Chapitre 4 - Tom

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Je me réveillait encore endormis, les yeux clos. J'avais rêvé, enfin plutôt, j'avais fais un cauchemar sur cet orphelinat de malheur. Les enfants me prenaient pour un monstre depuis que j'étais petit. Je savais très bien que c'étais ce que j'étais devenu. Mais, pour moi, c'était en partie de leur faute.
Pourquoi etaient-ils tous aussi méchant avec moi? D'après eux j'étais bizarre. Une erreur de la nature. C'était eux les erreurs la nature. Ces sales moldus et ces sangs de bourb. Des personnes ignobles, inintéressante, sans aucune capacité, toutes aussi semblables les unes que les autres. A inventer des trucs débiles, comme les sentiments. Ces êtres étaient pour moi si méprisants. Mais le pire je pense que c'etais quand j'avais appris que mon père en était un. Oui mon père était un moldu. Ma mère une Gaunt, héritière de Salazar Serpentard, était morte. Quoi de mieux que de mourir devant un orphelinat, moldu pour couronner le tout. Mais elle n'en avait pas assez fait, non, il avait fallut quel me donne la base du prénom de mon géniteur: Tom Jedusor. D'après mes sources, mon père se nommait Thomas Jedusor. Cette personne sera bientôt morte. Oui, pour avoir souillé ce sang si pure. Pourquoi ma mère m'avait elle fait cela? Lorsqu'on est une bonne mère ne doit on pas faire le meilleur pour ses enfants? Les aimer? Pourquoi avait-elle souillé mon sang? Son sang? Comment avait-elle pu? Pourquoi s'était elle abaissée à être avec un sale moldu? Mon père... enfin l'humain qui avait participé à ma conception, savait il qu'il avait un fils? Je pensais qu'il ne le savait pas. Les personnes de sa race ne s'intéresse qu'a eux même.
Si ma mère était encore vivante je suis sur qu'elle aurait été fière de moi, de ma puissance, de ma beauté. Et si elle avait choisi un sang pure à la place de cette chose, je suis sur qu'il serait admiré par ma carrure, ma puissance, mon élégance... Ils m'auraient adulé pour tout ce que j'étais devenu.
Mais je ne pouvais pas être apprécié à ma réelle valeur. Je n'avais pas de famille, a part le frère de ma mère. Cependant je ne l'ai jamais vu. Mais tout cela c'était de sa faute à lui, a mon géniteur! A cause de lui, a cause de leur union. Je n'avais jamais eu de bonheur. Mais qu'appelait on bonheur? Que pouvait appeller "amour"? Cela existait il vraiment? J'en doutais. Pour moi cela faisait encore partis d'une de ces inventions moldus stupides, comme toujours. Et mon père? Savait il seulement que j'existais? Savait il qu'il avait un fils? Après tout je m'en fichait dans quelque temps il me rencontrera, j'eu un sourire mauvais à cette pensée. Ho que oui il me rencontrera. Mais il ne s'en remettra pas. Je devais culpabiliser, vous dites? Ahah, que vous êtes drôle. Je n'allais pas le tuer comme cela. Non. Il fallait que je le connaisse d'abord. Savoir pourquoi ma si puissante mère m'avait conçu avec ce moins que rien.
Après ces réflexions sur ce mauvais rêve, j'ouvris les yeux. Le cauchemar continuait... encore et toujours dans cet orphelinat de malheur. J'étais maudit, ce n'était pas possible. J'avais 17ans et j'étais encore dans un orphelinat, moldu en plus. Je suis un sorcier donc il aurait été préférable de me mettre dans un orphelinat sorcier. Mais Dippet n'avait rien voulu savoir. D'ailleur cet être était tellement pitoyable. Si naïf. Tout comme les autres, si on y pense. Tous a me lécher les bottes car j'étais le meilleur élève de Poudlard. Tous à part Dumbeldor. Il se méfiait de moi. Il fallait que je regagne absolument sa confiance cette année. Il fera tout pour me mettre des battons dans les roues. Et je ne pouvais pas me laisser faire. Parfois j'avais l'impression qu'il lisait dans mes pensées... "Non Tom, c'est impossible voyons... Tu mets des barrières infranchissables autour de ton esprit." Me dis je pour me rassurer. Parfois je me faisait du soucis pour rien. Mais mieux vaut être prudent.

Je pris, soudainement, conscience que je devait partir de cet endroit infecte dans peu de temps. Pourquoi étais je toujours dans mon lit moi? Dans ces draps qui grattent? Pourquoi n'étais je pas entrain de me précipiter pour partir de cet immonde orphelinat? Je rabattus les couvertures et mis mes pieds sur le sol froid de ma "chambre". Je marcha, ou plutôt, je courus en direction de la salle de bain. Pas besoin de manger, j'irais emprunter de la nourriture à mes serviteurs... ou mes esclaves. J'hesitais entre les deux. Mais je ne crois pas qu'ils auraient apprécié être pris pour des esclaves... Mais après tout ce qu'ils en pensaient ne m'importait peu. Donc je disais que j'allais emprunter de la nourriture à mes serviteurs (c'est plus commode) dans le Poudlard Express. Je me brossa les dents, pris une douche froide bien entendu. Vous avez cru quoi? Qu'en plus d'avoir mes propres appartements (Oui les autres ne voulaient pas être avec moi je leur faisais sois disant peur. Bouhou. Pfff des moviettes surtout.) j'allais avoir accès à l'eau chaude? Croyez vous encore au Père Noël? Bien parce que moi non! Bon oui j'avoue je suis un sorcier... Pourquoi ne pas profiter de mes pouvoirs? Bien que cela étaient interdit en dehors de l'enceinte de Poudlard. Oui j'avais lu le règlement. Oui je jetais un sortilège de réchauffement pour que l'eau devienne chaude. Mais aussi un sort d'illusion car ma "chambre" était très propre... là aussi grâce à quelques petits sorts. Mais ce matin je ne n'avais jeté aucun sort de réchauffement. J'étais bien trop excité pour m'attarder sur ce genre de détail. Je m'habilla en cinq secondes chrono. Je pris ma baguette. Une des plus puissantes. Je sais, je sais, vous aimeriez être à ma place... Et bien moi je vous la déconseille. Se faire rabaisser pendant onze longues années par des moldus dénué d'intelligence, et apprendre par la suite que son propre père que l'on ne connaît même pas, soit dit en passant, en est un. C'était la rage qui l'emportait. Ho oui la rage. La colère. La tristesse. La frustration. L'envie de vengeance. L'envie de tuer. La froideur. L'envie de dominer. La méchanceté. Et le meilleur pour la fin: La Haine. Vous croyiez que je n'avais aucun sentiment? Et bien si... tout une série de sentiments. Alors comment les trouvez vous?
Bon revenons au sujet principal. Si je ne me dépêche pas je vais être en retard. Je pris ma valise et ma lettre ainsi que mon insigne de préfet en chef dans la même main que celle où je tenait ma baguette. J'étais fier d'avoir été choisi préfet en chef, mais cela ne me surprenait pas tellement. Qui aurait fait un meilleur préfet en chef que moi? Ces autres idiots ni connaissant rien avec lesquels je trainais? Peut être que Abraxas Malefoy aurait pu l'être... Si je n'étais pas là. Il ne m'arrivait pas à la cheville mais bon les autres étaient encore pire que lui. Mais moi j'étais le meilleur, en tout. Tout ce que j'entreprenais je reussissais. J'avais la réputation d'avoir ce que je voulais. Et bien sur que si j'étais modeste, trop je trouve. Et non je ne suis pas narcissique. Non mais!
Bon il fallait que je sorte de cet orphelinat. Je pris mes affaires et me dirigea vers le portail pour sortir puis transplanner après. Sur ordre du directeur, pour d'après lui, ne pas faire trop louche. Moi je me moquais des commentaires de ces bons à rien. Je vis donc le directeur de l'orphelinat et lui dis:

Tomione/à travers le tempsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant