Avery
Je pénétrai dans la salle d'audience avec une assurance glaciale, chaque pas résonnant sur le sol en marbre. Mon tailleur sombre et parfaitement ajusté soulignait ma silhouette avec une élégance glaciale, tandis que mon regard balayait la pièce, évaluant les regards curieux et les murmures étouffés des personnes présentes. Les caméras cliquetaient, immortalisant chaque mouvement, chaque expression, dans ce qui promettait d'être une bataille judiciaire retentissante.
Avant même d'entrer dans la salle d'audience, j'avais veillé à ce qu'une injonction d'éloignement soit émise contre Owen. Je refusais de lui permettre de se rapprocher de moi, même dans le cadre de cette procédure. La décision du juge avait été rapide et sans appel, marquant la fin d'une ère où Owen pouvait encore prétendre à une certaine autorité dans ma vie.
Je me dirigeai vers le siège réservé aux plaignants, un sourire glacé aux lèvres. Samuel, mon fidèle allié, m'accueillit avec un hochement de tête. Nous savions que le jour était venu de dévoiler au grand jour les preuves irréfutables contre Owen. Notre stratégie était simple mais implacable : détruire complètement sa défense et faire en sorte qu'il ne puisse jamais se relever.
Les familles et amis des deux parties se tenaient dans les rangs, observant chaque mouvement avec des regards inquiets. Le juge, un homme à la stature imposante, entra dans la salle, et le silence se fit immédiatement. Les avocats prenaient leurs positions, prêts pour la suite cruciale du procès.
"Mesdames et Messieurs, nous sommes réunis aujourd'hui pour entendre l'affaire opposant Avery Davidson à Owen Davidson. Nous commencerons par les déclarations d'ouverture des avocats de chaque partie. Après cela, nous procéderons à la présentation des preuves et des témoignages. Je rappelle que l'accès aux vidéos et à certaines preuves est restreint aux parties impliquées, aux avocats, et au tribunal, et ne sera pas accessible au public."
Le juge se tourna vers les avocats pour leur permettre de commencer les déclarations d'ouverture.
Samuel Jenkins, avocat de la partie plaignante, c'est-à-dire moi, se leva avec une assurance tranquille. Il se dirigea vers le jury avec une présence imposante.
"Votre Honneur, Mesdames et Messieurs les Jurés, aujourd'hui, nous démontrerons que Owen Davidson a non seulement manqué de respect à ma cliente, Avery Davidson, mais a également commis des actes de violence intentionnelle. Nous prouverons que les vidéos, dont l'accès est limité aux parties impliquées, montrent des actes inacceptables de l'accusé. Les lettres et les messages que vous allez découvrir ne sont que des tentatives pour dissimuler des tromperies bien documentées. Vous entendrez comment ces actions ont profondément affecté Avery et nous vous demanderons de rendre justice."
Après Samuel, Benjamin Gilliam, l'avocat de la défense d'Owen, se leva pour présenter sa version des faits.
"Votre Honneur, Mesdames et Messieurs les Jurés, nous allons démontrer que les accusations portées contre Owen Davidson sont fondées sur une interprétation biaisée des événements. Les vidéos, qui ne seront pas accessibles au public, seront examinées dans leur contexte. Nous prouverons que Monsieur Davidson a agi sous une immense pression émotionnelle et que ses actions ont été mal interprétées. Nous demandons que vous gardiez à l'esprit que la situation était plus complexe que ce que l'accusation veut faire croire."
Le juge donna alors la parole aux avocats pour la présentation des preuves. Samuel commença par exposer les preuves initiales à huis clos.
"Nous allons maintenant introduire les preuves pertinentes dans cette affaire. Les vidéos seront visionnées par le tribunal et les parties impliquées. Vous verrez des preuves claires d'actes de violence de la part de l'accusé. Les lettres et les messages seront également présentés comme des preuves écrites des tromperies de Monsieur Davidson."
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A for Avery
Romance"Et vous peignez souvent des femmes nues ?" "Seulement quand l'inspiration me frappe." Avery se tourna vers moi, un éclat de malice dans les yeux. "Je me demande si je pourrais être une muse, moi aussi." Je haussai un sourcil, intriguée par ses paro...