- 𝐏𝐢𝐥𝐨𝐭 -

489 14 32
                                    


Stress - n.m.

État réactionnel de l'organisme soumis à une agression brusque.

Cependant l'agression brusque était commis par l'événement qui se déroulait ce soir à 20h00 devant des dizaines de milliers de téléspectateurs. Mes mains sont moites et une goûte de sueur commençait à se formée sur mon front. Quant à mon cerveau il essayait de se concentrer sur ma fiche de révision, arracher d'un vieux carnet de brouillon que j'avais soigneusement préparé la veille énumérant les points clé du débat de ce soir. Merci l'insomnie.

J'étais assis dans ma loge, me faisant maquiller par l'équipe de production que je connaissais bien à force. Je pris une grande inspiration, me forçant à penser à quelque chose de relaxant. Je ferma donc les yeux l'espace d'un instant, profitant de la douceur du pinceau qui longeait mes cernes.

"Pas de stress à avoir Gabriel. Tu as fais ça des centaines de fois, pas de soucis à se faire." Me répétais-je dans ma tête.

Je pris une gorgé de mon fidèle Coca Zéro™ et regarda ma montre pour la 5 fois en 1 minute. Pourquoi l'heure passait aussi lentement quand on y prêtait attention ? Soudain, une voix me sortie de ma rêverie.

"Monsieur, nous avons fini la séance de maquillage, vous devez être à l'antenne dans 4 minutes. Je vous invite à avancer près du plateau." Me disais ma maquilleuse avec un ton qui se vallait rassurant.

"Merci Angie, à plus tard." Je lui rendu un sourire puis quittait la salle sans oublier ma pochette.

Je me dirigeait vers le plateau, la pression étant redescendu. Je serrais la main à des personnes de la production affichant un air confiant, tout le monde était bienveillant ici, enfin tout le monde sauf lui.

Me trouvant désormais à quelques mètres de mon adversaire politique, le seul et l'unique Jordan Bardella. Qu'est-ce que ce nom pouvais m'agacer, le simple faite de le prononcer me faisait grincer des dents. Malheureusement nous sommes dans un univers hypocrite où tout le monde se doit de rester courtois. Je lui tendis également ma main.

"Bonjour Monsieur Attal. Bonne chance à vous." Il brandit un sourire qui se voulais chaleureux mais pour moi c'était nulle autre que de la provocation.

"Bonjour à vous aussi Monsieur Bardella." Je n'argumenta pas plus que ça, ce serait un supplice.

Je me suis reculer et consultait mes notifications pour attendre que le top départ soit lancé. Majoritairement c'était des mentions Instagram et Twitter, je mis en ligne un poste selon lequel j'allais passer à l'antenne. Cependant je sentais par je ne sais quelle moyens un regard qui me fixait, je me tourna donc vers la source de mes problèmes et vis Bardella qui fixait un peu dans le vide ma pochette. Tous d'un coup il me dit :

"J'espère que vous avez des bons arguments cette fois, ça serait dommage d'apporter ce genre de pochettes si c'est pour dire des choses sans queue ni tête." Il ricane légèrement et remonta son regard vers moi.

Nan mais je rêve là ? C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité.

"Je ne vous permet absolument pas. Pour qui vous prenez vous ?- " Dis-je d'un ton médisant, légèrement méprisant.

Avant qu'il puisse répondre, une jeune femme nous interpella pour nous faire monté sur le plateau, face à face. Quelques réglages de lumières ce fit et la présentatrice Caroline Roux s'installa entre nous, l'émission débutat.

Nous avons parlé de divers sujets préoccupants actuellement le plus les Français. Cependant le débat en lui même semblait ridicule, malgré que les sujets abordés soient important nous nous coupons constament la paroles, mon adversaire lui répondais à côté de la plaque et moi je ne pouvais m'empêcher de sourire tellement c'était absurde. Il ne savais pas un mot de ce qu'il disais et ne donnait aucun chiffrage exacte. Qu'est-ce que les Français lui trouve sérieusement ?

"Il y a un droit de véto pour tous les sujets en Europe ?" Mon adversaire semblait soudain perdre ces moyens face à ma question, je ricane légèrement.

À la fin du débat, vers 21h00 je quittait le plateau, j'avais donner tous ce que j'avais mais c'était drôlement court et frustrant. Je pris une pause à l'extérieur du bâtiment pour fumer un peu, ça me détendais.

Cependant, ce que je n'avais pas anticiper c'était la bande de journalistes qui me sautait dessus à peine les pieds dehors. Ils me posaient un tas de questions sur le débat, ma vie personnelle et mes opposants. Je ne répondais qu'à demi mots quand je vis soudainement Jordan Bardella sortir.
Il manquait plus que ça.

Son regard allant de ma direction à ceux des journalistes pour répondre fièrement à leurs question et oublia casiment ma présence, il vit littéralement pour les caméras pendant que moi je le regardais en second plan, adossé au mur en fumant ma CE goût menthe glacial.

Une journaliste quelque peu intrusive l'interpella :

"Est-il vrai que vous êtes proches dans les coulisses avec Monsieur Attal ? Les internautes se questionnent sur la nature de votre relation dans la vie privée !"

Je manquais de m'étouffer avec ma propre salive. Qu'avait-elle dit !?

______________

Voilà le chapitre de ma première fanfiction ! Dîtes moi vos retour ;)

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬... • 𝓐𝓽𝓽𝓪𝓵 𝔁 𝓑𝓪𝓻𝓭𝓮𝓵𝓵𝓪 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant