L'attente

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Bon allez, j'ai pas résisté et je vous publie le chapitre 2.... Bonne lecture!

Les médecins étaient devant eux. Pascal se leva. Il tentait de garder un visage un minimum professionnel mais c'était vain et il le sentait.

- L'opération est terminée. Est-ce qu'il y a quelqu'un de la famille ? Demanda le médecin

- je peux la voir? Demanda Pascal

- Vous êtes un membre de sa famille?

- Non pardon, je suis le capitaine Pascal Roche, je suis son adjoint, c'est la commissaire Florence Cassandre, on est de la police judiciaire. Elle a été blessée lors d'une opération de police.

- Je suis désolé mais je ne peux pas donner d'information à d'autres personnes

- Je veux pas d'informations je veux la voir!

- Pascal calme toi lui dit Jean-Paul mettant sa main sur son épaule

- Fous moi la paix toi. T'étais censé la protéger t'étais où quand elle a reçu le coup de couteau hein?

- Pascal arrête lui dit Nicky. Calme toi et arrête de t'en prendre à tout le monde.

Pascal se tourna vers les médecins en reprenant son professionnalisme
-Excusez moi. Je comprends votre réticence mais dites nous au moins si elle va bien. Qui plus est je vous rappelle qu'on est sur une tentative de meurtre dans le cadre d'une affaire judiciaire. Par conséquent l'état de la victime est une priorité pour la qualification des faits.

Le médecin se ravisa. Il sentait qu'il y avait un aspect bien plus personnel, mais il ne pouvait pas garder une information importante dans le cadre d'une enquête criminelle.

- Elle est vivante. Elle est presque tirée d'affaire. Elle est arrivée dans les temps ici et on a fait ce qu'on a pu. Néanmoins c'est pas passé loin et il faut vraiment un repos absolu pendant au moins les prochaines 24 heures qui seront cruciales. Il faut qu'on soit certain que la cicatrisation est en bonne voie. Votre collègue a eu de la chance capitaine. Le couteau avait sans doute une lame de plus de 20cm et la force avec laquelle le coup a été asséné aurait pu être fatal. Mais ce ne fut pas le cas. Pour le moment, elle est endormie, je suis désolé mais vous ne pourrez pas la voir maintenant. Essayez de joindre quelqu'un de sa famille.

- Son fils est en route.

- Parfait, on lui expliquera tout à son arrivée.

- Merci

Les médecins repartirent, laissant Pascal à la fois un peu soulagé et toujours aussi inquiet.

Il s'écroula sur la chaise. Il la savait vivante mais ça ne lui suffisait pas. Il se leva et rattrapa le médecin.

- Excusez moi. Vous avez du comprendre qu'on était inquiet. C'est notre patronne et j'aimerais vraiment la voir même quelques minutes, juste pour me rassurer.

- C'est d'accord. Allez y. Mais pas de pression et juste quelques minutes.

- Merci, merci beaucoup.

Il pénétra enfin dans la chambre. Le simple fait de la voir lui provoqua un soulagement qu'il n'aurait pas su décrire. Elle était pourtant inconsciente, avec des tuyaux et un système respiratoire. Pascal n'osa pas avancer, il resta bloqué près de la porte, figé. C'était pas possible. Il s'approcha finalement d'elle, hésitant.

- Florence c'est moi vous m'entendez ?

Pas de réaction. Pascal s'installa à côté d'elle. Il hésita mais il lui prit la main, il avait besoin de son contact. Il la regardait, ça lui faisait mal de la voir ainsi. Mais pourquoi elle ne l'avait pas laissé aller à cette foutue interpellation avec elle?
Ils avaient l'habitude de travailler ensemble.
Il en voulait à jean Paul alors qu'il savait pertinemment que c'était toujours un risque possible et que sa présence n'aurait peut être rien changé. Il passa doucement sa main dans ses cheveux sans la quitter du regard. Il ne pouvait pas rester longtemps il fallait qu'elle se repose. Pour autant il n'arrivait pas à partir. Elle était là dans ce lit d'hôpital après avoir failli y rester, rien n'était gagné d'ailleurs. Et il était impuissant. Il resta quelques instants sans parler, se contentant de la regarder.

L'interpellationOù les histoires vivent. Découvrez maintenant