Tout risquer [BARDELLA X ATTAL]

Chapitre 1

NDA: Salut, je vais pas vous prendre longtemps avant la lecture, je voulais juste vous dire d'avance que la plupart des faits sont basés du mieux que possible sur la réalité, si j'ai faux je suis désolée. Le reste c'est de la pure fiction et repose uniquement sur la théorie que j'ai développé après toutes les preuves qu'on aie pu rassembler.
- L'histoire se déroule en 2022.
- Je ne fais la promotion d'aucun parti politique dans cette fanfiction, mais si vous voulez débattre ou simplement parler mon snap est en bio.
- ⚠️ Je ne cherche pas à « dédiaboliser le RN » ⚠️
Bonne lecture 🤭

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J'entendis un réveil strident dans mes tympans, signe qu'il est 6h30. Le soleil, à peine levé, s'infiltrait dans la chambre et l'illuminait partiellement. Je me retournait doucement pour me retrouver nez à nez avec un homme de petite taille et cheveux assez courts qui dormait encore paisiblement. Il avait ses lunettes de travers sur le nez et un livre ouvert reposait à ses côtés. Stéphane. Je le secouais gentiment en chuchotant son nom quand il se décida enfin à ouvrir les yeux.

  —Stéph, c'est l'heure de se réveiller.

Le secrétaire de Renaissance ouvrit lentement les yeux, épuisé de la veille. Il se réveilla pleinement, mais son sourire habituel n'est pas présent.

  — B'jour

   Je souffle. Je souffle parce qu'il est encore aigri, sans me dire pourquoi.

   —Tu t'es bien reposé depuis... depuis hier? je lui demandai, un peu gêné.

   Je me levai instinctivement et commence a me changer pendant que Stéphane est toujours allongé. Je mis ma chemise et arrangea mes cheveux devant le miroir tout en écoutant ce qu'il dit.

   —Bah oui pourquoi? Je comprendrais jamais pourquoi t'es toujours gêné quand on parle de ça. On est pacsés, on l'a fait des dizaines de fois et tu prends toujours cet air d'enfant, me reprocha mon compagnon. Je me demande pourquoi il a encore changé d'humeur en seulement une nuit, sans raison valable parce qu'hier il avait l'air très heureux

   Je resserrai ma cravate en souriant et enfila ma veste grise. Je commençai a chercher des documents dans l'appartement pendant que j'essayais de me justifier.

   Ils finirent de se préparer et pendant que le plus vieux des deux s'assit pour manger, tandis que l'autre commença à se diriger vers la porte. Il se fit instantanément arrêter par l'aîné.

  — Au revoir hein.

  — Au revoir, je-
   Et encore une fois, il hésita. Il n'arrivait jamais à dire simplement « Je t'aime ». Il croit bien l'avoir dit au grand maximum cinq fois dans toute leur relation. Ils se connaissent pourtant depuis 2015.

  —Je t'attends au travail. A toute, prononça-t-il, pressé et gêné en même temps.

   Une fois arrivé sur son lieu de travail, il jeta un coup d'oeil à ses e-mails et remarqua un qui venait du président lui même. Il le lit rapidement, comprenant rapidement qu'il s'agissait d'un débat avec un certain Jordan Bardella, tête de liste du RN, le 27 mars sur TF1. Il accepta rapidement et se mit à faire des recherches approfondies sur son adversaire.
   Il serait apparemment en couple avec la nièce de Marine Le Pen, Nolwen Olivier. Puis, en allant sur tiktok Gabriel explose de rire. En voyant ses vidéos, son gaydar s'est très vite activé: cet homme n'était pas hétérosexuel. Il fit outre ses convictions personnelles et se prépara pour le débat à venir.
Bizarrement, il avait plus hâte de cet événement que de l'anniversaire de son compagnon, qui se déroulait le 26.

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20h, dans les coulisses de TF1, point de vue Jordan

Je resserre ma cravate et arrange ma veste devant le miroir, stressé. Je respire un bon coup et fixe mon regard. Je peux le faire. Je suis beau et j'ai des arguments en béton. Le public va m'adorer. Je marche vers la sortie et referme la porte de ma loge derrière moi. Je regarde mon téléphone en marchant vers l'endroit où le débat aura lieu et là, il remarque un homme assez petit sortir de sa loge en même temps. Celui ci remet ses cheveux en place avant de croiser le regard de son opposant. Ses yeux marrons semblent me transpercer, lire en moi. Je continue mon chemin et le salue cordialement, fuyant un peu son regard. On monte sur le plateau et on s'assoit a nos places respectives.
La journaliste ouvre le débat. Elle commence a nous poser des questions et je sens que je me fais ridiculiser. En même temps, le regard du ministre me déstabilise. Je me concentre malgré tout, et le débat se termine assez rapidement. Je vais le féliciter et en serrant sa main, je remonte mon doigt sur son poignet. Il me fixe et sourit mystérieusement, puis il me dit « C'était court mais on se reverra ». Je ne sais pas pourquoi, mais savoir qu'on de reverra me rend heureux.