Chapitre 9

30 0 0
                                    

Pov : Jordan

   Je me réveillais en sueur, repenssant aux évenements de la veille, j'avais d'ailleurs fait un rêve très érotique avec la personne allongée à côté de moi, et je me surpris à avoir un début d'érection.

   Je cachais mon sexe avec la main, et regardais mon amant à côté de moi, encore endormi, je me laissai bercer quelques instants par le son de sa respiration très régulière.

   Je fus tiré de ma rêverie par la sonnerie de mon téléphone qui réveilla également mon amant allongé à côté de moi.

   Le nom de Marine s'inscrivait sur l'écran. Je répondis à son appel:

   -"Ou était tu hier Jordan, tu n'es pas rentré à la maison. Je t'ai attendu toute la soirée"

   -"Excuse moi, marine j'avais perdu mes clés, je ne voulais pas te déranger alors je suis parti dormir chez un collège"

   -"Un collège hein ? Me murmura Gabriel dans mon cou"

   -"Bon maintenant que je suis à la maison rentre tout de suit-"

   -"Marine, y'a t-il quelque chose qui te contrarie ?"

   -"Pardon ?" Hurla presque mon interlocutrice dans le téléphone. 
"Tu te fous de moi Jordan ?? Tu n'as donc pas vu les résultats, le front populaire a gagné, tout ça à cause de toi, tu as été incompetent et tu n'as pas réussi à convaincre la France. Maintenant rentre à la maison qu'on discute toi et moi"

   Je retenais les larmes de couler en me pinçant la lèvre, geste que Gabriel remarqua instantanément. Il me scrutait avec un regard inquiet.

   -"Y'a t-il un problème Jordan ?"

   -"Ecoute Gabriel, dis-je à contre-coeur je dois rentrer chez moi, n'essaye pas de me rappeller, ce qui c'est passé entre nous était clairement une erreur, j'étais bourré, je ne savais pas ce que je faisais, mais ce que je sais c'est qu'à mes yeux c'est completement insignifiant, ça ne comptais pas pour moi Gabriel. Coupons tout contact ça vaux mieux"

   Et sur ses mots, je m'enfuyais de la maison de Gabriel laissant derrière moi mon amant en sanglots. Je courrais à toute allure ne m'autorisant qu'à fondre en larmes dans une petite ruelle à côté de la maison.

   Je tombais à genoux, pleurant comme je ne l'avais jamais fais avant. Hurlant de tout mes poumons la haine et l'amour que je ressentais. Car oui, j'étais tombé follement amoureux de Gabriel Attal, mais cet amour entrainerait ma perte.

Jusqu'à ce que la politique nous sépareOù les histoires vivent. Découvrez maintenant