'est Harry. Dans mes pires songes, je prie secrètement pour qu'ont me débarrasse de lui. Qu'il laisse mon âme en paix. Mais il est comme un boulet accroché à mon pied qu'on jette à la mer. Il m'entraîne encore et toujours plus bas et dans un océan de problème.

𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐃𝐄𝐔𝐗...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant