Tu vois, mon frère ?
Esquivant ces reflux,
Perdurer tu as su.
Pourquoi ne pas en être fier.Tu peux me considérer comme du diamant.
Je n'en reste pas moins de l'argent.
Je ne me rabaisse pas,
Je montre juste que je suis là.Alors qu'il en soit ainsi,
Ce passage à te croire me suffit.
Mais rappelle-toi,
Ô grand non-roi,
Je ne suis pas une fée.
Mais un démon dépareillé.Merci de ta confiance,
Je ne la jetterai pas dans l'essence.
Merci de me croire,
Ça me donne de l'espoir.Si tu me dis intéressante,
Si tu me dis importante.
Je te crois,
Mon frère non-roi.Et tu es bien fort
De défier mes chaînes.
Qu'en sera-t-il de ma peine ?
Je sais que tu n'auras pas tort.Je ne vais pas me libérer,
Je le suis déjà.
Et mon côté ténébreux, je vais le couler,
Dans les méandres maritimes, il disparaîtra.J'attends juste que tu ailles bien toi aussi.
Que tu es pansé tes cris.
Comme ça les problèmes réglés,
Nous pourrons tranquillement voler.Alors mon cher frère non-roi,
Ne t'en fais pas trop pour moi.
Occupe-toi d'abord,
Cire donc ton or.
Quand tu auras fini, je serai là.Je ne mens jamais sur ces points-là.
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Plumes Vagabondes
Poetry"Et lettres de soie, Un échange d'émois. Deux oiseaux dans le ciel Qui volent à perte d'ailes." Correspondance poétique avec @Laveming. Les médias ajoutés ne m'appartiennent pas.