Abandonnée par tous

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Hermione se balade dans les couloirs de Poudlard, au lieu d'être à la bibliothèque un samedi après-midi. Elle ne sait pas si elle doit jubiler d'être de retour dans sa maison ou être triste de ne plus parcourir ces couloirs avec ses meilleurs amis. Ça fait deux semaines qu'ils se sont disputé et qu'elle est revenu à Poudlard. Elle regarde l'heure sur sa montre et vois que l'heure du couvre feu est passée, elle monte à la tour d'astronomie, sa cachette préférée depuis quelques temps, et s'accoude à la balustrade, elle sait que personne ne vient plus ici depuis la mort de Dumbledore. Elle attrape un paquet rectangulaire dans la poche de sa grosse veste et l'ouvre, elle sort une cigarette et un briquet. Elle l'allume et range son paquet, elle regarde le paysage en se perdant dans ses souvenirs.

Flashbacks

— Non mais c'est quoi cette blague ?! Depuis quand vous me cachez la mort de mes parents ?!
— Mione on ne t'a rien caché. On voulait te protéger. Lance Ginny.
— Me prot.... Me protéger ? Mais de quoi ? Voldemort est mort ! J'avais un sort pour leur rendre la mémoire ! Vous vouliez quoi ? Que je sois comme vous ? Dans le deuil d'un membre de ma famille ?
— Alors la c'est le pompon. Comment tu oses nous parler de Fred ? Il est mort, on l'a enterré, il y a un mois !
— Je l'ai perdu aussi je vous signale !
— Tu ne faisais partie de la famille que par substitution ! On t'a accueilli dès la deuxième année chez nous, comme Harry, mais Harry lui faisait plus partie de la famille que toi ! Parce que lui comprenait qu'on pouvait vivre si l'un de nous venait à mourir ! crie Ron.
— Vous n'auriez pas dû m'accueillir si je dérangeais ! J'aimais retourner dans le Londres Moldus à chaque vacances ! Au moins j'avais une maison stable, pas un taudis !
— Sors de cette maison tout de suite ! Ordonne Molly.
— Je vais partir, mais n'oubliez pas une chose, vous, vous avez pu enterrer Fred, Tonks, Lupin... moi je n'ai même pas pu dire au revoir à mes parents ! Vous ne méritez pas que je vous souhaite de vous rétablir de la mort de tout ceux que vous avez perdu, qu'on a perdu !
— Hermione attends !
— Non Angelina, je n'ai jamais fait partie de la famille, n'est-ce pas Ginevra ?

Elle sort du terrier qu'elle pensait sa maison depuis des années sans attendre de réponse, et transplane sur une plage vide. Elle regarde autour d'elle et ne voit personne, elle se cache derrière de gros rocher au cas où quelqu'un arrive. Elle fait apparaître un feu et sort un sac de couchage de son sac rétractable qu'elle transporte partout avec elle. Elle regarde l'heure sur sa montre et s'allonge dans son sac de couchage.

— Comment ils ont pu me cacher ça ? Ils savaient à quel point je me sentais seule depuis que je leur avait enlever leur mémoire... je leur en veux tellement ! Ils savaient que je ne lisais plus ce torchon de le gazette du sorcier pour toute ces bêtises dites à l'intérieur, et ils s'en sont servis. Je les déteste !

Ses larmes coulent le long de ses joues.

— Je sais que vous êtes là ! Montrez-vous et rangez votre baguette !

Cette voix, Hermione l'a reconnaîtrait entre mille. C'est celle qui la persécuté pendant tant d'année. Hermione sort de sa cachette les mains devant elle en signe de paix.