eyes don't lie

7. L'annonce

Point de vue de Gabriel

Jordan était parti, j'avais entendu toute sa conversation au téléphone avec Marine. Comment ça Emmanuel avait une annonce à faire ? je n'avais même pas été mis au courant. Je parti à l'Elysée, il y avait des bancs d'installer des caméras avec toute une équipe et il avait même pas pris le temps de m'envoyer un message pour me prévenir. Au deuxième rang je vis Jordan et Marine qui attendaient sûrement le début du discours de Emmanuel. Mon assistante me faisait un signe pour je la rejoigne.

- Gabriel tu étais au courant que le président allait faire une annonce ?

- Non je n'en savait rien je l'ai appris toute à l'heure c'est pour ça que je me suis empressé de venir.

Je me sentais observé et en me retournant pour voir si il y avait quelque chose et la mon regard se pose directement sur Jordan qui me regardait déjà.

- Vous avez vraiment un problème avec moi, aller consulter. Dis-je sans même lui laisser le temps de répondre.

D'un coup plus un bruit et le président s'avança.

- Bonjour mes chères compatriotes, désolé pour cette annonce de dernière minute, comme vous savez les temps sont durs. C'est pour cela que j'ai du prendre une décision compliqué après avoir réfléchi plusieurs fois, je pense que c'est la meilleure solution à faire. Je décide donc de dissoudre l'assemblée nationale je sais que cela est soudain et que je suis obligé de refaire le gouvernement. Énormément de choses vont se passer cet été et je dois remettre en place tout le gouvernement pour le bien de notre pays. Merci pour votre écoute. Il parti dans son bureau.

Tout le monde était choqué y compris moi est ce que c'était parce que je l'avais quitté ? Je devais avoir des réponses, je me leva et me précipita dans l'Elysée pour le rattraper.

- Emmanuel ?

- Ne m'appeler pas comme ça monsieur Attal.

- Oui pardon monsieur le président .

- Vous aviez une question ? Il avait un sourire qui m'insupportait.

- Oui pourquoi avez vous décidé de dissoudre l'assemblée nationale ? Est ce que c'est à cause de notre dernière discussion ?

- Monsieur Attal je vais être honnête avec vous j'ai dis que je n'avais pas fini de me venger voilà une partie de ma vengeance.

- Une partie ?

- Oui maintenant ça va être plus gentil je vous rassure, dit-il en partant.

Donc cette décision avait vraiment été prise à cause de notre rupture, comment il pouvait faire ça, c'est à cause de moi je n'aurais pas du le quitter mais subir. Il va ruiner la France.

Une voix m'interpella dernière, une voix que je reconnaissais que trop bien.

- Monsieur Attal ?

Je me retournais.

- Monsieur Bardella encore vous est ce que c'est trop demandé de me laisser tranquille ?

- Oui c'est tellement dur, dit-il en rigolant.

- C'est une habitude chez vous de faire des blagues pas drôle ?

- Non je suis désolé je voulais vous souhaitez bonne chance.

- Bonne chance ?

- Nous allons débattre ensemble désormais.

- Ah oui c'est vrai je n'y avait pas pensé , bah bonne chance à vous aussi.

- Bon aller à la prochaine monsieur Attal. Il parti.

Je soufflais un bon coup et retourna à Matignon pour me préparer au premier débats qui allait vite arriver face à Jordan Bardella.

Je passai des jours à travailler sans m'arrêter les journées étaient longues, je mangeais à peine jusqu'au fameux jour : le débat.

Je montais dans la voiture direction là où avait lieu le débat.

Comment va se passer le premier débat ?