Mes yeux peinaient à s'ouvrir. L'atmosphère était étrangement différente de ma chambre habituelle, et un malaise profond imprégnait tout mon corps. Mes paupières me faisaient mal. Je détestais ça... Étais-je en train de rêver ? Tout ce que je voulais, c'était ouvrir les yeux et allumer Nene-Robot pour avoir de la lumière. D'ailleurs, elle aurait déjà dû être allumée. Était-elle déchargée ? Tout, sauf ça...
Je frotte mes yeux, tentant de les convaincre de s'ouvrir. Bizarrement, je ne sens plus mon matelas. C'était froid et dur. Serait-ce que je suis tombée du lit ? Impossible, je ne bouge pas énormément... Ou bien peut-être cette fois-ci ?
J'arrive enfin à entre-ouvrir les yeux. Au début, tout est flou, mais je parviens étrangement à me situer, une salle de classe, semblable à celle de Kamiyama.
Les fenêtres teintées ne laissent pas passer suffisamment de lumière pour savoir s'il fait jour ou nuit. Si je suis en classe, cela veut dire que je me suis endormie pendant le cours ? Mais cela ne me ressemble pas. Est-ce même normal de faire ça alors que je n'ai aucun souvenir d'être restée en classe ? De plus, je suis allongée sur le sol. Mon dernier souvenir est d'avoir mis Nene-Robot en mode veilleuse et de m'être endormie dans ma chambre. Aurais-je réussi à oublier toute une journée !? Ou bien suis-je dans un rêve lucide ?
Je me pince la joue assez fort, mais rien ne change. Je suis toujours là. Comment font les gens pour se réveiller si se pincer ne fonctionne pas ? Ils y pensent très fort ? Je me lève alors en prenant une grande inspiration. Je ferme les yeux et tente de m'imaginer dans ma chambre en train de dormir, mais un bruit sourd me l'empêche, me prouvant que ce n'est pas un rêve.
Je tourne la tête vers la source du bruit pour voir un élève se relever également en se tenant la tête. Sa teinte de cheveux blond-pêche me le fait reconnaître entre mille...
Tsukasa : Hein ? Que fais-je en cours à une heure pareille ? Hm, OH NENE !?
Ma première source de son vocal et il fallait que ce soit SA voix... Elle paraît même plus forte quand je suis seule avec lui...
Nene : Tu pourrais parler moins fort, je suis à côté de toi, tu sais.
Il s'excuse et se rapproche de moi pour prendre mes joues dans ses mains, sérieusement, il est trop tactile !
Tsukasa : Non, tu es bien réelle. Ça veut dire que je ne rêve pas, ou bien est-ce encore une farce de Rui ? Il va m'entendre !
Nene : Je t'ai déjà dit d'arrêter de crier !
Tsukasa s'excuse une nouvelle fois et me lâche. Nous restons là à nous regarder, nous et notre environnement, une classe tout à fait banale, juste deux de nos noms inscrits sur des bureaux ainsi qu'une petite note posée dessus. Tsukasa s'avance vers le sien et la lit.
Tsukasa : "Élève de l'Académie Sekai, Tenma Tsukasa, L'Ultime Star." Oh, ça me correspond si bien !
Je le regarde un peu mécontente, il ne sait définitivement pas chuchoter. Je m'avance vers le mien. "Élève de l'Académie Sekai, Kusanagi Nene, L'Ultime Actrice." Je me sens rougir un peu, c'est un gentil compliment de me considérer comme telle même si je ne le pense pas trop... Mais ce qui m'interpelle, c'est le nom. Académie Sekai. Est-ce donc quelque chose en rapport avec Miku et les autres ? Tsukasa a eu la même appréhension que moi. Si cela vient de Miku, alors ce n'est rien de grave, même si je pense qu'elles nous auraient prévenus.
Tsukasa : Nous n'allons quand même pas rester ici pour l'éternité ! Viens, allons au moins analyser cette fameuse Académie ! Même si elle ressemble étrangement à la nôtre.
Nene : Félicitations, il t'arrive donc de réfléchir par toi-même.
Il proteste comme à son habitude avant de me balancer un énième discours sur le pourquoi je devrais le respecter car maintenant il est L'Ultime Star, si c'est réellement Miku qui lui a donné ce titre, je lui en voudrais toute ma vie.
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SekaiRompa. Le désespoir théâtrale
FanficNene Kusanagi, membre de Wonderland x Showtime, se réveille dans une étrange salle de classe ressemblant à celle de son école, le lycée Kamiyama. Tout son environnement lui semble familier, mais étrangement différent, et elle sent toujours cette é...