Chronique d'une ado dépressive

Chapitre 2

Demain sera mon premier jour de cours et il me reste une question très importante : comment est ce que je vais m'habiller ? Est ce que je met mes Vans, un leggins, mon t-shirt Batman et mon Eastpack ou j'y vais plus classe avec des bottines, ma jupe Zara et mon longchamps ? Dur dur. Ouais je vais plutôt opter pour la Batman attitude. 

La plupart des ados d'aujourd'hui sont didaskaleinophobe ce qui est, d'après facebook, la peur d'aller à l'école. Moi je ne le suis pas. Je suis juste une putain de grosse flemmarde qui n'aime pas se lever tôt. La flemmardise est d'ailleurs une maladie qui touche de nombreuse personnes de nos jours et malheureusement elle ne touche pas seulement les jeunes.

Bref tout ça pour vous dire que j'ai eu beaucoup de mal à me lever ce matin. Et cerise sur le gâteau, il pleuvait. Autant vous dire que, en tant que grosse flemmarde, mon activité préférée est de rester sous la couette, en sirotant un bon chocolat chaud, un jour d'orage. ( Sérieusement, qui ne le fait pas ?) C'est pas pour me venter mais je suis plutôt experte en la matière.

C'est donc en me levant difficilement que je me suis retrouvée une heure plus tard devant chez moi a attendre le bus, sous la pluie.

En 5 minutes, j'ai quand même eu le temps de remarquer le garçon en face qui semblait-il, attendait aussi le bus. Il était plutôt pas mal, métisse, les cheveux brun, environ 1m80 et je pouvais voir grâce à son t-shirt mouillé, qu'il était plutôt musclé. Je suis pas le genre de fille qui regarde tout le temps les mecs, mais quand j'ai que ça à foutre, je m'en prive pas. Et puis c'était quand même assez dur de pas le matter.

Et, enfin, le bus arriva. Une fois dans le bus je vois qu'il est quasi vide, je m'assis donc seule, à la 3ème rangée. Le garçon d'en face entra dans le bus seulement quelques secondes après moi.

Il scruta l'intérieur du bus surement à la recherche d'amis. Ses yeux passa sur moi, il me dévisagea un moment, sourit (bordel de merde comme il est beau quand il sourit) et s'approcha. Il s'assit à la place libre à côter de moi. (Note à moi même : NE PANIQUE PAS.)