Chapitre 4 : Testone.

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Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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La Luna Rossa.































— ARYA TA MAMAN LA CHEVROTINE ! cria Alessio dans la villa.

Les éclats de rire de Connor et Alessandro résonnaient déjà dans la villa lorsque j'entendis les geignements d'Alessio. Je n'eus pas le temps de répliquer en sortant de ma chambre que je l'entendis implorer pitié.

— Pardon Madame... Pardon... Aïe... Aïe... Oui... Pardon... supplia Alessio.

Je suivis ses couinements avant d'arriver dans le salon où une scène hilarante se déroulait devant mes yeux. Alessio, en position fœtale sur le carrelage, recevait les coups de tatane de ma mère.

Un rire franc m'échappa, et je ne pus m'empêcher d'exploser de rire tellement la situation était drôle. Pourtant, mon meilleur ami devrait savoir que ma maman avait le sang chaud.

— Mamma, ça suffit ! éclatai-je entre deux éclats de rire. Tu vas le tuer à ce rythme !

Ma mère se redressa, les joues rougies par l'effort et le fou rire.

— Tu as entendue ce vaurien ! s'exclama-t-elle en pointant la tatane vers Alessio.

Un sourire taquin sur les lèvres de ma mère. Alessio se releva, un peu chancelant, et épousseta ses vêtements.

— Votre tatane restera ma pire ennemie. dit-il, en rigolant.

— Depuis quand tu me vouvoies ? demanda ma mère, le visage blasé et ses yeux poser sur mon meilleur ami.

Le visage que ma mère tire provoque une nouvelle vague de rire du côté de Connor et d'Alessandro, ma maman, cette femme incroyable se tourne vers eux, le regard dur mais joueur arrêtant le rire.

— Je t'aime mamma, prononça Connor, un sourire au lèvre.

Sans prévenir les garçons, ma mère lança sa claquette. Elle ne rata pas sa cible : Alessandro se la prit directement dans le nez. Son air ahuri fit rire absolument tout le monde.

— Mamma, t'as vraiment un don pour viser, plaisanta Connor en se tenant les côtes.

— Je crois qu'on a trouvé notre arme secrète, ajouta Alessio en essayant de reprendre son souffle.

Alessandro, frottant son nez endolori, se mit à rire à son tour.

Ezzio récupéra la claquette et la rendit à ma mère avec un sourire. Il venait tout juste de sortir de son bureau, attiré par les rires comme un papillon par la lumière.

— Qu'est-ce qui se passe ici ? demanda-t-il en regardant tout le monde tour à tour.

— Juste un peu de discipline familiale, répondit ma mère avec un clin d'œil. Il faut bien qu'ils apprennent les bonnes manières.

Ezzio éclata de rire, un son rare mais réconfortant dans cette maison habituellement marquée par la tension et la peur.

— Bien, bien, fit-il en hochant la tête.

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— Mon petit corbeau della mia vita ? m'appela Alessio d'un ton inquiet.

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