Chapitre 7: Ça a commencé... (Lucie)

10 0 0
                                    

Ah...encore un jour ensoleillé!Arthur et moi jouons dehors à chaque fois qu'il fait beau et aujourd'hui n'est pas une exception!On a fait un bouquet de roses rouges à papa et maman,je suis sûre qu'ils vont être très content.
Les nuages planent dans le ciel,les oiseaux chantent et une bonne odeur de poulet grillée émane de la maison.Encore une journée parfaite...

-Viens Arthur,on va le leur donner!

Je rentra dans la maison en courant.

-Papa!Maman!Avec Arthur on vous a fait un bouquet de fleurs!
Venez voir!

Je cours,je cours,je cours...

-PAPA!MAMAN!Où êtes vous?crié-je plus fort tenant toujours mon bouquet de fleurs.

-Lucie...ils sont où papa et maman?dit mon frère en arrivant apeuré.

-Je ne sais pas...attend je vais voir.
Va jouer avec Alice en attendant je pense qu'elle est réveillée.

-D'accord mais tu m'attend pour leur donner notre bouquet dit il en faisant une petite moue contrarié?!

-Mais oui promis!Allez va jouer!

Il partit.

-Papa?Maman?Où êtes vous ce n'est vraiment pas drôle.

Je cours,je cours.

Dans la cuisine?Rien
Dans la salle de bain?Rien
Dans ma chambre?Rien
Dans celle d'Arthur?Rien
Dans la mienne?Rien
Dans le salon?
.
.
.
.
.
Ils sont morts...
Tout les deux...
morts
morts...
MORTS
MORTS!
MORTS!!!

Je n'arrive pas à y croire.
Ils sont pourtant étendus,là.
Sur le sol,du sang coule sur le beau parquet que papa aimé tellement...
Le châle de maman était sur elle aussi,il lui allait tellement bien...

Non non non non non non non...ils ne peuvent pas être morts...
Comment va t'on faire?
Avec Arthur qui n'a que 5 ans?
Et Alice qui en a seulement 2?!

Comment sont ils morts?
Pourquoi?Par qui?
Je ne comprend pas...
Il y a encore 15 minutes quand nous sommes sortis mon frère et moi ils étaient encore là...
Papa embêtait maman en la renversant sur son dos et maman en rouspetant semblait tellement heureuse.
Pourquoi maintenant?
Je n'est que 12 ans bon sang!!!
Comment on en aient arrivés là?

-PAPA!!!
MAMAN!!!

Je criait et pleurait maintenant en même temps me laissant tomber le long du mur recroquevillait sur moi même.
J'entend les rires d'Arthur et d'Alice à travers la porte,pourquoi leur innocence est arrachée si tôt?!?!
Sur le sol,papa et maman ont l'air tellement apaisé,tellement serein.
S'il n'y avait pas cette mare de sang sur le sol on pourraient croire qu'ils sont endormis...
Pourquoi ne puis je pas les rejoindre?!?!
Ne me laissait pas seule...papa...maman...

{Parenthèses de l'autrice:

                                ********-AAAAAAHHHHH!!!

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

********
-AAAAAAHHHHH!!!

Je me réveilla en sursaut brutalement et ma « mère » accouru dans ma chambre en se traînant lassement et en disant:
-Pourquoi cries tu de si bon matin Lucie?Il n'est que 5h00?Rendors toi ma chérie dit elle d'un ton bienveillant!

-Ne t'inquiète pas maman je vais me lever j'ai assez dormie!

-D'accord,d'accord,pense à ramener le petit déjeuner aussi,prend l'argent dans mon sac dit elle encore une fois pas très bien réveillé en allant dans sa chambre.

Même si c'est pas ma vrai mère,je l'a trouve plutôt chouette.
Je me remémora ce moment lorsque mon cauchemar me revint en tête.
Ah!C'est toujours le même!
Pourquoi ne puis je pas tourner la page?
Pourquoi me revient il toujours en tête lorsque je vais mal?
Aaah,ça m'énerve,ça m'énerve,ça m'énerve.
Je ne dois plus penser à ça mais me concentrer sur un moyen de revenir en 1940 avec mes frères et sœurs et me concentrer sur le présent!

Je m'habilla en vitesse d'une robe bleue (celle là) ->
Et alla me balader en ville le temps qu'il n'y est encore personne.

                                      *******J'alla donc me balader en ville dans des coins que je ne connaissait pas encore et m'arrêta à la boulangerie prendre du pain frais et des croissants

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

*******
J'alla donc me balader en ville dans des coins que je ne connaissait pas encore et m'arrêta à la boulangerie prendre du pain frais et des croissants.
J'allais repartir chez moi quand un marchand m'interpella,c'était la même personne qui m'avait dit où je me trouvais quand je suis arrivée ici.

-Lucie,Lucie!Lucie c'est toi?

Que me veut il?Comment connaît il mon prénom?

-Alors Lucie comment va tu?Et ta mère?

D'accord,il me connaît bien,jouons-la tranquille pour l'instant...

-Euh eh bien nous ça va!Ma mère est encore chez nous,je me suis levée plus tôt ce matin après un cauchemar...

Ah...maintenant que j'y repense...ça me renvoie des années en arrière et c'est toujours aussi douloureux...ah...

Perdue dans mes pensées ce marchand,Maël,me dit:
-Compte tu m'achetais quelque chose avant de repartir chez toi?

Ça phrase me ramena sur terre et je me demanda comment savais il que j'allais retourner chez moi quand il me devança et dit:
-Je dis ça car c'est le chemin habituelle que tu prend pour revenir chez toi à chaque fois alors c'est normale que je le sache et comme je ne bouge presque jamais d'ici...

Hein?Comment a il su ce que je pensais?!Je ne comprend plus?
Non,en fait je ne veut plus comprendre...s'en est trop pour moi...

Pour changer de sujet je décida d'acheter quelque chose en attrapant la 1 ère chose qui me venait sous la main,c'était un jolie collier avec un soleil doré en son centre,il a l'air d'être très ancien mais c'est ce qui fait ton son charme maintenant que je le regarde de plus près.

-Combien coûte-il?

-Eh bien tout dépend de ce que tu as à me donner...

Je regarda ce qu'il me restait comme argent et remarqua que je n'avais plus que 2 hyrvina (monnaie dans ce monde égale à l'euro).
Je lui montre alors ce que j'avais et il me répondit:
-Je m'en contenterais,va Lucie et fait ce que tu as à faire...duydre...gikola...bizofre...paqe...

Je ne compris pas ce qu'il dit,lâcha un bref merci et m'enfuis en courant jusqu'à chez moi prenant peur.
Ce que les gens peuvent être bizarre des fois?

De l'autre côté du pays,à l'est,loin,loin,très loin:

Une femme marchait à travers des champs,il faisait nuit et il pleuvait,elle tenait un sac entre ses mains et dit:
-Ça y est,cela va bientôt ce réaliser,la fin est proche,une moitié est forgée...
Ça a commencé...

Une Histoire sans finOù les histoires vivent. Découvrez maintenant