Hain-Me

Chapitre 13 :

Le timing parfait.

Pendant un moment, Lucy continuait de s'entraîner sous les conseils et les directives de sa coach, qui n'en démordait pas, qu'elle avait beaucoup de potentiel. La pro remarquait après un moment, que la caisse de munitions était vide, elle posa sa main sans peur sur les épaules de son élève pour l'interpeller, avec son plus beau sourire. La blondinette relâchait ses bras, les descendant en direction du sol. Elle retira ensuite son casque anti bruits et son cache oeil. «

Biska : Tu as terminé ton entraînement. Bien joué Lucy!
Lucy : Vraiment ?
Biska : Oui? Tu voulais rester encore avec tata Biska pour tirer sur des canettes vides ? —Dit elle avec un clin d'oeil.—
Lucy : Non ça ira... Merci.
Biska : C'est dommage, je commençais a t'apprécier blondinette! »

Biska ramassait la caisse au sol, puis reparti dans la maisonnette, suivit de Lucy qui déposa le matériel emprunté sur la table a l'intérieur. La professionnelle amena une petite recherche pour son élève, toujours le sourire aux lèvres. «

Biska : Tiens, il faudrait pas que Karen râle si t'es a court de munitions.
Lucy : Merci...
Biska : Avec plaisir! »

La jeune femme prit la recharge avant de la mettre dans sa poche, avec son arme de poing, puis le conducteur dirigea Lucy de nouveau vers la voiture, pour la ramener a leur point de rendez-vous. Le trajet était assez court, du moins, elle avait les pensées ailleurs. Arrivés, Lucy remerciait celui ci, mais il ne repartait pas directement. Un appel de sa supérieur le stoppait. L'homme en question tendit le téléphone vers elle.

«  Dame Karen voudrait vous parler, s'il vous plaît. »

La concernée attrapait l'appareil en question avant de l'amener a son oreille droite, elle prononçait un "Allo?" avant d'avoir une réponse de l'autre côté. «

Karen : Lucy ? Ma chérie. Apparemment tu es formidable sur ta précision, je te félicites.
Lucy : Merci bien.
Karen : J'ai une tres bonne nouvelle pour toi! Veux tu l'entendre?
Lucy : Je vous écoute?
Karen : Nous avons localisé la position de Loki, tu vas pouvoir revoir tes parents plus vite que prévu! N'est-ce pas super?!
Lucy : Pardon?
Karen : Ne t'inquiètes pas pour les details, je te recontacterais dans peu de temps. »

Sans avoir eu le temps de répondre quoi que ce soit, Karen avait déjà raccroché. Lucy rendit donc le téléphone au conducteur, puis reparti en direction de chez elle, trainant un peu des pieds, pensive. La nuit commençait a tomber, quelques brises fraîches lui donnèrent des petits frissons. Elle lâchait un long soupir puis continuait son chemin afin d'arriver à destination.

Apres un moment, la jeune femme était arrivée chez elle, instantanément la blondinette retira ses chaussures et se jeta dans son canapé, essayant de comprendre dans quelle situation elle était, si il y avait pas un autre moyen de faire les choses, les paroles de Gray résonnaient en elle, comme une cassette rayée. Soudain, son ventre gargouillant la ramena a la réalité, n'ayant pas la motivation pour cuisiner quelque chose, après tout ces efforts; elle alla boire un énorme verre remplit d'eau, avant de revenir sur son canapé confortable. Elle attrapa un coussin puis s'allongeait en essayant de dormir ainsi.

✨✨✨✨

Au restaurant, la fin du rush, tout le monde s'activait pour nettoyer sa zone rapidement afin de rentrer chez soi le plus vite possible. Le chef et son équipe en cuisine ramassait les restes des invendus pour les donner a des sans abris, pendant leur chemin de retour. Le propriétaire refermait les grandes portes avant à clés. Loki et les autres serveurs sortaient par la porte arrière se saluant et prenant tous un chemin différent. Le jeune homme était plutôt fier de sa performance au travail, il le savait qu'il n'avait pas d'autres solutions actuellement et c'était la meilleure chose qui pouvait lui arriver. Ni Gray, ni Natsu allait l'aider, il le savait au fond de lui. Marchant énergiquement en direction de son hôtel, dans ruelles mal éclairées, il entendit des pas se rapprocher dans son dos. Essayant de se rassurer, il ne voulait pas se retourner, et se dire qu'il n'y avait rien, c'était surement un passant, rien de plus. Mais a son plus grand désarroi, les pas étaient de plus en plus proche. Il tournait rapidement sa tête pour voir en arrière, un frisson de peur le traversa. Un homme baraqué, habillé tout en noir, avec des lunettes de soleil accordé a sa tenue. Ni une, ni deux, sans réfléchir plus il courait essayant de lui échapper, passant par des petites rues, mais se retrouva dans un cul de sac. Une impasse face a lui, et aucun moyen de s'échapper. Il reculait, le regard remplit de peur, suppliant que tout ça soit un mauvais rêve, mais en se tamponnant contre le mur en briques; il comprit alors que c'était la fin. Plusieurs hommes avaient rejoint celui déjà sur place, ils pointèrent leurs armes sur lui, l'obligeant a se mettre à genoux. La victime levait ses bras en l'air, apeuré, il s'exécutait sans contestation. L'un d'entre eux courrait a sa position pour lui ligoter les mains, il jeta les lunettes du jeune homme au sol, et d'un coup de pied il cassa les verres. Un autre qui pointait son arme toujours sur lui se mit a crier.