The Price Of Freedom

CHAPITRE 15 : Seconde Chance

Ils sortirent tous, ne restant plus que Jax et Melya.

- Vérifiez qu'ils sont tous rentrés dans leur maison respective et prévenez l'officiant de ne pas venir. Eux aussi partent quand ils comprennent qu'ils ne sont pas les bienvenus ici. Ses pupilles qui ne m'ont pas quitté même après ces mots énoncés qui ne me concernaient.

- Tu ne sais pas dans quelle merde tu viens de t'embarquer. Agacé, son aura me transmet.

Oui je suis perdu dans ce qu'il va m'arriver, mais après tout,

- J'ai fait ce que je devais.

Lui toujours face à moi, me fixant, espérant me comprendre. Moi, le pointant de ce qui lui servait d'arme il n'y a pas si longtemps.

- Dis-moi que tu as une réelle raison à cela. Je sens que son aura a changé pour dévoiler ce qu'il tente de cacher depuis que j'ai piqué cette arme qui à présent est pointée sur sa propre personne.

De la colère.

Non. De la haine. Il me hait et veut me tuer pour que je lui foute la paix. Alors pourquoi ne le fait-il pas ? Il serre les dents, un manque de patience ou l'énervement que je le laisse dans le vent. Il reprend :

- Baisse moi tout de suite ton arme, avant de faire quelque chose que tu pourrais regretter amèrement. Ces pupilles qui maintenant débordent de condescendance.

Je ne bouge pas, restant là. Le flux d'émotion me prenant de court, je suis débordée de ce qu'il vient de se passer. De mon acte purement sauvage et criminel. Je me déteste. 

- Tu cherches quoi putain ? Ces mots, ceux-ci me questionnant, lui me regardant.

Ai-je la réponse ?

Liséa, que cherches tu ?

Tu ne veux plus souffrir, alors tu veux les faire mourir. Est-ce une bonne initiative ?

Vas-tu tout simplement réussir ?

- Tu veux que je te tue ?

Je secoue la tête négativement.

- Alors qui es-tu ?

Je fronce mes sourcils d'incompréhension. A la vue de ma réaction, il reprend plus fortement.

- Qui es-tu, pour tuer un de mes hommes !?

Je le regarde, mes yeux se perdent par ces simples questions posées par cet homme que je ne peux supporter.

Ces interrogations passant en boucle dans ma tête, éveillant une haine pour mon acte aussi cruel, me rappelant des doutes résiduels...

Tu es comme ton père.

Tu es mauvaise.

Je secoue une nouvelle fois ma tête négativement. Non pas pour lui, mais pour moi. Je refuse, je ne peux accepter de tel horribilité. Je ne suis pas comme lui.

Non je ne le suis pas.

- Tu le tues sous mon toit, de plus aux yeux de tous. Il lève les yeux au ciel.

Mon masque est parti, depuis longtemps je crois.

Je ne me sens plus confiante, je me sens moi.

Mon vrai moi, l'âme brisée que je tentais désespérément de cacher.

- Cherchais-tu a l'humilier ?

Remets-le, ce masque, remets-le.

- Non, plus à le tuer. Ma voix n'est pas confiante, loin de là.