La Luna Rossa

Chapitre 7 : Provocation.

Tw : Certaines scènes à caractère sexuel ou violentes peuvent heurter la sensibilité de certains. Je demande donc à ceux qui sont sensibles à différents type de violence de prendre en considération.
(Scarification, Torture, meurtre, violence, viol)

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La Luna Rossa.

— Putain, Arya bordel !? gueula Matteo.

Qu'est ce qui veux encore...

— C'est qui ses deux figlio di puttana di merda in salotto ? continua-t-il en ouvrant la porte de ma chambre.

Mais qu'elle ange...

— Ce sont de nouvelles recrues, Matteo... soufflais-je, exaspérée par mon petit frère.

Lucas, le plus calme des deux, s'adossa contre le cadre de ma porte, observant son frère tourner en rond en face de mon lit.

— Non mais sérieusement, vous avez vu leurs gueules !? braya Matteo.

— Matteo, calme-toi, répliqua Lucas d'une voix posée. Ils sont là pour aider. Peut-être qu'ils seront utiles.

Je soupirai, essayant de garder mon calme.

— Écoutez, je comprends vos inquiétudes, mais on doit leur donner une chance. Ezzio les a choisis pour une raison.

— Une raison, ouais, grogna Matteo. Moi, je dis qu'on devrait se méfier.

— On doit toujours se méfier, répondis-je avec un sourire. Mais pour l'instant, laissons-les prouver leur valeur.

Matteo s'arrêta finalement, fixant le sol. Lucas, toujours aussi observateur, me lança un regard interrogateur.

— Tu as l'air plus préoccupée que d'habitude, Arya, remarqua Lucas. C'est à cause de ces lettres, n'est-ce pas ?

Je me raidis légèrement. Mes frères avaient toujours été perspicaces.

— Oui, c'est une des raisons. Mais ce n'est pas quelque chose dont vous devez vous inquiéter. Je m'en occupe.

— On peut t'aider nous... commença Matteo, sur un ton plus calme.

Je respirai profondément pour apaiser mes frères qui semblaient bouillonner d'émotions diverses.

— Mais oui bien sûr, dans vos rêves les plus fous, les garçons. Occupez-vous de vos études et des entraînements, vous n'avez que 16 ans, je vous rappelle, dis-je d'un ton calme mais ferme, coupant court aux protestations de Matteo qui s'agitait devant moi.

Lucas, le visage plus grave que d'habitude, ajouta avec une intensité contenue :

— Et pour papa.

Ce simple rappel fit naître une douleur sourde en moi. Je savais que ce sujet allait ressurgir tôt ou tard, malgré tous mes efforts pour maintenir une certaine normalité.

Je me tournai vers Luca, rencontrant son regard empreint de sérieux et de questionnements.

— Luca... marmonnais-je, essayant de contenir mes propres émotions.

Matteo, visiblement bouillonnant de frustration et d'indignation, tourna en rond dans ma chambre, ne tenant pas en place.

— Arya, ces types... ce n'est pas comme s'ils faisaient partie de notre monde, s'exclama-t-il, pointant vers la porte comme pour signifier l'extérieur. Ils n'ont pas à être ici, à interférer avec notre vie.