Chapitre 10

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Avery

J'entendais beaucoup parler de masturbation dans les mariages où la femme n'était pas sexuellement comblée, mais je ne l'avais jamais fait car je n'avais jamais ressenti le besoin jusqu'à aujourd'hui.

Ce soir ou plutôt alors que le nouveau jour s'établissait, j'entrai dans mon appartement en retirant mes talons.

Je rejoignis rapidement ma chambre et je fouillai dans mon tiroir où j'avais caché ces jouets sexuels que m'avaient offers mes copines, disant que j'en aurais peut-être besoin. Sur le moment, je les avais trouvé absurdes, mais elles avaient vu juste.

Je retirai rapidement ma robe et mes sous-vêtements.

Je regardai les sextoys que m'avaient offerts les filles, j'avais pas mal de choix sous mes yeux et ces derniers se posèrent sur un gode. Je repensai immédiatement à Alex et à la découverte que j'avais faite aujourd'hui.

Devant elle je m'étais montrée imperturbable, mais ce n'était pas le cas. Cela m'avait à la fois perturbée et excitée, je me demandais si c'était un vrai ou un gode ceinture qu'elle avait enfilé.

Mes cuisses se frottèrent l'une contre l'autre rien qu'à l'idée de penser à elle. J'étais mouillée, terriblement mouillée alors qu'elle ne m'avait pas touché, c'était moi qui l'avait fait. Pourtant j'étais excitée comme une femme qu'on aurait torturé de plaisir.

Ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi excitée et pourtant je n'y arrivais. Je n'arrivais pas à me masturber, j'avais un blocage mental qui m'empêchait de le faire. Finalement je me résignai, je remis les sextoys à leur place, attrapai ma serviette et je me dirigeai vers la salle de bain.

C'était la dernière fois que je la voyais avant longtemps ou pas, je l'ignorais.

,,,

Deux jours après notre soirée à l'atelier, je me trouvais dans mon bureau, plongée dans une conversation téléphonique intense avec l'un de mes clients les plus importants. Mon assistant entra précipitamment dans la pièce, m'interrompant avec une tablette à la main.

"Excusez-moi, Avery," commença-t-il d'une voix hésitante, "mais c'est important. Vous devez voir ça."

Je fis un geste de la main pour indiquer à mon client que j'allais devoir le rappeler, puis je me tournai vers mon assistant, le visage crispé par l'inquiétude.

"Qu'est-ce qu'il se passe ?" Demandai-je d'une voix pressée.

Mon assistant fit défiler rapidement sur la tablette, me montrant une déclaration publique. Mon cœur s'accéléra en voyant le visage de mon futur ex-mari sur l'écran, accompagné de gros titres annonçant une initiative commune entre nos deux familles pour soutenir une œuvre de charité locale.

"Ce n'est pas possible," murmurai-je, mes yeux parcourant les mots avec incrédulité. "Il ne peut pas faire ça maintenant."

Owen Davidson savait très bien que nous étions en plein milieu d'une procédure de divorce complexe et difficile. Une telle déclaration publique, impliquant nos familles respectives, était non seulement imprudente mais aussi potentiellement préjudiciable à notre cas.

Je me levai brusquement, attrapant mon sac à main tout en continuant de fixer l'écran.

"Je dois voir mon avocat," dis-je d'une voix tendue à mon assistant. "Avez-vous vérifié si mon avocat a vu cette déclaration ?"

Mon assistant hocha rapidement la tête, visiblement perturbé par la situation.

"Oui, j'ai tenté de le joindre, mais il est en réunion jusqu'à ce soir. Je suis désolé, mademoiselle Velasquez."

A for AveryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant