Hain-Me

Chapitre 7 :

Une carte en main.

Clip, clap. Clip, clap. Clip, clap.

Ce bruit sourd du sang qui s'écoutait sur le sol carrelé, anormalement sale. La vision du jeune homme devenait étrangement trouble, se sentant de plus en plus faible. Le bruit avait intrigué beaucoup de monde, qui sortaient de classe pour aller voir, tel un paparazzi devant un gros potin. Jubia était la première sur les lieux, suivit de quelques filles qui l'accompagnèrent. Les professeurs essayaient tant bien que même de regrouper les élèves dans leurs classes, mais difficile dans ces moments là de garder un calme complet. Le sang avait doucement fait une petite flaque en dessous de la porte, les yeux de celle ci s'assombrissent voyant que c'était celui de Gray. Elle hurla, se jetant dans ses bras, mais il s'énerva la repoussant de ses dernières forces. Elle n'en tenait pas compte, puis recommença; cette fois ci, il se contenta juste de soupirer. Le directeur arriva, demandant a toute la foule de se bouger pour le laisser passer, ce qu'ils firent bien évidemment. «
Jubia : Gray??!
Gray : Ça va arrêtez put-
Makarov : Gray, je contacte les urgences.
Gray : NON ! SURTOUT PAS ! Je vais bien ! Argh ... »

Makarov compris alors que quelque chose clochait, il demanda a tout le monde de sortir, avec une grosse voix. Ils s'exécutent mais certains criaient qu'ils voulaient pas le laisser la, crever sur place. Makarov les poussaient de force, en dehors de la piece. Gray le remerciait. «

Makarov : Bon, explique moi pendant que je regarde ta jambe. »

Dit il en soulevant délicatement le pantalon du jeune homme. Gray soupirait de douleur, essayant de s'exprimer du mieux qu'il le pouvait. «
Gray : Bon... Comment dire...
Makarov : Je t'écoute. A aucun moment je te jugerais.
Gray : J'espère bien ! Argh...
Makarov : Reste calme s'il te plait.
Gray : Bon... Je n'ai pas de couverture pour tout ca. Je ne peux pas être malade ni blésé en gros...
Makarov : Comment fais tu lorsqu'une chose pareille t'arrive ?! Tu ne peux pas vivre comme ca indéfiniment Gray... C'est pas vrai... Puis tu ne devrais pas être ici! Tu devrais être en cours!
Gray : Quoi? Vous êtes pas mon père ! De quoi je me mêle. Argh...
Makarov : Écoute, je vais t'emmener voir un medecin que je connais, il va te soigner. On discutera de ta situation plus tard!
Gray : Je... J'ai froid— »

Gray fermait les yeux un instant avant de se faire réveiller par son directeur. Il voulait le garder conscient au cas où, puis, demandait a quelques élèves de l'aider à porter le corps du jeune homme, a l'infirmerie. Des visages perdus, effrayés pour certains, d'autres riaient jaune. Arrivés a destination après quelques minutes de marche, ils le déposèrent doucement sur le lit et s'en allèrent en suivant les consignes de Makarov.  L'infirmière de l'établissement scolaire, fit les yeux ronds voyant la situation face a elle. Le directeur se contenta de soupirer puis tirer les rideaux pour créer une sorte de petite pièce. Quelqu'un toqua a la porte, c'était Juvia, en larmes. Makarov lui demanda de retourner en cours assez fermement plusieurs fois, dut a son insistance a vouloir voir le blessé. «
L'infirmière : Je ne suis pas sure de bien comprendre ? Que dois-je faire ?
Makarov : Tenez le en vie, le temps que j'appelle une connaissance a moi.
L'infirmière : Mais... Pourquoi ne pas simplement l'emmener a l'hôpital ? Il va se vider de son sang a ce train la!
Makarov : Faites ce que je vous dis, tout simplement.
L'infirmière : Bien... Mais s'il—
Makarov : Suffit !»

Il attrapa son téléphone portable pour appeler son amie médecin et lui demander de venir rapidement. L'infirmière enfila des gants, chercha de la bétadine, des compresses pour nettoyer un peu. Puis fit un garrot pour empêcher que le sang coule trop vite. Les mains pleines de sang, elle surveillait la température et les pulsations cardiaques du jeune homme blésé. Rapidement elle comprit qu'il commençait a etre tres froid, elle le recouvrit a l'aide d'une couverture de survie doré. « 
L'infirmière : OU EST IL ?
Makarov : Elle doit arriver !
L'infirmière : Gray est tres mal en point ! »