Chapitre XI - 11 - Part- 1 - Un regroupement étrange

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C'est moi, Melody. Dans ce chapitre, c'est moi qui vais raconter notre histoire. Dans le chapitre précédent, nous sommes retournés sur mon île natale. Chaque pas que je fais sur cette terre me remplit d'une appréhension lourde. L'air est lourd de silence, brisé seulement par les bruits des moteurs des engins mécaniques.

Je ne voulais pas revenir ici, mais il faut que je lève la malédiction. Une fois cela fait, je n'y reviendrai plus jamais ici. Je veux vivre à Mechanic Town. Rien ne vaut la vivacité de cet endroit, ses rues grouillant de monde, les mélodies enivrantes qui résonnent à chaque coin de rue, les cinémas, les opéras, les salles de cancer en tout genre. Ici, le silence est oppressant, pesant, et les moteurs sont les seuls à perturber cette tranquillité mortelle.

Jean a rencontré son autre grand-père, celui qui vivait ici sur l'île Céleste. Je me souviens encore de la première fois que je l'ai vu, avec son regard perçant et ses cheveux blancs comme neige. C'est lui qui m'a donné ce petit appareil rempli de livres, des histoires d'aventures et de périples traversant le monde extérieur. Chaque nuit, je me plongeais dans ces récits, les yeux brillant d'émerveillement, rêvant de ce monde fantastique décrit dans ces livres électroniques.

Les années enfermées dans l'orphelinat ont nourri en moi un désir ardent de découvrir ces contrées lointaines. C'est pour cela que j'ai commencé à chercher des moyens de m'échapper discrètement. La première fois que j'ai mis les pieds hors de l'orphelinat, le vent frais sur mon visage était une promesse de liberté. Et puis à un moment donné j'ai décidé de fugué, j'ai rencontré Jean. C'était comme un rêve, un mois de voyage qui m'a semblé une éternité. Je vais faire en sorte que cela dure encore plus longtemps.

Le jour suivant, nous sommes en fin prêts à finir cette aventure sur l'île Céleste. Notre objectif est de lever la malédiction qui pèse sur les habitants de l'île. Le plan est que j'atteigne l'endroit où Vanaely est morte, et veille à ce que personne n'interfère lorsque je lèverai la malédiction.

Puis, le grand-père de Jean contacte des personnes susceptibles de nous aider avant d'aller à notre destination finale. Ses appels résonnent dans la pièce, chaque son vibrant d'urgence et de détermination. Les alliés qu'il mobilise sont des experts, chacun avec des compétences uniques qui seront cruciales pour notre mission.

"C'est le jour J, je compte sur vous. On commence dès maintenant," dit-il en appelant ses camarades au téléphone, sa voix ferme et pleine de détermination.

Après quelques heures et plusieurs appels, nous sortons enfin de la maison. Je porte une robe bleu pâle scintillant comme des milliers d'étoiles, et un chapeau à voilette couvre délicatement mon visage. Je me sens comme une véritable princesse d'un conte de fées. Jean, de son côté, incarne le parfait gentleman, vêtu d'un costume noir impeccable, d'une chemise blanche , un nœud rouge et d'un masque doré qui ajoute une touche d'élégance mystérieuse. En m'approchant de lui, je glisse mon bras sous le sien, sentant à la fois sa nervosité et sa joie.

Son grand-père, toujours en tête, nous montre le chemin. Nous parcourons les rues lisses de la cité futuriste, nos pas résonnant doucement contre le sol. Les regards fascinés des passants se posent sur nous, leurs murmures ajoutant une atmosphère presque magique à notre marche. La lumière douce du matin caresse ma peau, et les hologrammes des publicités projetés sur les façades des bâtiments créent des reflets colorés et mouvants autour de nous, comme des fragments de rêve.

 La lumière douce du matin caresse ma peau, et les hologrammes des publicités projetés sur les façades des bâtiments créent des reflets colorés et mouvants autour de nous, comme des fragments de rêve

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Au fur et à mesure de notre avancée, nous croisons de plus en plus de gens vêtus de tenues de bal somptueuses. Des robes tourbillonnantes, des costumes élégants donnent l'impression que tout le monde se dirige vers une grande fête, bien que normalement, les Bals et les fêtes n'existent plus ici. Malgré cela, le silence règne toujours.

"Grand-père, puis-je vous appeler ainsi ?" demandai-je timidement au grand-père de Jean.

"Oui, bien sûr. Que puis-je faire pour toi Melody?" répondit-il avec bienveillance.

"J'ai une question. Est-ce vous qui avez rassemblé toutes ces personnes ? Je peine à croire que cela existe ici !"

"Oui, en effet. C'est une longue histoire mais nous formons une grande famille, nous sommes des groupes de personnes oeuvrant pour la liberté et le rêve de levé cette malédiction à jamais. Vanaely c'est comme notre guide et notre déesse, mais nous ne la vénérons pas comme telle. Et toi, tu es notre espoir à tous, celle qui va nous libérer de cette malédiction", expliqua-t-il d'une voix calme et assurée.

Les mots du grand-père de Jean résonnaient dans l'atmosphère matinale, entremêlés aux bruits doux et réguliers de la vie urbaine futuriste qui les entourait. Ses paroles étaient empreintes d'une profonde conviction, captivant mon attention tout en éclairant un peu plus le mystère qui planait sur cette étrange communauté. Alors que nous avancions dans les rues, je sentais un mélange de curiosité et d'anticipation croissante, me demandant quelle destinée m'attendait au sein de cette regroupement singulier.

Arrivés au centre de la ville, nous sommes accueillis par les imposants bâtiments blancs qui encerclent la place. Une foule dense nous attend à l'endroit où Vanaely a perdu la vie. Des fleurs multicolores tapissent le sol, dégageant un parfum sucré qui emplit l'air. Les gens se pressent silencieusement, créant une atmosphère chargée d'attente et de respect. Je m'avance lentement vers le centre de cet espace sacré, où une large zone a été laissée libre pour que je puisse agir sans entrave.

Sur l'île, non loin de la place des manifestations, un policier pénètre dans le bâtiment le plus important de la ville. Ils franchissent les grandes portes d'entrée de la Citadelle et entrent dans une salle où cinq majestueux sièges entourent une grande table demi-lune de cinq mètres de hauteur, évoquant une maison de la justice. Assis autour de cette table, se trouvent les cinq dirigeants de la Cité Céleste, éminents et absolus.

Au centre de la table, un homme se présente : " Salutations à vous, Ô grands dirigeants de la Cité Céleste. Je me présente GEOVAN Steve, chef de la police et la sécurité publique. Une manifestation étrange se déroule en plein centre-ville. Nous avons appris que la jeune fille disparue depuis un mois va apparaître et chanter devant le public. Cela pourrait entraîner de nombreuses morts si nous n'agissons pas rapidement."

Les murmures des dirigeants remplissaient la salle d'une tension palpable, comme un bruit de fond incessant qui amplifiait l'atmosphère déjà lourde. La lumière tamisée des lustres en cristal reflétait les visages préoccupés des cinq dirigeants assis autour de la table imposante. Soudain, l'un d'eux rompit le silence pesant :

"Melody ! Serait-ce la jeune fille qui ne porte pas la malédiction ?" La question résonna avec une urgence sous-jacente, amplifiée par les regards scrutateurs qui se croisaient.

"Oui! C'est bien elle, votre Éminence", répondit Geovane d'une voix mesurée. "Des agents des renseignements l'ont identifiée. Malgré son visage masqué, Ils ont pu la voir dernière sa voile et la entendue parler de sa propre bouche, c'est ainsi que nous avons pu la reconnaître."

Chaque mot semblait peser lourd, renforçant l'atmosphère tendue qui régnait dans la pièce, où chaque détail visuel et auditif contribuait à l'intensité de l'instant.

- "Il faut l'appréhender sur-le-champ", déclara un dirigeant d'une voix grave, résonnant comme un coup de tonnerre dans la salle.

- "J'approuve également cette décision", renchérit une autre dirigeante, sa voix empreinte d'une fermeté qui ne laissait place à aucune discussion.

Geovane s'apprêtait à se lever, prêt à exécuter l'ordre sans délai, quand soudain une voix autoritaire coupa net la précipitation :

"Non, attendez un instant, j'ai une autre suggestion à vous faire monsieur Geovan."

Chaque mot résonnait dans la salle, amplifié par l'écho des murs lambrissés et la lueur froide des luminaires en cristal qui balayait la table massive au centre de la pièce. L'air était chargé d'une tension palpable alors que les regards se croisaient, chacun pesant les implications de cette nouvelle dpirection potentielle.

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Rendez vous dans les parties suivante.

SILENTOù les histoires vivent. Découvrez maintenant