08.

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CORA MARCHE AVEC UNE ROSE
rouge à la main. Elle fronce les sourcils, fixant le mémorial de sa patronne. Elle a remarquée deux jeunes gens, peut-être d'une vingtaine d'années, regardant sa tombe alors qu'ils pleuraient dans les bras l'un de l'autre. Avec un froncement de sourcils évident elle se dirige avec hésitation vers la tombe, sa main se resserrant sur la rose.

"Euh... bonjour." Cora la salue et les deux la regardent. Un homme et une femme. Ils partageaient des caractéristiques similaires, une peau bronzée, des yeux verts perçants et des cheveux bruns doux. Ils s'habillaient bien et elle pouvait dire que c'étaient des gens riches. "Je-Est-ce que c'était votre mère ?"

"Qu'est ce qu'elle était pour toi?" » claque la fille en reniflant avec un regard dur qui fait tomber un froncement de sourcils sur les lèvres de Cora.

"Je m'excuse au nom de ma sœur, nous avons eu une journée difficile et oui... voici notre mère. Un animal sauvage l'a attaquée." Le garçon parle et tend la main. "Je m'appelle Charlie, Charlie Martin et voici ma sœur Charlotte." Il sourit doucement.

Cora rend le sourire. "Cora Salvatore, c'est aussi un plaisir de te rencontrer." » Dit-elle, mais Charlotte baissa simplement les yeux, essayant de ne pas montrer ses larmes.

"Je suis désolé mais connaissais-tu ma mère ? Elle n'était pas vraiment une personne sociale, je pensais que nous serions les seuls à venir..." dit Charlie et Cora avale la boule dans sa gorge, se sentant encore plus coupable.

"Euh, je travaillais dans sa bibliothèque. Elle est vraiment... gentille." Cora ment et Charlotte se moque.

"Tu bluffe. Elle est probablement la personne la plus grossière que tu as pût rencontrer. Même nous le savons." Charlotte cracha et Charlie lui donna un coup de coude.

Charlie sourit timidement. "Merci, on va y aller, j'espère te revoir, Cora." Il agite légèrement la main.

"Moi de même." Cora rend le sourire et ils s'éloignent en la faisant soupirer puis regardent la tombe. Elle s'agenouille et dépose la rose sur la tombe.

Cora regarde la tombe. Elle ne pouvait s'empêcher de se sentir coupable. Florence a eu deux enfants. Elle ne savait pas que Klaus allait la tuer. Elle pensait qu'il la réconforterait simplement parce que c'était ce dont elle avait besoin, elle avait besoin de réconfort, pas de la mort de la dame, mais Klaus ne comprenait clairement pas cela.

Au moment où une larme coule sur sa joue, elle entend des pas derrière elle mais n'y prête pas attention, pensant que quelqu'un rendait simplement visite à un être cher. "Cora, j'étais persuadé que tu viendrais ici?" Sa voix est amusée et sans remords.

Elle se lève immédiatement et se retourne pour lui faire face avec un air de colère. "Comment oses-tu me parler ?!" » Crie-t-elle en poussant son torse mais il n'est pas du tout dérouté. Rebekah lui a dit qu'elle savait tout et qu'elle était censée ne pas avoir de problèmes avec ça. "Tu l'as tuée ! Elle avait des enfants, Niklaus !"

Klaus hausse négligemment les épaules. "Elle t'a virée. Tu devrais être reconnaissante, je t'ai fait une faveur."

"En la tuant ?!" Cora crie d'incrédulité et lève la main mais Klaus attrape rapidement son poignet, la regardant.

"Ne me touche pas." Klaus serre les dents, la rapprochant alors qu'elle avale difficilement sa salive. "Elle t'a virée sans raison, je n'allais pas laisser passer ça ! Si c'est ce que tu veux-"

"Je ne veux rien !" Cora tente de retirer son poignet, mais n'y parvient pas. "Je veux juste une vie simple, Niklaus. Je viens d'apprendre que tout ce qui est vampires, loups-garous et sorcières existait. C'est bouleversant et... et tu l'as tuée."

Another Love●Klaus Mikaelson●Où les histoires vivent. Découvrez maintenant