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As-salam aleykoum wa rahmatu-Llah wa barakatuh, vous allez bien ? Moi ça va Al hamdoulilah.

Commentez, j'me sens trop seule là à l'aide.

...

Ilyes: Attends moi

J'ai reconnu sa voix, j'ai hésité, mais je me suis quand même retournée.

Ilyes: Viens chez moi, s'il te plaît.

Moi: Cette relation ne m'apporte que des problèmes. Ilyes, j'suis désolée W'الله c'est pas toi le problème, mais on va pas pouvoir continuer comme ça.

Ilyes: T'es sah ? T'es vrmt sur de ce que tu me dis là ?

Moi: Je dis juste la vérité, mon frère ne m'aime plus et..

J'avais les larmes aux yeux, il m'a lancé un dernier regard, et il est parti.

J'ai merdé, et le pire c'est que demain j'avais le repas chez eux..

Je savais pas où aller, je ne voulais pas déranger Lyna ou Selima. Alors je suis allée au bâtiment où on se rejoignait souvent Ilyes et moi.

J'suis montée, j'me suis assise sur les escaliers et j'ai pleuré sans m'arrêter.

Les minutes passées, puis les heures, je ne m'arrêtais plus de pleurer. Rien allait dans ma vie, mais il faut toujours dire Al Hamdoulilah.

J'étais assise avec la tête dans mes bras, ce qui veut dire que je ne voyais absolument rien de ce qu'il y avait autour de moi.

J'ai pris mon téléphone, il était 1h30. J'étais assise là depuis très longtemps. Mais je ne voulais pas partir, je voulais juste vider toute mes larmes.

J'avais les yeux tout rouge, et il faut savoir que je suis une personne très nerveuse, et que quand je pleure que ce soit de tristesse ou de nerfs, je me griffe les bras de toute mes forces et parfois c'est le visages ou voir même les cheveux..

Je pleurais, encore et encore. Parfois j'entendais des gens monter mais je calculais pas parce que c'est un immeuble et c'est normal ducoup.

Je me suis endormi dans les escaliers wsh, j'suis trop dangereuse moi.

...

Je me réveille, mais pas dans les escaliers, j'étais dans une voiture. J'allais faire une crise cardiaque, jusqu'à ce que je vois son visage. Un soulagement.

Il dormais, j'étais contre lui. Je me sentais en sécurité, enveloppée dans ses bras, et son odeur enivrante. Par contre comment il a su que j'étais là, ça fait peur un peu. J'me suis fait des hypothèses, et je pense juste qu'il était allé au bâtiment et qu'il m'a trouvé la bas.

Maintenant que j'y pense, c'est vraiment dangereux, ce que j'ai fait, j'aurais pu me faire kidnapper ou agresser, sachant que j'ai le sommeil lourd.

Je ne voulais pas le réveiller, il avait l'air de
tellement bien dormir qu'il bavait sur le siège, et en même temps sur moi.

Il avait sa G-Shock, j'ai essayé de lire l'heure, mais j'arrivais pas. J'suis emprisonné, jusqu'à son réveil.

Il avait toujours la gourmette. J'ai sourit devant sa main comme une conne.

«Jusqu'à ce que la mort nous sépare»Où les histoires vivent. Découvrez maintenant