la poudre d'étoile

18 - En sécurité

A écouter avec : The machine

Je monte dans la voiture à l'arrière avec Cassiopée. On l'entend à peine respirer. J'ai remarquer ça la nuit où on a dormit ensemble au motel. Elle respirait tout doucement, on aurait dit une poupée. Je lui caresse les cheveux, et lui donne un doux baiser sur le front.

Le chemin est assez long, et étonnement, on quitte la ville. Plus on avance, plus je découvre son se dirige à l'intérieur d'une forêt.

- Levi, on va où là ?

- Au repère, répond-il tout en conduisant

- Il est dans la jungle ton repère ?

Il soupir avant de secouer de la tête.

- Tu le découvriras par toi-même en temps et en heure.

Intrigué, je suis tenté de lui en demander plus, mais je me retiens, et patiente.

C'est seulement lorsqu'on arrive que je comprends. C'est un manoir abandonné. Il nous emmène dans un putain de manoir abandonné alors que Cassiopée a besoin de se reposer ?

- Tu as perdu la tête ou quoi ? C'est ça ton repère ? Elle est blessée putain !

- Mais tu vas la fermer un peu ! N'oublie pas que je reste ton bosse. Je vous accueille et vous protège, alors ne me teste pas Ethel, parce' que je pourrais à tout moment changer d'avis.

Il commence à m'énerver, mais je sais qu'il n'a pas tort. Si un de mes hommes avait osé me parler sur ce ton, je lui en aurais collé une rapidement. Mais un manoir abandonné ? Comment va-t-on s'occuper de la santé de Cassy dans un endroit si délabré ? Levi gare la voiture, et me lance un regard, me faisant comprendre que je dois descendre en prenant Cassy avec moi. Je la prends dans mes bras, un main sous ses genoux, l'autre sous son dos, en faisant bien attention à ne pas toucher sa blessure, et à ne pas la réveiller. Je me tourne un instant, et découvre toutes les autres voitures avec les gars de Lévi former une ligne parfaite, roulant vers le manoir.

Lorsque je pénètre à l'intérieur, je suis sous le choc le plus complet. Tout est parfaitement bien entretenu, pas un grain de poussière n'est visible, pas une saleté, et les meubles semblent flambant neufs !

– Mais... Comment est-ce possible ?

– Le but de se repère est d'être le plus discret possible. On ne doit absolument pas être découvert par nos ennemis ou la police, on garde toutes les marchandises ici, que ce soit drogues, armes ou autre. Personne n'osera escalader la barrière d'un manoir en si piteux état, et s'ils essaient, les gardes sont postés dehors vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Et ils ont pour ordre de se débarrasser de tout obstacle se frayant devant notre chemin.

Je souris. Tout est parfait, ici Cassy sera protégée, elle ne courera aucun danger, et moi, j'ai de nouveau du travail. J'ai des responsabilités que je ne peux pas laisser de côté. Tout ira bien pour nous, et, le plus important, nous serons ensemble, personne ne nous séparera, j'en fait serment.

Je suis Lévi dans les escaliers, car il va m'emmener à notre chambre. Je ne lui ai pas précisé que Cassy n'est pas vraiment ma petite amie, et que nous n'avons passé qu'une seule nuit ensemble, ou je me suis seulement contenté de la bercer dans mes bras jusqu'à ce qu'elle s'endorme en paix. Seulement, lorsque j'entre dans la pièce, Cassiopée toujours dans mes bras, je souffle de soulagement en découvrant un fauteuil.

– ça c'est la chambre, ici vous avez la salle de bain, et là-bas le dressing. Je suppose que vous n'avez rien pris avec vous.

– Non, rien du tout, on est parti à la hâte.

– Pas de soucis, je te passerais une carte bancaire pour subvenir à vos besoins, vous pourrez vous acheter des vêtements.

Ça ne me plait pas d'avoir déjà des dettes à rembourser alors que ça ne fait que quelques minutes que je suis ici. Cassy gigote dans mes bras, on risque de la réveiller. Je la dépose dans le lit, la recouvrant des couvertures, avant de lui laisser un doux baiser sur le front, et de faire signe à Lévi de sortir. On se dirige alors vers un salon avec baies vitrées donnant sur une magnifique piscine. Il y a un grand écran plat, et un canapé en carré, ainsi que quelques fauteuils.

– J'ai ma propre carte bancaire, dis-je, je n'ai pas besoin de la tienne.

– Ethel, gronde-t-il, tu sais très bien qu'elle va se faire tracer. Ne me dit pas que tu l'as sur toi ?

Je ne dis rien, et cela répond à sa question.

– Putain, le con ! Passe là moi bordel ! Tu vas nous faire découvrir !

– Tant que je n'achète rien, ils ne peuvent pas me tracer.

– Eh bien on ne va pas prendre de risque.

Il la déchire à mains nu, avant de la jeter dans la cheminée que je n'avais pas encore remarquée.

– Tu prendras celle que je te donnerais.

– Il n'en ait pas question ! Je t'ai dit que je n'en voulais pas, c'est dur à comprendre ?

– Tu vas te calmer et retrouver ta place avant que je ne te le fasse comprendre d'une autre manière, et tu vas la prendre. Je déduirais ce que vous utiliserez de ton prochain salaire.

Il a compris sans que je ne lui dise. C'est bien, on est sur la même longueur d'onde.

– Je te laisse, je vais retrouver Cassiopée, elle va paniquer si elle se réveil dans cette chambre qu'elle ne connait pas.

– Bien, mais je te veux ici à dix-huit heure pile, tu n'es pas obligé de l'emmener. Je vais te présenter aux gars et te donner tes premières missions.

J'hoche de la tête, et me dirige vers la chambre de Cassiopée.

J'ouvre la porte tout doucement, veillant à ne pas la réveiller, et la ferme avec autant de précaution. Je m'approche d'elle, et je me mets à sourire. Cette fille est absolument magnifique. Même endormie, elle dégage une aura dont on ne peut se détacher. Je caresse sa joue, et c'est alors qu'elle fronce des sourcils.

– Léo, soupire-t-elle.

Putin de merde, c'était quoi ça ?

Note d'auteur :

Je suis de retour ! Je ne voulais pas m'absenter aussi longtemps mais j'avais persu mon compte :(

Mais tout va bien maintenant et la poudre d'étoile reprend ! Je sais que les chapitres sont le weekend mais je voulais vous offrir celui là en guise d'excuse !

Et maintenant : Qui est ce Léo bon sang ?!?!

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Bisous mes étoiles !