TÉLÉGRAMME

~ 19 mars ~

~ 19 mars ~

19h02 – Ne serais-tu pas un peu « beaucoup » célibataire, ma chère amie ?

19h03 – ...

Heu...

19h05 – « Un peu « beaucoup » » trop, dirais je même, à ce stade.

C'est assez insupportable mais depuis seize ans que je vis avec, l'on s'y fait.

// - Haha !...

Il s'agit de dix-sept années pour ma part.

19h06 – Oh... d'accord... eh bien courage. J'y crois pour toi Tom, ne t'en fais pas.

19h07 – Avec autant de galère,

L'espoir régénère.

19h08 – On se console comme on peut,

D'un sort hélas bien malheureux...

19h35 – Ne t'en fais pas amie,

Parfois le destin, au cœur noble sourit.

21h13 – Si seulement noble est le mien,

Alors j'attendrais mon destin...

// - Et parfois quand il tarde trop,

Il faut le provoquer au galop...

21h43 – Seulement voilà : certains sont bien habiles...

D'autres uniquement pour se faire de la bile...

Et d'un affreux fiasco se voient récompensés,

Pour leur zèle envahissant et trop effréné.

21h51 – Seulement, la peur va-t-elle te paralyser ?

Ou vas-tu trouver la force de te relever ?

L'habileté nait de l'effort,

Et l'échec peut rendre plus fort,

La douleur marque,

Mais dans un cœur chacun laisse sa marque.

21h58 – Aussi belles soient tes paroles,

Elles n'enlèvent pas hélas le vol,

De mon espoir et de mes chances,

Par des relations sans méfiances,

Qui – quoiqu'encore bien récentes –

Tiraillent chaque flamme en moi naissante.

Si bien que maintenant,

Le doute guide mon esprit,

Je ne me raccroche plus qu'au temps,

Sans compter les heures de ma vie.

Avant d'aimer quelqu'un dit-on,

Il faut s'aimer soi-même,

J'en suis encore bien loin au fond,

Car pour rien au monde je ne m'aime.

22h02 – Si tu ne peux t'aimer, aime moi,

Je ne peux faire de miracle,

Mais mon affection sera ton tabernacle,

Alors je te donnerai la confiance que j'ai en moi.

« Me demande-t-il de l'aimer ? Alors que je ne le connais qu'à peine ? 

Oh là, freinons-le un peu... »

~ Pensée d'Alexandra

22h22 – Si j'ai bien quelque estime,

Elle ne me conseille envers toi,

Que de t'épargner d'être la victime,

De mon tempérament sans loi,

Qui déjà à moi me fait trop défaut,

Et me fait devenir un fardeau.

Ne t'arrête pas là, il y a mieux ailleurs,

Des gens qui bien plus que moi,

Nécessitent les preuves de ta foi.

Mon âme finira par se guérir,

Elle doit encore apprendre de mes heures,

Avant qu'elle ne puisse s'épanouir.

22h27 – Tu n'as pas à vouloir m'épargner,

Je suis le héros qui vient vous sauver,

Il m'est plaisant de tous vous côtoyer,

Et si un peu de mon temps peu vous aider,

Je veux participer à tes soucis,

T'aider à changer la vie,

Alors n'hésite pas,

Fais appel à moi.

22h34 – Alors, soit, ami qui se peut dévoué,

Je vois bien en toi un allié,

Je n'en ai d'ailleurs point douté,

Jusqu'à présent et m'en vois soulagée.

Si tu peux me devenir un proche ami,

Je serais sûre de n'être pas seule.

Et Dieu sait que dans cette vie,

On ne compte plus les âmes veulent...

22h36 – Ah çà !

Merveilleux, serrons nous dans les bras,

Nous voici alliés,

Je puis donc officiellement te supporter !

22h57 – Holà, holà, allié enthousiaste,

Si nous pouvons nous entraider,

Ce que mon frère Théophraste,

Fait à me serrer et me parler,

A quoi cela sert-il donc d'officiellement se supporter,

Si nous pouvions déjà officieusement le faire,

Enfin, soit, un ami de plus est, je crois,

Une bonne chose quand l'on se trouve être moi.

22h03 – Parce que le héros n'agit pas en plein jour,

A moins que le problème lui permette d'entrer dans la cour,

Mon affection du contact physique,

Est simplement une extension du langage poétique.

Tu as trouvé le mot « amis »,

C'est bien de cela qu'il s'agit.