𝐀 𝐅𝐚𝐤𝐞 𝐆𝐨𝐥𝐝𝐞𝐧 𝐒𝐩𝐨𝐨𝐧 - 𝐁𝐥𝐮𝐞 𝐋𝐨𝐜𝐤── .✦

𝟎𝟏 - 𝐏𝐫𝐨𝐥𝐨𝐠𝐮𝐞 - 𝐋'𝐇𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐠𝐞 ⋆✴︎˚｡⋆

Ce prologue nous montre la situation familiale de notre personnage avant d'entamer l'histoire principale, c'est ma première fanfiction, soyez indulgents les amies. ⊹ ࣪ ˖₊˚⊹⋆

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"𝑳𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒖𝒎𝒂 𝒆𝒔𝒕 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒇𝒐𝒊𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒃𝒍𝒆𝒔𝒔𝒖𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒓𝒆́𝒑𝒐𝒏𝒔𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒖𝒓𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒔𝒑𝒓𝒊𝒕 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒗𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒓𝒑𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒔𝒖𝒓𝒗𝒊𝒗𝒓𝒆 𝒂̀ 𝒒𝒖𝒆𝒍𝒒𝒖𝒆 𝒄𝒉𝒐𝒔𝒆 𝒅'𝒊𝒏𝒊𝒎𝒂𝒈𝒊𝒏𝒂𝒃𝒍𝒆."

Les souvenirs de ma famille sont douloureux mais mémorables, brisés comme des morceaux de verre éparpillés sur le sol qui peuvent nous blesser une seconde fois s'y on y fait pas attention.
𝐂̧𝐚 𝐦𝐞 𝐛𝐥𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐚̀ 𝐜𝐡𝐚𝐪𝐮𝐞 𝐟𝐨𝐢𝐬.

Certaines souvenirs sont plus chaleureux et réconfortants que d'autres, comme quand j'ai joué au football pour la première fois. Aux côtés de mes parents, je m'amusais à taper dans le ballon n'importe comment dans notre jardin, notre espace de vie à nous trois, notre forteresse.

𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐢 𝐬𝐨𝐮𝐝𝐞́𝐬, 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐚𝐥𝐜𝐡𝐢𝐦𝐢𝐞 𝐟𝐮𝐭 𝐬𝐢 𝐩𝐮𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐭𝐞. Ma mère m'apprenait à faire des dribbles et des passes, même si elle ne savait pas jouer au football comparé à mon père, on passait d'excellents moments. Ses rires et sa joie sont si contagieux, je me rappelle des célébrations qu'on avait créé ensemble. Je partageai cette passion avec elle, j'étais tout simplement moi-même. C'était ni une célébrité, ni même la fille d'un quelconque homme riche mais mon père l'aimait, elle.

Cependant, il pensa que le football ne devrait pas se montrer comme un loisir mais un travail, un mode de vie. Il commença à se devenir plus froid et distant quand je lui parlais de réaliser d'autres loisirs comme la danse ou la musique.

De plus, il était moins présent à la maison à cause de son emploi du temps chargé mais sa présence instaurait une ambiance particulière à la maison. C'était un héros aux yeux du Japon, mais à la maison, il aurait été considéré comme un simple spectateur.

Je repense au jour, où il prit mon ballon et tira immédiatement au jardin en attrapant mon poignet. Il me regardait avec une intensité que je n'avais jamais vu auparavant, ne disait rien également mais se mit soudainement à m'apprendre des techniques. Ses instructions étaient précises mais je sentais un regard lourd sur moi. Je ne devais pas me rater pour éviter de confronter à sa méprise. 𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐜'𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐭 𝐞𝐧𝐧𝐮𝐲𝐚𝐧𝐭, 𝐜̧𝐚 𝐦𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐚𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐣𝐨𝐮𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐜̧𝐨𝐧 𝐬𝐢 𝐚𝐜𝐚𝐝𝐞́𝐦𝐢𝐪𝐮𝐞.

- "𝗥𝗲𝗳𝗮𝗶𝘀, 𝘁𝗼𝗻 𝘁𝗶𝗿 𝗲𝘀𝘁 𝘁𝗿𝗼𝗽 𝗺𝗼𝘂 𝗲𝘁 𝗹𝗮 𝘁𝗿𝗮𝗷𝗲𝗰𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 𝗲𝘀𝘁 𝗺𝗮𝘂𝘃𝗮𝗶𝘀𝗲 𝗮𝘂𝘀𝘀𝗶." dit-il d'une voix monotone.
- "𝗧𝘂 𝗱𝗼𝗶𝘀 𝘁'𝗲𝗻𝘁𝗿𝗮𝗶̂𝗻𝗲𝗿 𝗽𝗹𝘂𝘀 𝘀𝗶 𝘁𝘂 𝘃𝗲𝘂𝘅 𝗱𝗲𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘁𝗼𝗻 𝗽𝗲̀𝗿𝗲!", il ajouta.

- "𝗠𝗮𝗶𝘀 𝗺𝗼𝗶, 𝗷'𝗮𝗶 𝗽𝗮𝘀 𝗲𝗻𝘃𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗲𝗻𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝘁𝗼𝗶, 𝗹𝗲 𝗳𝗼𝗼𝘁𝗯𝗮𝗹𝗹, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗺𝗮 𝗿𝗮𝗶𝘀𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗶𝘃𝗿𝗲 𝗵𝗲𝗶𝗻...", murmurai-je à voix basse.