Chapitre 1 : 48 heures

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Des sirènes me réveillent, 3h33 du matin. Des coups de feu ? Plusieurs même. Je me lève et je regarde dehors par la fenêtre. Un policier par terre en train de se faire... dévorer par plusieurs sans-abris ? Mais qu'est-ce qui se passe merde ? Il se fait bouffer la face littéralement, il y a du sang partout autour. Ils lui arrachent de la peau et même des membres. Personne pour l'aider non plus, d'autres coups de feu plus loin... Des cris. Au loin je vois quelqu'un qui se fait pourchasser, puis qui se fait attraper. Ces choses se sont jetées sur lui pour le bouffer, comme le policier. Des zombies ? Non... j'ai dû en fumer du bon hier. Pas de réseau téléphonique ni de Wifi, ah ouais... J'ouvre la porte du couloir pour voir dehors, les paumés sont déjà partis. Je sors et je verrouille les portes de l'appartement juste au cas où. Le policier a encore sa ceinture avec son arme, ces enfoirés n'ont rien pris sauf sa vie et sa chaire... d'une manière vraiment brutale. Encore des cris et des coups de feu au loin, c'est le putain de chaos ce soir. Si je peux me rendre au corps et prendre son arme... sa voiture de patrouille est au bout de la rue, s'il a encore les clés... il devrait y avoir d'autres armes dans la voiture. Mais pourquoi je pense à des trucs comme ça, peut-être que c'est juste un gang de drogués qui attaque des policiers, mais quand même... Ça n'arrête pas, et les cris ne font que se multiplier. Je ne peux même pas contacter personne, il n'y a pas d'électricité ni de réseau téléphonique. C'est vraiment bizarre ce qui se passe ce matin.

Bon, le policier est à moitié dévoré dehors sans vie, je prends un couteau et sors dehors la peur au ventre. C'est encore pire que je pensais, des alarmes de voitures qui retentissent un peu partout, des cris stridents et... des grognements ? Personne dans la rue, seulement quelques lumières d'allumées. Peut-être que je devrais rester à l'intérieur... Je cours jusqu'au corps à moitié dévoré du policier et je détache sa ceinture et prend son gilet par balle. Son visage est déformé, il lui manque un œil, son nez a été dévoré et le côté droit de son visage a été complètement mangé... Il est encore en vie ? Je crois qu'il essaie de me parler, j'approche mon oreille de sa bouche et j'entends des gémissements. Qu'est-ce qu'il me veut ce flic ? 

Soudainement, il m'agrippe par le chandail vraiment fort et commence à grogner en approchant son visage. Mais qu'est-ce que tu fais ?! Il essaie de me morde cet enfoiré, je lui mets une de ces droites dans sa gueule, mais ses mains ne lâchent pas prise. Je réussis à me déprendre enfin, mais trois autres de ces choses sont déjà dans ma direction en plus de lui. Aucune chance que je finisse comme ce flic. Je prends les clés et cours jusqu'à la voiture de patrouille, ils se rapprochent rapidement. Enfin, la bonne clé. Je m'assis et verrouille le véhicule. C'est la panique totale sur la radio de police. Tout le monde crie. Je prends la route, percutant une de ces choses juste après.

- (Inconnu) J'ai eu besoin de tirer sur Éric, mais ce n'était pas lui. C'était quelque chose d'autre... Il m'a mordu, et lui s'était fait mordre aussi avant de devenir ce truc... Dites à ma femme que je l'aime. Il me reste juste une chose à faire...

On peut entendre Éric pleurer et paniquer à travers la radio. En plus, on peut entendre des grognements ainsi que d'autres coups de feu en écho. C'est vraiment la merde.

- (Femme inconnue) Non Pat fait pas ça ! 

- (Pat) Je vais le faire. 

Un coup de feu, et plus rien. Il s'est suicidé.

- (Inconnu) On a perdu Éric et Patrick. Steph, si tu veux retourner chez toi tu peux. Sauve ta peau, moi c'est ce que je vais faire. On ne peut pas gagner contre des morts vivants.

- (Stéphanie) Prends soin de toi Max.

- (Inconnu) Nous aussi, on s'en va. Aucune raison de rester, on ne sait même pas contre quoi on se bat. Vous l'avez dit vous-même, sauvez votre peau. C'est ce que je vais faire.

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