𝟎𝟔 | 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒗𝒐̂𝒕𝒓𝒆

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➣ 𝑨𝑫𝑨𝑰̈𝑹

De nos jours.

Las Vegas, Nevada, États-Unis.

19:18.

Les aiguilles de l'horloge grattant son fond. Les doux échos de musique retentissant tenant compagnie au son de la musique classique régnant dans la pièce. La lumière tamisée du salon. Mon verre de whisky à la main, tenu devant la fenêtre, scrutant l'esprit ailleurs le beau paysage s'offrant à moi. Les lumières, les animations, les vibrations de joie émanant de cette ville constamment en fête.

Enfin, nous y sommes...

Toute cette ambiance me mettait dans un état de pur bonheur, il y a longtemps que je ne m'étais pas senti aussi bien. Aussi en extase. Même pas quand je voyageais de pays en pays, lorsque j'épiais mes élites jours et nuits, nuits et jours.

Rien n'équivaudra jamais ce moment, le moment que j'ai attendu plus que tout depuis sa mort.

- Adaïr! Dit une voix enjouée en ouvrant brusquement la porte battante en bois blanc.

Je me tourne doucement vers la personne qui venait de faire son apparition dans le salon. Mon cher petit Winter.

- Que puis-je faire pour toi? Demandé-je en me dirigeant vers la petite table sur laquelle reposait une bouteille de whisky et un verre.

- J'étais dehors à trainer et à me questionner sur les raisons de l'existence...quand je me suis rendu compte que le toit du manoir était parfait pour les tirs en courte distance. Tu vois? Par exemple, si je veux m'amuser à tirer sur un lapin gambadant dans le jardin ce sera amusant d'être perché tout là haut et de lui tirer dessus. Tu comprends ce que je veux dire ou pas? Dit-il en posant un regard oblique sur moi.

J'achève de lui verser du whisky et je lui tends le verre qu'il saisit sans une once d'hésitation.

- Et maintenant? Est-ce que tu peux me donner les vraies raisons pour lesquelles tu veux te percher sur le toit du manoir? Questionné-je en le regardant d'un air amusé.

Depuis que je l'ai ramené avec moi, j'ai appris à le cerner et observer ses réactions face à certaines situations, et j'ai appris qu'il prenait absolument tout pour de la rigolade. Il traverse la vie en elle-même comme la plus grosse des blagues, et il affronte ses épreuves avec tellement d'indifférence que si je ne le connaissais pas assez, j'en aurais déduis que si la mort venait même le trouver, ça ne lui dirait absolument rien.

- Bon, tu m'as cramé. En réalité, il y a l'un de tes hommes que je n'apprécie pas du tout.

- Et je peux savoir pourquoi? À ce que je sache, tous mes garçons sont aussi adorables que leurs armes à feu. Plaisanté-je.

𝐂𝐑𝐈𝐌𝐈𝐍𝐀𝐋 𝐏𝐀𝐑𝐀𝐃𝐈𝐒𝐄Où les histoires vivent. Découvrez maintenant