chapitre 7

71 6 61
                                        

 Son réveil sonnait depuis quelques minutes déjà; l'ayant brutalement sortis de ses songes, sans qu'il n'en ai eu pourtant, franchement l'envie

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Son réveil sonnait depuis quelques minutes déjà; l'ayant brutalement sortis de ses songes, sans qu'il n'en ai eu pourtant, franchement l'envie. Il se contentait alors de ruminer, tout en se tournant et se retournant sans cesse, dans son pauvre lit, mais n'ayant pas la foi d'émettre le moindre mouvement supplémentaire... Mais malheureusement, le bruit devenait réellement insupportable et le brun, vraiment agacé, décida d'enfin lever son bras pour chercher le maudit appareil sur sa table de chevet, et, enfin, parvenir à l'éteindre.

Il avait ensuite laissé pendre son bras dans le vide pendant quelques instants, avant de se frotter les yeux vivement, tout en bougonnant; mais en finissant par se mettre debout. Il était à présent assis sur son lit, dans le vague, entre le sommeil et le réel. Dégouté de devoir se lever aussi tôt.

Il s'étira, avant d'ouvrir sa porte et de descendre les escaliers en direction de la cuisine, où il y découvrit un petit post-it collé sur le frigidaire, qui l'attendait préalablement. Il l'arracha et le lit. Il s'agissait d'un mot de sa mère pour le prévenir de se débrouiller seul aujourd'hui; de nourrir les chats, passer l'aspirateur, faire à manger etc. Il se contenta de soupirer, sachant qu'il devrait faire tout ça, une fois qu'il serait rentré, après les cours; et empoigna une banane, qu'il se contenta d'avaler simplement. Il prenait son temps, complètement ensuqué et encore à moitié dans ses rêves... il avait mis tellement de temps à s'endormir hier soir; trop préoccupé à penser au châtain, qui ne voulait plus quitter son esprit...

Il continuait de manger, ne se préoccupant même pas de l'heure qui tournait... avant de finalement, poser son regard sur les chiffres en lettres capitales que le four affichait, et de se rendre compte qu'il était en réalité: huit heures passées.

Ses yeux s'écarquillèrent alors soudainement, et il courut jusque dans sa chambre pour enfiler, en vitesse, ses vêtements posés sur sa pauvre chaise la veille; manquant, au passage, de faire tomber un cadre, sur lequel il apparaissait seul, avec sa mère lors de son anniversaire de ses cinq ans. Il prit son sac, se brossa les dents, descendit les marches en trombe avant d'attraper ses clefs, d'enfiler ses maudîtes chaussures et de claquer la porte, tout en courant jusqu'au lycée.

Hajime n'était jamais en retard habituellement, et ce n'était vraiment pas quelque chose qu'il appréciait... Il jugeait plutôt les personnes qui n'étaient pas capables d'arriver à l'heure, prenant ce geste comme une véritable impolitesse...
Mais désormais, il ne pourrait plus se permettre d'en dire grand chose.

Quand il arriva, il était déjà bien trop tard, tout le monde était en cours, et il sut qu'il se ferait inévitablement sermonner par son professeur... Il toqua à la porte de sa salle, après avoir été chercher un billet de retard, et se permit d'ouvrir la porte, gêné, alors que toute la classe s'était tournée pour le regarder.

- Iwaizumi Hajime, commença l'enseignant impatient, c'est à cette heure-ci que vous arrivez ??

- Pardon monsieur, ça ne se reproduira plus.

NARCISSE iwaoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant