𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬... • 𝓐𝓽𝓽𝓪𝓵 𝔁 𝓑𝓪𝓻𝓭𝓮𝓵𝓵𝓪

- 𝐇𝐚𝐬𝐚𝐫𝐝 -

Ce matin je me levais avec des petits yeux sous le bruit assourdissant de mon réveil. Je grommelais et rassemblait le peu de force que j'avais pour tendre le bras vers mon réveil, tous les matins je me maudit pour en acheté un nouveau.

Le chant des oiseaux me maintenait éveillé pendant que je réfléchissait à la journée qui m'attendait avachie sur mon lit, je devais aller ce matin prendre un vol Paris-Marseille pour rencontrer les habitants et expliquer ma campagne électorale après l'annonce surprenante d'Emmanuel Macron, c'était mon post qui était en jeu. Normalement je reste à Marseille 2 jours dans un appartement de fonction.

Le Président m'a pris un vol privé avec d'autres personnes importantes comme des riches ou des chefs d'entreprises. Ont était au total 15, puis mon équipe m'a fournis les clés d'un Loft près du vieux port.

5:50

C'était l'heure affiché sur mon réveil. Je m'y suis habitué à force, se réveiller tôt fais partie de mon quotidien. Je vais tel un zombie en direction de ma salle de bain, la lumière est aveuglante, ça me fais cligner plusieurs fois des yeux. Je me déshabille et prends une douche bien chaude pour me réveiller, je laissa l'eau ruisseller sur mon visage. Un petit moment de calme avant ma journée chargé.

Je me sèche avec une serviette en coton d'un blanc immaculé puis ébourrifait mes cheveux frénétiquement. Je mis un calçon bleu marine puis dans la foulée je me brosse les dents rapidement avant de me parfumé.
La senteur du parfum se répandit dans la salle de bain avec effervescence, on pouvais sentir une odeur de vanille avec des notes fruités sucré.

J'enfilais un ensemble de costume noir assortis à ma cravate, des chaussures en cuire et me passait un léger coup de peigne dans les cheveux, je pris ma petite valise, mon ordinateur et mes papiers.
J'étais enfin près à partir.

Mon chauffeur était en bas, je lui est envoyé mon emploi du temps chaques semaines et le prevenais dès que j'avais un petit changement d'horaires. Il prenna donc la route pour l'aéroport Charles de Gaulle.

◇ ◇ ◇

Après toute la procédure pour mettre ma valise en soute je rentrais dans l'avion luxueux et m'assoie près d'un hublot pour sortir mon ordinateur et commencer à travailler depuis l'avion. Ça faisait près d'une semaine que j'était sur ce dossier interminable et épuisant, j'étais à cours d'idée. Ça faisait près de 5 bonnes minutes que je fixait mon écran la tête posé dans ma main, décontenancé.

Je poussa un soupire.

J'étais assis dans un coin tranquille de l'avion, l'engin était trop grand pour acceuillir seulement 15 personnes.
Cependant je fût couper dans mon fil de pensé par une voix résonant derrière mon oreille, mon interlocuteur était courbé en avant derrière moi, les yeux pliser pour lire mon écran, les deux mains sur le dossier de mon siège. Un hoquet de peur se fit entendre de ma bouche.

"Si je peux me permettre, votre dossier sur cette loi est fondamentalement incorrect et, pardon de le dire.. débile. Vous l'avez écrite avec les pieds ?" Mon interlocuteur se redressa, un sourire en coin.

Je pouvais reconnaître cette voix mielleuse et sournoise entre milles. Je fronçais les sourcils et tourna vivement la tête vers la source de la voix.

"Vous- ...Ici !?" Je peinais à articuler traduisant ma surprise.

"Je vous connaissez plus éloquent Monsieur Attal." Il croisa les bras sur sa poitrine, fièrement.

"Je ne comprends pas, que faites vous dans ce vol !? Monsieur Macron m'a assuré qu'il y aurait seulement des hommes d'affaires importants." J'étais dubitatif sur sa présence ici, levant un sourcil.