SHEYLA ET BRIAN

# 7 #

Je me lève tôt ce matin-là, pleine d'anticipation. Après avoir pris un moment pour me préparer mentalement, je me rends chez Marcelo. Lorsqu'il ouvre la porte, je suis accueillie par un sourire chaleureux.

Marcelo : Bonjour, Sheyla. Merci d'être venue. J'ai quelque chose à te dire.

Moi : Bonjour, Marcelo. Qu'est-ce qu'il y a ?

Marcelo : Je suis prêt à aller voir tes parents avant de repartir en voyage. Je pense qu'il est important qu'ils me rencontrent avant que je parte.

Je suis ravie d'entendre cela et nous convenons d'un moment pour que Marcelo vienne chez moi. Je le laisse partir, le cœur léger.

Plus tard dans la journée, je rentre chez mes parents, une vague d'excitation et de nervosité m'envahit. Je les trouve dans le salon, discutant calmement.

Moi : Bonjour, maman, papa. J'ai quelque chose d'important à vous annoncer. Marcelo souhaite venir vous voir avant de repartir en voyage.

Leurs expressions changent instantanément, et une ombre de confusion traverse le visage de mon père.

Papa : Marcelo ? Qui est-ce ?

Moi : Marcelo est mon petit ami.

La surprise de mon père se transforme rapidement en colère.

Papa : Ton petit ami ? Mais tu m'avais dit que tu n'avais pas de petit ami ! Pourquoi ne m'as-tu pas parlé de lui avant ?

Je me sens mal à l'aise sous l'intensité de sa réaction, et je tente de me défendre.

Moi : Je voulais vous en parler quand le moment serait venu. Je pensais que vous seriez ouverts à faire sa connaissance.

Maman : Nous avons déjà un arrangement pour toi. C'est une décision que nous avons prise pour ton avenir.

La colère et la tristesse se mélangent dans ma poitrine alors que je réalise la gravité de la situation. Mon père, toujours en colère, me fait comprendre que Marcelo ne sera pas le bienvenu chez nous.

Papa : Ce choix est fait, Sheyla. Nous avons prévu autre chose pour toi, et il est trop tard pour changer.

Je me sens trahie et désemparée, incapable de comprendre pourquoi mes parents ne m'ont pas soutenue. Je monte dans ma chambre, cherchant à calmer mon esprit et réfléchir à ce que cela signifie pour mon avenir avec Marcelo. Plus tard, je retourne chez Jules, déterminée à me concentrer sur mon travail malgré la tempête émotionnelle que je traverse.

La nuit est calme, mais mon esprit est en tourmente. Assise sur le lit, les larmes coulant librement, je pense à mes parents, à tout le temps que j'ai passé avec Marcelo. La douleur est si vive que je peine à respirer. Je tends la main vers la table de nuit pour attraper mon téléphone, qui semble être le seul lien restant avec mes souvenirs heureux. En balayant les photos, je m'arrête sur celles de Marcelo. Chaque image me rappelle combien il était important pour moi. Je murmure à l'adresse de sa photo, une supplication désespérée : « Je ne peux pas t'abandonner, Marcelo. Mon cœur te garde encore.

Le matin arrive, et je me sens épuisée par la nuit agitée que je viens de passer. Alors que je traverse le couloir, je croise ma mère. Elle remarque immédiatement mon état, mais je suis déterminée à lui parler de ce qui me pèse.

Je prends une profonde inspiration et, d'une voix tremblante, je lui confie :

Moi : Maman, je... j'aime Marcelo. C'est quelqu'un de très spécial pour moi.

Mes mots sont chargés de sincérité et de douleur.

Moi : Je lui ai promis d'être toujours là pour lui, peu importe ce qui arrive. Je ne peux pas le laisser partir de ma vie, et je ferai tout pour que notre histoire ne se termine pas.