- 𝐄𝐧𝐟𝐨𝐢𝐫𝐞́ -

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Je sentis les regards se poser sur moi tandis que la phrase tournait dans ma tête tel un disque rayé. Bardella me jeta un regard surpris que je lui rendis. Qu'est-ce que les gens imaginent sérieux ? Il prenait la parole :

"Nous nous croisons pour certaines occasions politiques, rien de plus." Dit-il d'un ton vaguement détacher. Je surenchéris avec :

"Nous n'allons pas nous tapés dessus pour autant, ont est de simple êtres humains après tous." Malgré que je pense l'exacte opposé, ce serait mal vu.

La foule de journalistes se dissipent quand Caroline Roux se dirigeait vers sa voiture à quelques centaines de mètres de nous. Les journalistes sont vraiment des mouches autour d'un lampadaire, toujours aller vers une source plus lumineuse. Ils nous laissent donc tous les deux avec une ambiance pesante.

Je pris une bouffer de fumer en bouche puis la relâcha dans l'air. Bardella s'adossa à côté de moi sur le mur froid des studios de France Télévisions, il consultat son téléphone silencieusement. Je le détaille du regard inconsciemment, il porta une chemise blanche très bien repasser dont les 2 premier boutons sont défaits accompagné d'une cravate bleu marine légèrement désserer, c'était accordé avec sa veste de costume de la même couleur. Ces cheveux étaient soigneusement peigné vers l'arrière, malgré les quelques mètres qui nous sépare je peux sentir son eau de cologne très masculine. Ces manches était remonter sur ses avant bras laissant sa montre Rollex® apparente. Je me perdis quelques instants en le regardant ce qui ne lui a pas échappé une seule seconde.

Il se racla la gorge.

"Je vous dérange peut-être ? Vous voulez mon autographe ?" Un sourire en coin.

J'étais honteux, détournant instantanément le regard. Pourquoi je l'ai fixé aussi longtemps ? Concentre toi Gabriel. Je mis ça intérieurement sous le coup de la fatigue.

"Je regardais l'heure sur votre montre, vous faîtes pas de films." D'un ton moyennement convainquant.

Il me sourit.

"Je n'en doute pas Monsieur.. Je n'en doute pas.." C'était clairement un sous entendu, je ne comprenais pas vraiment où il voulait en venir à faire son cinéma mais je n'avais pas envie de me battre plus longtemps contre lui ce soir, je rangais donc ma C.E. et detourna les talons vers mon chauffeur qui devait patienter depuis au moins 30 bonne minutes. Pauvre José, je lui donnerais un pourboire.

"À très bientôt, Attal." Marmonne-il.

C'est fou comment je ne peux pas respirer le même air que lui sans être sur la défensive, avec un semblant de mépris. Mais je n'avais pas non plus le choix, ses remarques sont toujours de trop quand il s'agit avoir une discussion sencé comme 2 personnes civilisés. C'était toujours pareil de toute manière, notre dynamique se résumait à se lancer des piques pour savoir qui va le plus s'en prendre et qui ressortira avec les éloges des électeurs.

Je ne me retourna pas et continua mon chemin, j'ouvre la portière arrière et monte dans la splendide voiture noir avec les vitres teintés. Très reconnaissable d'ailleurs.

"Bonsoir José, désolé de l'attente je me suis fait appé par des journalistes, enfin bon tu les connais. Tu peux me ramener à Matignon, je te donnerais un pourboire." Je connaissais ce chauffeur depuis mes débuts, c'est un bon type. Il n'est clairement pas assez payé pour ce qu'il fait..

22h40

Pendant le voyage je regardais par la fenêtre, Paris était plus belle la nuit, plus calme. C'est dommage que ses habitants soient aussi aigris et snob. Enfin bon, pas de généralité hein ! Cette journée était chargé, je suis épuisé d'avoir bosser toute la journée et d'avoir débattu ce soir. Je peux presque ressentir l'appel de mon lit depuis ici.

**BIP**

Tiens ? Une notification à cette heure-ci ?
Ça venait de Twitter ( X ), j'étais en première des tendances dans les # les plus récents. Est-ce par rapport au débat ? Aux questions journalistiques ? Ma curiosité l'emportait sur ma fatigue malheureusement. Je clique sur le tweet le plus mentionné et vis le compte officiel de Jordan Bardella. Étonnant.

Je relis plusieurs fois le tweet avant de réellement comprendre, pour être sûr que ma fatigue ne déforme pas le discours qu'il tennait

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Je relis plusieurs fois le tweet avant de réellement comprendre, pour être sûr que ma fatigue ne déforme pas le discours qu'il tennait. Je fût tous simplement scotché, je n'en revenais pas-

"Mais de quoi j'me melle !?" Je haussa légèrement le ton ce qui fit sursauté José.

Il venait de m'afficher publiquement devant la France entière. Il m'avait déjà provoqué plus d'une fois en faisant des provocations basiques dans ces tweets ainsi que des meetings où il s'inventait avoir gagner tous les débats nous concernant, mais là, il ne se cachait même plus. Il veut la guerre pûr et simple.

23h00

"Ont est arrivé Monsieur le Premier ministre." Dit José avant de regardé dans le rétroviseur avant.

"Très bien, merci beaucoup et bonne soirée." Je lui sourit et lui tendis un billet de 10€ qu'il pris instantanément avec un sourire sincère.

Je sortis de la voiture pour marcher vers les portes, mis la clé dans la serrure et se dirigeait vers mon appartement dans Matignon. J'étais vraiment exténué, contrairement à Volta qui m'acceuillie en se précipitant dans mes bras pour demander des carresses et de l'attention, devais avoir faim. Je fond devant sa petite bouille et me dirigeait vers la cuisine pour lui donner à manger, après ça je me déshabilla dans ma chambre pour me plonger dans mon lit. Ce qu'il m'avais manqué.

Je repensais au tweet, dans quels but il pouvais écrire ça ? Est-il vraiment désespéré à ce point ? Bon, c'est Jordan Bardella après tous. Qu'est-ce que les gens pouvais lui trouver avec son air hautain, son sourire narquois et ses valeurs plus que bancales à mon goût. Qu'est ce qu'il ne ferais pas pour gagner quelques voix, cependant je n'es pas dit mon dernier mot, je voulais me venger malgré que je trouvais l'idée franchement immature je ne devais pas s'abaisser à son stade.
Mais c'était plus fort que moi, je devais trouver un moyen de l'humilier comme il l'a fait avec moi, quelque chose qui lui fasse regretter d'avoir écrit ça. Ça ne me ressemblait pas vraiment, mais c'était la meilleure solution..

Une douce vengence pour une douce victoire.

Sur ces mots je tombais dans les bras de Morphée, bercé par les respirations de Volta qui semblait vraiment trop innocente pour ce monde cruelle emplie d'hommes.

Évidemment, je ne me compte pas dedans.

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Chapitre 2 sortie ‼️
Je suis mitigé pour celui-là, mais bon on verra ce qu'il en sort.
Merci d'avoir lu ! :)

𝐃𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐮𝐥𝐢𝐬𝐬𝐞𝐬... • 𝓐𝓽𝓽𝓪𝓵 𝔁 𝓑𝓪𝓻𝓭𝓮𝓵𝓵𝓪 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant