Tomione/à travers le temps

Chapitre 10 - Tom

Je la haissais, je la détestais. De quel droit se permettait elle de me provoquer comme cela. De quel droit se permettait elle de me dire cela? Une fille sans cervelle, une idiote qui ne pensait à rien par être jolie. Je ne l'aimais pas et elle allait découvrir qui se cachait derrière le gentil Tom Elvis Jedusor que tous les professeurs de cette école pensaient connaître. Haryston allait devenir mon esclave, ma distraction. Je voulais la faire souffrir, la faire devenir la bête noire de l'école, la torturer. Mais surtout je voulais la tuer. Vous allez dire que j'étais un psychopathe, sans âme ni cœur. Ne pensez vous pas que c'est un peu exagéré?! J'avais un cœur... il battait dans ma poitrine.
Il me fallait un plan. Il fallait que je réduise cette petit écervelée au silence. Et puis j'avais vu qu'elle avait fait allusion à moi quand elle parlait des sortilèges impardonnables. Dumbledor aussi l'avait vu. Mais elle cachait quelque chose. Je le savais. Le vieux crouton n'allait rien dire, il fallait qu'elle le fasse. Elle avait des secrets j'en étais sur. Maintenant c'étais à moi de les découvrir... ou de la torturer pour qu'elle me les dise. Oui cela sonnait mieux.
De plus, elle s'intéressait aux moldus, je l'avais vu aller au cours d'Étude des moldus. Elle n'avait décidément que des défauts. Oui je parlais bien de Raphaella Haryston. Rien qu'en pensant à elle ou à son prénom je voulais lancer des Doloris.

Bon maintenant il fallait que je trouve Rowinson, où se cachait elle celle la? Je partis à sa recherche. Elle se trouvait dans un couloir sombre. Parfait. Vous vous demandez pourquoi je n'ai pas choisi Walburga ou un de mes esclaves? Et bien parce que Walburga était trop bête pour faire cette tâche et puis ils étaient tous à Serpentard. Les Gryffondor détestaient les Serpentard et vice-versa. Dans toutes les époques qu'avait connu Poudlard, les Serpentard avaient toujours méprisé les Bouffondors. Cette époque ne faisait pas exception. C'était donc pour cela que j'avais gentillement ordonné à Rowinson de devenir son amie.

- Rowinson ma chère homologue, lançais je.

Bien entendu je ne la supportais pas. N'allez pas vous faire de fausses idées... pour qui me prenez vous? J'étais quand même LE Tom Jedusor. Le plus grand sorcier de tous les temps qui deviendra le plus grand mage noir. Vous le saviez déjà?! Heureusement pour vous, parce que soit vous êtes sourd et aveugle, soit vous êtes un moldu. Ce qui, pour moi, était pathétique dans les deux cas.
La jeune fille me fit face quelque peu tremblante.

- T-To... Tom?

Est elle aussi dénuée d'intelligence? Bien sur que c'était moi! Premièrement il n'y avait que moi qui pouvais être son homologue et deuxièmement ma voix, mon charisme étaient tellement simple à reconnaître.

- Oui Rowinson, c'est bien moi. Tu sais on est tous les deux préfets en chef. Donc nous pouvons nous partager les tâches... qu'en penses tu? La questionnais je.

Oui toutes les filles de cette époques étaient à mes pieds. C'en était épuisant, des petites idiotes sur pattes. Cependant dans certains cas comme par exemple celui-ci cela devenait très intéressant. Je voyais Rowinson entrain de defaillir. Cette fille était un livre ouvert. Je lisais toutes ses émotions: amour, bonheur et fierté. Voilà ce que JE lui apportais. Ça en devenait aberrant. Un sourire niais vient se coller sur son ignoble visage.

- Bien sur Tom, demande moi tout ce que tu veux. M'affirma t'elle d'un voix qu'elle voulu sensuelle.

Si pitoyable. Une lueur sadique passa dans mon regard. Tout ce que je voulais. Cette fille me donnait envie de vomir. Vous n'avez pas compris le double sens?!
Je n'étais pas Malfoy (et je ne le suis toujours pas), qui couchait avec la première venu. Trêve de bavardage.

- Tout ce que je veux?! Bien bien. Je veux que tu sois amie avec... Haryston! Lui ordonnais je.

Je vis ses yeux devenir aussi grands que des loupes. Ah oui j'avais déjà oublié le petit incident d'hier soir dans la grande salle. Il fallait d'ailleur que je sache. Si vous n'aviez toujours pas compris... Je suis de nature assez... curieux dira t'on.