Loïs

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Je me rends compte que continuer les recherches pour trouver de la nourriture sont vaines.
J'ai déjà récupéré toutes les denrées comestibles que j'ai trouvées parmis les débris. N'étant pas assez téméraire pour risquer de manger des baies inconnues, mes réserves de nourriture s'amenuisent à vue d'oeil.
Je ne tiendrai plus longtemps.
Il y a un ruisseau un peu plus loin, à l'est. La pêche me tente bien.  J'ai fabriqué une canne à pêche et ai trouvé du fil. Il me reste un briquet avec un peu de liquide à l'intérieur. Il suffira pour allumer un feu afin de faire cuire mon hypothétique futur repas, cela me permettra de me nourrir un peu.
Si le cours d'eau ne donne rien, j'ai fabriqué un harpon pour pêcher dans la mer. J'ai repéré un coin de plage assez rocheux. Il est possible que j'y trouve  également des crustacés.

Les nuits sont froides. Pour m'abriter de la fraîcheur et du vent, il m'a fallu construire un petit appenti avec des morceaux de l'épave  adossés à un palmier bancal. Ce n'est pas une suite cinq étoiles mais cela nous protège partiellement et nous permet de nous reposer.
La nuit, Arthur se couche près de moi, nous nous tenons chaud mutuellement.  Il veille sur moi au cas où un danger surviendrait. Il est toujours en alerte et a une énergie débordante.

Huit couchés de soleil plus tard...

Nous partageons notre repas, Arthur n'est pas gourmand. La nourriture commence à se faire rare n'ayant pas de frigo beaucoup d'aliments se sont perdus.
Je n'ai pu pêcher qu'une maigre friture, il n'y a pas non plus beaucoup de crustacés, c'est mieux que rien.

Je note dans un carnet le nombre de couchés de soleil, aujourd'hui, cela fait trente...

Je commence à me sentir faible. Je n'ai pratiquement plus de quoi nous nourrir. Il me reste un peu d'eau que j'économise.
Je passe mon temps à dormir pour épargner le peu d'énergie qu'il me reste. Arthur veille sur moi. Sa présence me rassure. De temps en temps il me secoue le bras gentiment, ou lèche mon visage brûlé par le soleil et je me réveille....

Il restera mes croquis...

Mes quelques écrits...

Le nombre de jours sur cette île notés sur un carnet...

Je pense à Paul et Julie, ils me manquent...

Dans un premier temps j'ai glissé des messages dans des bouteilles dont certaines ont   sûrement dû se fracasser sur les rochers où prendre l'eau et couler.
La plage est défigurée par un message écrit avec des débris de l'appareil, avec le vain espoir que quelqu'un survole l'océan et se dirige par ici.

Combien de chance ai-je pour qu'un avion survole l'île où que quelqu'un trouve une de mes bouteilles et la prenne au sérieux ?

Elles sont tellement faible...

Je sens à nouveau l'épuisement m'emporter.

Je sombre entre le conscient et le sommeil ne sachant plus vraiment si je dors ou non...

J'ai l'impression d'entendre un avion, je dois divaguer...

Sans forces pour bouger ou me lever.

Je préfère m'endormir...

Coucou

Ceci est un chapitre court mais il est nécessaire. Un peu tristounet mais il est nécessaire à la suite de l'histoire.
J'espère qu'il vous a plu.
Prenez soin de vous.

A bientôt. Lisa.🙂




Souviens-toi du jour...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant