15. Les blessures..

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Point de vue Gabriel

Je parti avec mes émotions chamboulés. J'en ai eu tellement en si peu de temps. Je commença à stresser en marchant vers l'Élysée, mes mains étaient moites et mon cœur battait anormalement vite. Je le sentait pas, vraiment pas. Mais bon je n'avais pas le choix d'aller le voir et puis ce soir je serai de retour dans l'appartement de Jordan. Tout ira bien. J'espère...

J'arriva à l'Élysée, la porte de son bureau était déjà ouvert. C est bizarre d'habitude il l'a laisse toujours ferme. Je rentra sans même toquer, il avait son regard dans le vide et lorsqu'il m'a entendu rentrer il leva les yeux vers moi. Son regard était noir, beaucoup trop noir je n'aurai pas du venir, je sentais mes mains qui commença à trembler.

- Ferme la porte Gabriel.

Je fermais la porte à contre coeur. Je détestais être dans une pièce seul avec lui. Je savais de quoi il était capable et rien que d'y penser me fesais peur.

- Pourquoi m'avez vous fais venir aussi tard?

- Chez qui dors tu?

- Je vous demande pardon ?

- Gabriel. Maelys m'a appelé pour savoir si t'étais revenu chez moi. Elle m'as dit que t'étais parti de chez elle en disant « il y a quelqu'un sur qui je peux compter peut importe la situation» je peux savoir qui c'est ?

- Excusez moi mais ceci est ma vie privée monsieur.

- C'est l'autre n'est ce pas?

- L'autre...?

- Tu sais très bien de qui je parle Gabriel. J'ai vu que vous étiez sur la même plage et que vous aviez l'air extrêmement proche.

- Ce n'est pas du tout ça Monsieur.

Il haussa le ton et se leva de son bureau pour se mettre devant moi.

- ARRÊTE DE TE FOUTRE DE MOI! TU M'AS TROMPÉ C'EST ÇA?

- Quoi? Mais pas du tout!

- ARRÊTE JE LE SAIS TU M'AS TROMPÉ ET TU VOULAIS PARTIR VIVRE AVEC LUI DONC TU M'AS QUITTÉ!

Je n'ai même pas eu le temps de répondre qu'il me frappa au visage. Je releva la tête et je vis son regard. Le même exactement le même que autrefois. Celui qui m'avais emmené à l'hôpital il y a un an...il me frappa à nouveau ce qui me fis tomber à terre. Il me donna des coups de pieds et me cogna contre les murs.

- Tu n'es rien sans moi. Tu n'es rien du tout! C est moi qui t'es tout donné!! Et tu ose me faire ça ?!

Il me plaqua violemment contre la porte du bureau et je grimaça de plus en plus. Cela fesais plusieurs minutes qui me frappait sans relâche...La douleur de mon corps était juste horrible..je vais avoir de nombreuses séquelles demain et pas que physique...j'arriva quand même à prononcer quelques mots même si j'étais à deux doigts de m'effondrer sur le sol.

- Emmanuel...arrête ça je t'en supplie...

- Ferme la!

Il me re frappa violemment et la...plus rien. Je sentait plus rien. Je voyais plus rien. Je me réveilla encore dans le bureau, j'étais sur le sol j'avais énormément mal sur tout mon corps mais surtout mal à la tête. Je pris cinq bonnes minutes pour réussir à me relever, et là je me vis sur le miroir. Ma tête était en sang, j'avais des hématomes partout sur le corps et j'étais juste...horrible à voir. J'y crois pas après qu'il se soit rendu compte qu'il m'avait frappé jusqu'à l'évanouissement il m'as laissé la? Et si je m'étais pas réveillé hein?! La douleur de ma tête était juste insupportable. Je fesais vraiment peine à voir. Je regarda dans le bureau et je vis un costard qui m'avais laissé. Pour sauver les apparences...j'alla dans les toilettes pour me changer et enlever le sang sur ma tête. J'appela ma maquilleuse pour qu'elle vienne immédiatement me cacher tout ça. Je regarda l'heure il était onze heure et j'avais un déjeuner dans trentes minutes avec le parti du RN, mon parti la renaissance et..bien sûr le président. C'est à dire Jordan, Emmanuel et moi dans la même pièce. Ça promet, heureusement que il y aura pleins d'autres politiciens avec nous. Ma maquilleuse arriva.

- Gabriel ?!Qu'est ce qu'il s'est passé? Pourquoi tu es dans cet état ?!

- Ne t'inquiète pas rien de grave.

- Rien de grave tu rigole j'espère?

- Ne te préoccupe pas de ça s'il te plaît. Je t'expliquerai plus tard. Pour l'instant cache moi ça juste pour ce foutu repas.

- D'accord...

Je voyais bien qu'elle s'inquiétait énormément, elle était adorable avec moi depuis le début. Mais je ne pouvais rien dire pour ma carrière et pour la France. Elle me prépara et le moment venu je devais aller à ce fameux déjeuner qui allait être une catastrophe.

Comment le repas va se passer ?

eyes don't lieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant