- 𝐁𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐨𝐮𝐭 -

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Mon corps était lourd, très lourd. Ma tête était sur le point d'exploser à tous moment à cause de ma migraine affreuse, mes yeux me piquaient et j'avais des nausées désastreuses. J'étais en calçon, avec ma cravate négligeament desserer autour de mon cou dans un appartement et surtout dans un lit ne m'appartenant même pas. Je n'arrive pas à recoller tous les morceaux dans ma tête, qu'est-ce qui c'est passé hier ?

Mon corps me hurla de courir vers la salle de bain pour vomir les litres d'alcool imprégné dans mon sang, ce que je fit immédiatement. Je tiras la chasse d'eau et regardais ma tête dans le mirroir de la salle de bain, j'étais en pleine gueule de bois. Mes yeux étaient explosés, mes cheveux en bataille et je vois quelques marques rouges dans mon cou.

"Putain, mais c'est quoi ce bordel !?" Je cris en chuchotant comme pour chercher une réponse dans mon reflet.

Je me passa de l'eau glacial sur le visage, reprenant petit à petit ma conscience flou. Je sortie de la salle de bain et mis ma chemise sans la boutoné pour me dirigé vers le salon de l'appartement lumineux dont je ne reconnaissais pas la déco, j'entendais des fragments de disputes au téléphone. Une question me venait prioritairement en tête : Qui est la personne dans le salon ? Je tendis l'oreille vers la voix.

"Bordel mais tu m'écoute ou pas !?... Arrête, évidemment que je suis pas de ce bord, tu déconnes j'espère !? Nolwenn !" La voix était clairement énervé, à bout de nerfs avec une pointe de fatigue.

Mes yeux s'écarquillais à ce que je voyais devant moi, je ressentis des frissons dans tous le corps, tellement choqué et confus que j'étais paralysé sur place dans l'encadrement du couloir... Pourquoi est ce que je me trouvais chez Jordan Bardella ? Voir pire. Pourquoi j'ai passer la nuit à moitié nu dans son lit !?

La veille, 9h00.

Une fois décendu de l'avion et mis ma valise ainsi que mon ordinateur dans le taxi je partie en direction du centre de Marseille pour le reste de la journée.
Il faisait 27°C, j'avais chaud mais je devais gardé ma veste de costume ainsi que ma cravate serré pour être présentable, c'est le minimum.

Ça faisait maintenant 3h que je défilais dans la ville du sud, j'avais réussi à convaincre un certain nombre de personnes à voté pour ensemble au premier tour des législatives mais malheureusement je me suis aussi pris des remarques sur la réforme des retraites ainsi que de me parler de Macron.

Je détestais quand les gens me traitait comme un "mini-macron" ou "macron junior" certe c'était mon président et j'était plutôt flatté au début de ma carrière dans LREM mais maintenant c'est légèrement différent. Les gens ne voyais que ça et pas moi, le vrai moi, je ne veux pas vivre dans son ombre éternellement. Je l'admire pour son parcours et lui en est reconnaissant pour m'avoir permis d'être son premier ministre mais j'avais besoin de prouver que je valais plus qu'un jeune qui veut grimpé les échelons trop vite.

Après avoir manger dehors gratuitement dans un restaurant de qualité et pris des photos avec de nombreuses personnes sur la place, je discutais avec l'équipe de production jusqu'à ce que mon oeil soit attiré par une silouhette. Sérieusement ? Il pouvait pas allez plus loin ? J'essaye de ne pas y prêter attention mais je constatais que j'était un peu ailleurs durant le restant du repas.

Je pousse un soupire témoignant de mon agacement.

◇◇◇

Après avoir remercier tous le monde pour le repars je viens le voir durant son meeting, j'était curieux de savoir quel genre de bêtise il pouvait sortir. Théoriquement ça devrait me faire ni chaud ni froid mais ça me démange, va savoir pourquoi.

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬... • 𝓐𝓽𝓽𝓪𝓵 𝔁 𝓑𝓪𝓻𝓭𝓮𝓵𝓵𝓪 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant