8. La virée

331 16 17
                                    

Point de vue de Gabriel

Je montais dans la voiture direction là où avait lieu le débat.

Je me rendis directement dans les locaux. J'étais assez stressé de passer à la télé devant des millions de personnes. La France entière avait hâte du débat de ce soir. Cela fait 2ans maintenant que je n'ai pas fais de débats. J'espère que tout va bien se passer. Ma maquilleuse et mon assistante m'attendaient déjà dans la loge, 10min plus tard j'étais déjà prêt à aller sur le plateau. Jordan y étais déjà. Je m'avança vers lui.

- Bonne chance à vous Bardella. Dis-je en lui tendant ma main.

- De même monsieur Attal. Il me serra la main en retour.

J'ai peut-être rêvé mais je suis sur d'avoir senti ses doigts caresser mon poignet à ce moment là. Je fis comme si je n'avais rien senti et alla me placer en face de lui. Oh non, il recommençait avec son sourire, en me fixant.

- Bonjour à tous et à toutes, aujourd'hui nous accueillons le 1er ministre Monsieur Attal et le président du Rassemblement National Monsieur Bardella. Merci d'avoir accepté notre invitation.

- Merci de nous avoir invité. Dis-je en regardant la présentatrice.

Le débat commença. Il y avait une tension sur le plateau entre Jordan et moi. Mais pas une tension d'adversaire. Une autre tension que je ne connaissais pas mais qui me plaisais beaucoup sans savoir pourquoi. Nous enchaînons sujet sur sujet mais pour une raison que j'ignore je pouvais pas détacher mon regard de celui qui était en face de moi. On dirait que j'étais hypnotisé. Et je crois que c'étais le même cas pour lui son regard restait braqué sur moi. Il attaquait sans cesse mon parti sans défendre le sien et ça m'énervait tellement. Je pense qu'il l'a remarqué vu comment il rigolais. Donc je commença à faire de même. La présentatrice arrivait même plus à parler. Tout le monde croyait qu'on s'énervait alors que cette situation nous fessais rire. Le débat se termina.

Je devais me préparer à sortir des locaux assez vite. Je dois prendre le train se soir pour partir dans le sud. Demain je vais aller rencontrer les français. On arriva plus vite que prévu à la gare. Je monta dans le train et pris une place de quatre. Je commença à m'installer confortablement lorsque je vis quelqu'un s'installer en face de moi. Il me remarqua. On commença à se regarder dans l'incompréhension totale. On tourna nos têtes en même temps vers nos assistants.

- Ah oui Gabriel on a oublié de vous parlez de ça...vous allez aller voir les français dans le sud ensemble. Pour montrer aux citoyens que même si vous n'êtes pas du même parti il n'y a aucun problème quand vous êtes ensemble et que tout les partis peuvent s'entendre. Ça ne vous dérange pas j'espère?

- Tu aurais pu me prévenir mais bon c'est pas grave si c'est pour les français n'est ce pas Monsieur Bardella?

- Ça me dérange pas non plus je sens même que ça va être assez amusant.

Génial. Donc la j'allais passer 24h avec Jordan Bardella. Et 5h dans un train en plus. En face de moi. J'ai vraiment la poisse, le trajet se fit dans un silence que j'avais rarement connu. Nos assistants étaient en train de s'occuper de tout pour demain et nous on étaient sur nos téléphones. J'étais sur Tiktok lorsque je tomba sur un édit de Jordan. Je me surpris à le regarder jusqu'à la fin et détailler chaque image de la vidéo. Même si on est rivaux faut se l'avouer qu'il a un sacré charisme. Et toutes les jeunes filles de France était accro à lui depuis quelques temps. Il me voyait plus concentré que d'habitude sur mon téléphone et dit.

- Vous êtes tomber sur les nouveaux édits de nous Monsieur Attal?

Quoi..? Qu'est ce qu'il raconte?

- De quoi parlez vous?

- Ah vous n'êtes pas au courant? Il y a quelques Tiktok sur nous ils croient que il y a une romance entre vous et moi. Mais vous inquiétez pas ça ne va pas durer longtemps ils se sont juste imaginé des choses se soir.

Je le regarda en haussant les sourcils en croyant que c'était encore une de ses blagues pourries. Mais hélas il avait l'air très sérieux. Je chercha sur Tiktok et vis quelques édits de nous. C'est n'importe quoi. Les jeunes ne savent vraiment plus quoi inventer pour faire le buzz.

- Ah oui effectivement. J'espère que ça va vite s'arrêter.

- Pourquoi ça vous dérange tant que ça?

- Pas vous?

- Moi ça me fais rire plus que autre chose.

- Pourquoi ?

- Je me rappelle en 2017 c'était Marine et Monsieur Macron. Maintenant ce sont nous deux. C'est assez marrant qu'ils veulent s'inventer à chaque fois une histoire d'amour autour de la politique.

- C'est vrai que dis comme ça.

- Vous inquiétez pas ça durera que quelques jours je pense. Rien d'alarmant.

- Si vous le dites.

Nous arrivons dans le sud. Il était 3h du matin j'étais mort. Et Jordan aussi apparemment. Il baillait toutes les deux minutes. Mon assistante arriva côté de moi et me regarda l'air inquiet.

- Gabriel...nous avions réserver deux chambres dans un hôtel pas très loin d'ici pour vous deux. Mais il y a un petit soucis..

- Que se passe t-il?

- A cause de l'euro de foot presque toutes les chambres on été prises. On a regarder tout les autres hôtels de la ville il n'y a plus aucune place nul part. Il reste que une chambre pour vous deux.

La poisse jusqu'au bout hein.

- Au moins dis moi que dans cette chambre il y a deux lits?

Zéro réponse. Je soupira bruyamment en me pinçant le nez.

Comment va se passer la nuit entre ses deux hommes politiques ?

eyes don't lieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant